Après une suspension de deux ans du stade Léopold Sédar Senghor, pour des violences, la Fédération sénégalaise de football, est décidée à ce que pareille situation ne se reproduise au Sénégal. Pour cela aucune mesure n’est de trop. D’abord la limitation de la contenance du stade et ensuite un bon dispositif sécuritaire.
Sur le plan de la sécurité, «400 Gmi, 300 gendarmes, 100 sapeurs pompier, 80 policiers en civil, des cars de patrouille pour les alentours du stade ont été retenus. A cela s’ajoute des éléments de la Bip qui vont accompagner les deux équipes nationales (Sénégal-Tunisie)», a fait savoir Khalifa Diakhaté, membre de la commission d’organisation de la Fédération sénégalaise de football.
Pour lui, «à l’image du match Sénégal-Egypte, nous voulons réussir l’organisation du match de vendredi. La dernière fois nous avions reçu les félicitations de la Caf, du ministère des Sports et de la Fsf. Donc nous voulons faire plus cette fois-ci, pour cela nous avons tenu plusieurs réunions avec les forces de sécurité» ajoute t-il.
Pour cette rencontre comptant pour les éliminatoires de la Can, les portes du stade Léopold Sédar Senghor seront ouvertes à partir de 15 heures. Mais dés 9 heures, la commission d’organisation sera sur place pour veiller à la mise en place de ces éléments. «Notre objectif est de faire en sorte que ceux qui viennent au stade puissent suivre ce match en toute sécurité. Pour cela on a travaillé en toute synergie avec les commissions sécurité, fair-play, marketing et finance de la Fsf» renchérit Khalifa Diakhaté.
La grande innovation de ce match Sénégal-Tunisie est sans doute les caméras de surveillance installées à l’intérieur et l’extérieur du stade. Pour faciliter la vérification des billets un système appelé cote barre, a été mis en place.