Le secrétaire général de la Francophonie a déclaré vendredi qu’il prenait acte de la démission du président Blaise Compaoré, estimant que cette décision ‘’doit contribuer à apaiser la vie politique et ouvrir de nouvelles perspectives au Burkina Faso’’.
Blaise Compaoré a annoncé, vendredi, sa démission, dans un communiqué, au lendemain d’une journée de contestation qui avait conduit à la dissolution du gouvernement et de l’Assemblée nationale.
Dans la foulée, le général Honoré Traoré, chef d’état-major des armées, a annoncé qu’il assumait pendant, la transition, les fonctions de chef de l’Etat.
»Je salue la décision du président Blaise Compaoré de démissionner de ses hautes fonctions et j’appelle à une transition rapide pour le retour à une vie constitutionnelle normale. J’exhorte les forces de défense et de sécurité à assurer, avec professionnalisme et rigueur, la sécurité des biens et des personnes’’, a déclaré Abdou Diouf.
M. Diouf, ancien président du Sénégal, a déploré ‘’les violences qui ont causé des pertes en vies humaines et d’importants dégâts matériels’’.
Dans un communiqué transmis à l’APS, Abdou Diouf »invite les acteurs burkinabè à engager dès maintenant des concertations en vue d’élaborer les modalités pratiques devant conduire à la tenue de l’élection présidentielle, dans les délais fixés par la Constitution ».
Le SG de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) a annoncé qu’il convoquera, ‘’dans les plus brefs délais, la réunion d’un Comité ad hoc consultatif restreint sur la situation au Burkina Faso, conformément au chapitre V de la Déclaration de Bamako’’.
L’OIF réitère »sa disponibilité, en concertation avec les autres partenaires internationaux, à contribuer activement à la consolidation de la paix et de la démocratie au Burkina Faso’’.