XALIMA NEWS – Le 7 février 1992, à quelques encablures du scrutin présidentiel de février 1993, sous la hantise d’élections suivies de contestations violentes comme le pays en avait connues depuis l’indépendance, l’Assemblée nationale adopte le Code électoral consensuel, fruit des concertations des acteurs politiques de la majorité et de l’opposition de l’époque. Salué comme “le meilleur code“ et par conséquent censé garantir des élections libres et transparentes, voilà qu’il va se retrouver bousculé à l’épreuve de la pratique. Confrontée à de nombreux blocages provenant des partis politiques, dans l’impossibilité de proclamer les résultats provisoires du scrutin, Mme Andrésia Vaz, Premier président de la Cour D’appel, met fin aux travaux de la Commission nationale de recensement des votes et s’en remet au Conseil Constitutionnel. Coup de théâtre, son président, Kéba Mbaye, rend sa démission, le lundi 2 mars 2013, par lettre adressée au chef de l’Etat Abdou Diouf. Il sera remplacé par le juge Youssou Ndiaye. A l’occasion de la publication des Mémoires du Président Abdou Diouf, Sud quotidien revisite cette séquence particulière de l’histoire politique du Sénégal et des polémiques qu’elle continue de susciter.
Sud Quotidien
vous etes trompe sur la date de demission de keba mbaye
Est ce que quelqu’un connait la vraie motivation du Juge?