Ce cycliste chinois est passé tout près de la mort. Alors qu’il circulait tranquillement sur la voie, il n’a pu éviter la choc avec un poids lourd qui tournait et qui ne l’avait pas vu.
Par miracle, il est tombé entre les roues du camion, ce qui ne lui a occasionné que quelques bobos sans gravité, note RTL Info. Sous le choc, l’homme a mis du temps à se relever et à retrouver ses esprits. Il y a de quoi…
Aucun contrat n’est définitivement irréverssible, et la France nous le prouve ! Le Sénégal pourreait repredre sa distribution de l’eau et la sonatel comme l’avait envisagé Wade s’il était réélu en 2012 ne serait-ce que pour trois ans, le temps de rendre son économie, dans les secteurs de souveraité au peuple Sénégalais !
LA PREUVE ! INFO ! INFO !
AUTOROUTES : L’ETAT PAIE L’ERREUR DE DOMINIQUE DE VILLEPIN
OPINIONS (Crédits : (c) Copyright Thomson Reuters 2011. Check for restrictions at: http://about.reuters.com/fulllegal.asp) Ivan Best | 18/12/2014, 16:55 – 803 mots Le coût de financement des autoroutes apparaît exorbitant pour l’Etat, aujourd’hui. C’est comme s’il avait emprunté à un taux d’intérêt de 7,8% par an. A comparer au taux actuel des emprunts d’Etat à 20 ans, soit 1,6%. Un coût lié à la privatisation des sociétés d’autoroute, décidée en 2006 par Dominique de Villepin.
SUR LE MEME SUJET
• Autoroutes: un rapport parlementaire suggère de résilier les contrats en cours
• Autoroutes: Ségolène Royal veut geler les tarifs en 2015
• Autoroutes : l’État aurait tout intérêt à résilier les contrats
« l’État a accepté de compenser par des hausses de tarifs un grand nombre d’investissements de faible ampleur, dont l’utilité pour l’usager n’était pas toujours avérée, ou qui relevaient des obligations normales des concessionnaires ».
La hausse des péages a été presque constamment supérieure à l’inflation, depuis 2006. Exemple : en 2008, la hausse des prix à la consommation atteint 1,9%, mais la société des autoroutes de Paris Normandie (groupe Abertis), par exemple, augmente les péages de… 4,32%.
LES ACTIONNAIRES BIEN SERVIS
A quoi ont servi ces hausses tarifaires ? Notamment à augmenter les profits des sociétés d’autoroute. Depuis la privatisation de 2006, ils ont augmenté continument. Même en 2009, alors que sévissait la plus forte récession depuis les années 30, les profits ont progressé. La hausse a été en moyenne de plus de 5% pour l’excédent brut d’exploitation, sur la période 2006-2011. Même chose pour les résultats nets. Seuls les autoroutes du sud de la France (ASF, groupe Vinci) ont vu leur bénéfice baisser un peu en 2013.
A quoi ont servi ces profits ? Pour la quasi-totalité, ils ont été distribués aux actionnaires sous forme de dividendes. Et ce contrairement aux pratiques en vigueur avant la privatisation.
C’est ce qu’a souligné l’Autorité de la concurrence, dans un avis publié en septembre :
On observe très clairement, outre que les bénéfices des Sociétés Concessionnaires d’Autoroute (SCA) , ont doublé depuis 2004, que la politique de distribution des dividendes a radicalement changé après la privatisation. En effet, alors que les Sociétés d’Economie Mixte Concessionnaires d’Autoroutes (et COFIROUTE) distribuaient en moyenne 56 % de leurs bénéfices à leurs actionnaires entre 2003 et 2005, cette part a atteint 136 % en moyenne les huit années suivantes.
Pour résumer, l’augmentation des péages a servi avant tout à rémunérer les actionnaires.
DOMINIQUE DE VILLEPIN EVOQUE « UNE BONNE AFFAIRE POUR L’ETAT »
Mis en cause sur ce thème, notamment par Ségolène Royal, Dominique de Villepin a bien sûr récusé cette affirmation, sur France Inter.
«L’ambition de mon gouvernement était de moderniser les infrastructures et de désendetter la France». Une estimation, qui était celle de tous les services de l’Etat et des parlementaires (…) estimait le montant à payer à un peu plus de 11 milliards d’euros (…) nous l’avons cédé à 14,8 milliards d’euros, c’était donc une bonne affaire pour l’Etat.
UN COUT DE FINANCEMENT DE 7,8% ANNUELS
Une bonne affaire? Dominique de Villepin oublie au passage la hausse continue des péages, négociée après cette privatisation, et l’intérêt qu’aurait l’Etat à opérer lui-même, via un établissement public, compte tenu de la baisse vertigineuse depuis 2006 du coût de l’endettement public.
Un seul chiffre résume l’aberration actuelle : le système de concession actuel équivaut à l’hypothèse d’un financement des autoroutes (construction, entretien…) au taux annuel de 7,8%. A comparer au taux d’endettement sur les marchés financiers, pour l’Etat, qui est de 1,6% s’agissant des emprunts sur 20 ans !
L’INTERET DE METTRE FIN AUX CONTRATS
Mettre fin aux contrats autoroutiers, comme le suggèrent les parlementaires de gauche, coûterait très cher à l’Etat : 39 milliards d’euros. Mais l’économie que feraient les consommateurs est telle, si les autoroutes étaient reprises par un établissement public, que le jeu en vaut la chandelle, comme l’explique Gildas de Muizon, Directeur associé de Microeconomix, dans une contribution publiée par La Tribune : « nos calculs montrent qu’une telle opération (résiliation anticipée + remise en concurrence) permettrait à l’État de gagner plus de 10 milliards d’euros, compte tenu de la valorisation des sociétés d’autoroute. ».
LE POURQUOI D’UNE PRIVATISATION
La question posée, in fine, est celle du pourquoi de la privatisation. Dominique de Villepin n’a-t-il pas sacrifié le long terme -des autoroutes rentables pour l’Etat, y compris sans dérive des tarifs-, au profit de recettes de privatisation à court terme. Au passage, les banquiers d’affaires ont eu droit à d’importantes commissions. Mais il n’est plus question, là, d’intérêt général.
L’auteur
AUTOROUTES : L’ETAT PAIE L’ERREUR DE DOMINIQUE DE VILLEPIN
OPINIONS (Crédits : (c) Copyright Thomson Reuters 2011. Check for restrictions at: http://about.reuters.com/fulllegal.asp) Ivan Best | 18/12/2014, 16:55 – 803 mots Le coût de financement des autoroutes apparaît exorbitant pour l’Etat, aujourd’hui. C’est comme s’il avait emprunté à un taux d’intérêt de 7,8% par an. A comparer au taux actuel des emprunts d’Etat à 20 ans, soit 1,6%. Un coût lié à la privatisation des sociétés d’autoroute, décidée en 2006 par Dominique de Villepin.
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« l’État a accepté de compenser par des hausses de tarifs un grand nombre d’investissements de faible ampleur, dont l’utilité pour l’usager n’était pas toujours avérée, ou qui relevaient des obligations normales des concessionnaires ».
La hausse des péages a été presque constamment supérieure à l’inflation, depuis 2006. Exemple : en 2008, la hausse des prix à la consommation atteint 1,9%, mais la société des autoroutes de Paris Normandie (groupe Abertis), par exemple, augmente les péages de… 4,32%.
LES ACTIONNAIRES BIEN SERVIS
A quoi ont servi ces hausses tarifaires ? Notamment à augmenter les profits des sociétés d’autoroute. Depuis la privatisation de 2006, ils ont augmenté continument. Même en 2009, alors que sévissait la plus forte récession depuis les années 30, les profits ont progressé. La hausse a été en moyenne de plus de 5% pour l’excédent brut d’exploitation, sur la période 2006-2011. Même chose pour les résultats nets. Seuls les autoroutes du sud de la France (ASF, groupe Vinci) ont vu leur bénéfice baisser un peu en 2013.
A quoi ont servi ces profits ? Pour la quasi-totalité, ils ont été distribués aux actionnaires sous forme de dividendes. Et ce contrairement aux pratiques en vigueur avant la privatisation.
C’est ce qu’a souligné l’Autorité de la concurrence, dans un avis publié en septembre :
On observe très clairement, outre que les bénéfices des Sociétés Concessionnaires d’Autoroute (SCA) , ont doublé depuis 2004, que la politique de distribution des dividendes a radicalement changé après la privatisation. En effet, alors que les Sociétés d’Economie Mixte Concessionnaires d’Autoroutes (et COFIROUTE) distribuaient en moyenne 56 % de leurs bénéfices à leurs actionnaires entre 2003 et 2005, cette part a atteint 136 % en moyenne les huit années suivantes.
Pour résumer, l’augmentation des péages a servi avant tout à rémunérer les actionnaires.
DOMINIQUE DE VILLEPIN EVOQUE « UNE BONNE AFFAIRE POUR L’ETAT »
Mis en cause sur ce thème, notamment par Ségolène Royal, Dominique de Villepin a bien sûr récusé cette affirmation, sur France Inter.
«L’ambition de mon gouvernement était de moderniser les infrastructures et de désendetter la France». Une estimation, qui était celle de tous les services de l’Etat et des parlementaires (…) estimait le montant à payer à un peu plus de 11 milliards d’euros (…) nous l’avons cédé à 14,8 milliards d’euros, c’était donc une bonne affaire pour l’Etat.
UN COUT DE FINANCEMENT DE 7,8% ANNUELS
Une bonne affaire? Dominique de Villepin oublie au passage la hausse continue des péages, négociée après cette privatisation, et l’intérêt qu’aurait l’Etat à opérer lui-même, via un établissement public, compte tenu de la baisse vertigineuse depuis 2006 du coût de l’endettement public.
Un seul chiffre résume l’aberration actuelle : le système de concession actuel équivaut à l’hypothèse d’un financement des autoroutes (construction, entretien…) au taux annuel de 7,8%. A comparer au taux d’endettement sur les marchés financiers, pour l’Etat, qui est de 1,6% s’agissant des emprunts sur 20 ans !
L’INTERET DE METTRE FIN AUX CONTRATS
Mettre fin aux contrats autoroutiers, comme le suggèrent les parlementaires de gauche, coûterait très cher à l’Etat : 39 milliards d’euros. Mais l’économie que feraient les consommateurs est telle, si les autoroutes étaient reprises par un établissement public, que le jeu en vaut la chandelle, comme l’explique Gildas de Muizon, Directeur associé de Microeconomix, dans une contribution publiée par La Tribune : « nos calculs montrent qu’une telle opération (résiliation anticipée + remise en concurrence) permettrait à l’État de gagner plus de 10 milliards d’euros, compte tenu de la valorisation des sociétés d’autoroute. ».
LE POURQUOI D’UNE PRIVATISATION
La question posée, in fine, est celle du pourquoi de la privatisation. Dominique de Villepin n’a-t-il pas sacrifié le long terme -des autoroutes rentables pour l’Etat, y compris sans dérive des tarifs-, au profit de recettes de privatisation à court terme. Au passage, les banquiers d’affaires ont eu droit à d’importantes commissions. Mais il n’est plus question, là, d’intérêt général.
L’auteur