Les pèlerins convergent depuis plusieurs jours vers Touba (centre), où la confrérie des mourides célèbrera jeudi la 120e édition du Magal, un évènement commémorant le départ en exil (1895-1902) au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), son fondateur.
Récitation du Coran et « khassaïd » (chants), ce matin à Touba. Les fidèles mourides convergent massivement vers la grande mosquée de la ville. Certains vont se recueillir sur les mausolées d’anciens dignitaires de la confrérie.
A l’aide de calèches, de taxis, de véhicules particuliers ou à pied, les pèlerins tentent difficilement d’accéder à la grande mosquée.
En grand nombre, les éléments du Groupement mobile d’intervention (GMI) – une entité membre de la Police – jalonnent les artères de la cité religieuse pour réguler la circulation.
Sur certaines artères, la circulation est ouverte seulement aux voitures munies d’un laissez-passer. Ceux qui se déplacent à bord de calèches sont obligés d’emprunter des voies secondaires, des routes sablonneuses quelquefois, soulevant sur leur passage un gros nuage de poussière.
Certains pèlerins achètent des cache-nez ou des mouchoirs, avec lesquels ils tentent de se protéger de la poussière.
Des commerçants étalent des marchandises de diverses variétés, qu’ils proposent aux milliers de passants. Ils sont venus de plusieurs pays de la sou-région.