Yérim Sow (Sénégal), Dangote(Nigéria), Folorunsho Alakija(Nigéria) , Abdoulaye dit Baba Diao,(Sénégal). Patrice Motsepe (Afrique du Sud) , Diagna Ndiaye (Sénégal etc.)
TIMES24.INFO: Dans un continent qui avance à reculons, se trouvent des hommes avec une richesse incommensurable. Parce qu’ils ont su sortir du lot, ces milliardaires Africains font parler d’eux à travers le monde à cause de leur fortune. Avec son statut de continent le plus pauvre du monde, l’Afrique a enfanté des hommes bien fortunés. Une minorité certes mais très privilégiée. Aux côtés des misérables qui forment l’immense majorité de la population, se trouvent des crésus africains qui pèsent vraiment lourds.
Aliko Dangote, ce milliardaire nigérian est considéré comme l’homme le plus riche du continent. Sa fortune est estimée à 13.8 milliards de dollarspar le magazine Forbes. Dangote vient d’une grande famille de commerçants musulmans originaire de la région de Kano et dont la fantastique saga commence à la fin des années 70. Selon terangaweb, son histoire professionnelle aurait commencé lorsque son prospère grand-père aurait confié au jeune Dangote un capital fixe et une ligne de crédit importante et sans intérêt. A cela, s’ajoute un environnement familial favorable à l’apprentissage des ficelles du commerce, où nombre de proches parents sont déjà de riches praticiens. Le jeune Dangote se spécialise très tôt dans l’importation et la vente de ciment. Le succès venant vite, il part à Lagos où peu après son arrivée, le nouveau régime de putschistes militaires met aux arrêts les principaux hommes d’affaires de la ville, réputés corrompus. Il saisit sa chance et s’impose. C’est tout le mystère de cet homme dont les intérêts du groupe Dangote recouvrent désormais l’ensemble du continent africain. Il n’est pas le seul.
A 61 ans, Folorunsho Alakija, est une femme d’affaires issue d’une famille riche du Nigeria. Elle est à la tête d’une fortune chiffrée à 3,3 milliards de dollars (environ 2,5 milliards d’euros). Elle surclasse l’animatrice américaine de plus de 485 millions d’euros dont la fortune est estimée à 2,7 milliards de dollars au mois de septembre 2012. La Nigériane est à la tête de la société Famfa Oil Limited dont elle est actionnaire majoritaire. Cette entreprise possède 60% de parts d’OML 127, un gisement pétrolier offshore qui produit près de 200.000 barils d’or noir quotidiennement. Folorunsho Alakija a d’abord blanchi sous le harnais de l’industrie du textile avant de se lancer dans le pétrole en 1996 grâce à une joint-venture. Après avoir étudié dans les années 1980 la mode et le design en Angleterre, Folorunsho Alakija a fondé la marque de vêtements Supreme Stiches dont les créations étaient portées par la haute-société africaine. Très vite, elle s’est positionnée comme la créatrice de vêtements numéro un dans les pays d’Afrique de l’Ouest, parfois même citée comme «l’une des pionnières de la mode nigériane» et la femme la plus riche du monde et pourtant, elle n’est jamais allée à la fac.
Plus énigmatique que Yérim Habib Sow, y en a pas. A 44 ans, il fait partie du cercle de ces richissimes entrepreneurs sénégalais qui cultive la discrétion. Toujours la boule à zéro, il alimente toutes les rumeurs. Yérim peserait dans les 150 milliards de Fcfa et il se fait très discret. Le gérant du mall Sea Plaza, de l’hôtel Radisson Blu, les immeubles de bureaux et appartements Trilénium et Rivonia, le complexe immobilier haut de gamme Waterfront entre autres est absent du paysage médiatique si ce n’est à travers ses nombreux investissements. Il ne se limite pas au Sénagal, Yérim Seck investit à Bamako (Mali) et à Abidjan (Cote D’Ivoire), en Guinée et au Cap-Vert, à Maurice et en Suisse. C’est un homme discret, dans la vie privée comme dans les affaires. L’homme n’est pas blanc comme neige. Des enquêtes douanières avait révélé que le paiement des TVA n’est pas son fort. Le Radisson Blu et le Sea Plaza devaient 300 millions de FCA de Tva depuis fort longtemps, après avoir bénéficié d’un période de suspension d’après le journal Libération. Insaisissable, l’homme se plaît dans le silence et ne donne pas suite en public aux articles le concernant. Comme tout bon richard, les jets et yatchs privés font partie de sa vie quotidienne. Et il n’est pas le seul.
Ancien avocat, Patrice Motsepe est devenu le premier noir milliardaire d’Afrique du Sud en bâtissant un puissant groupe dans le secteur minier, African Rainbow Minerals. Crédité d’une fortune de 3.3 milliard $, l’entrepreneur sud-africain a su exploiter au mieux sa chance. Né au début des années 60 dans une Afrique du Sud dominée par le régime d’Apartheid, le jeune Motsepe a cependant la chance d’appartenir à la classe moyenne noire. Le père, propriétaire d’un débit de boissons alcoolisées, parviendra à financer les études supérieures du fils jusqu’à son obtention du diplôme d’avocat. Plus tard, lorsque Nelson Mandela devient président en 1994 et initie la politique du Black Economic Empowerment visant à mieux répartir le pouvoir économique dans la nouvelle Afrique du Sud, l’avocat saura mettre à profit son expertise du secteur minier pour entrer à des conditions avantageuses dans le capital de sociétés minières, restructurer habilement l’outil de production à sa disposition et bâtir progressivement son empire.
Revenons au Sénégal pour faire un tour d’horizon chez Diagna Ndiaye ou encore Mamadou Diagna Ndiaye. Ce célibataire est connu pour avoir ses entrées dans les milieux politiques et financiers, aussi bien au Sénégal, que dans plusieurs autres pays. Le milieu sportif sénégalais et international le connaît très bien également. Il a même eu a gagner à l’Euromillions la folle somme de 126 millions d’euros, soit environ 84 milliards de francs Cfa. Le billet gagnant a été acheté en Espagne où le patron du Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss) et, par ailleurs, président du Comité de normalisation du football (Cnf) avait séjourné. Il est le bras droit de Mimran. D’aucuns disent qu’il n’hésite pas à mettre les bâtons dans les roues de ses « ennemis » pour le plaisir de Mimran. Ce qui ferait de Abdoul Mbaye, ancien Premier ministre du Sénégal, son ennemi juré. Le célibataire s’intéresserait aussi au Groupe de presse. En effet une rumeur a circulé faisant état de l’achat par Mamadou Diagna Ndiaye, du journal L’As. D’après les personnes qui alimentent ce bruit, le Président du Cnoss l’aurait acheté « uniquement pour s’attaquer à son ennemi juré, le Premier ministre Abdoul Mbaye ». Une rumeur que Mamadou Thierno Talla, le directeur de publication du journal L’As a démenti.
Richissime patron d’Itoc, Abdoulaye dit Baba Diao a réussi un parcours prospère d’homme d’affaires à l’ombre de toute médiatisation. Ces apparitions dans la presse people, il les doit à son fils Mohamed Diao qui lui donne du fil à retordre. Il passe de scandales à scandales. Il est allé même jusqu’à dégainer une arme contre le chauffeur du président de la Fédération sénégalaise de football. Il lui reprochait d’avoir eu un geste déplacé à son égard à la suite d’un premier incident qui les a mis aux prises sur la route des Almadies. Après avoir été auditionné le fils de M. Diao a été remis en liberté. Le conseiller du chef de l’Etat Sénégal est très influent dans la presse sénégalaise et dans le domaine du pétrole. Certain confrère avait révéler un deal de 60 milliard de l’homme d’affaire et de l’ actuel président de l’assemblée nationale, Moustapha Niasse.
Ces hommes et femmes influencent la politique de certains Etats africains et financent souvent des campagnes électorales présidentielles pour mieux se positionner dans le business en Afrique et ailleurs.
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