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Financement de groupes d’’homosexuels : Le collectif des jeunes religieux en colère contre le Canada

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XALIMA NEWS – Le financement de groupes homosexuels par l’Ambassade du Canada au Sénégal continue de soulever des vagues. Après l’ONG Jamra, c’est au tour du Collectif des jeunes chefs religieux d’entrer dans la danse des récriminations. En effet, les camarades de Modou Bousso Dieng (photo) demandent au président Macky Sall d’interpeller l’ambassadeur du Canada au Sénégal sur la question. Face à la presse hier, le  Collectif a soutenu que cet acte du Canada est contraire aux valeurs religieuses et morales du Sénégal. Voilà pourquoi les jeunes marabouts ont insisté pour que le représentant diplomatique du Canada soit convoqué, afin qu’il explique son acte. Le Collectif est par ailleurs revenu sur un éventuel projet de loi visant à introduire le français dans l’enseignement coranique. Ce projet de loi en gestation doit être abandonné car il vise à détruire l’islam, selon les jeunes marabouts. Ils n’ont pas manqué d’égratigner certains chefs religieux qui, selon eux, chantent les louanges de Macky Sall parce que simplement il leur a donné des véhicules 4×4 ou promis des routes goudronnées.

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1 COMMENTAIRE

  1. Condamné à mort pour blasphème le jour de Noël ! Non, ça ne se passe pas dans un pays catholique…
    Ce n’est ni le Pakistan, ni l’Afghanistan, ni l’Arabie Saoudite. C’est beaucoup plus près. Juste quelques heures d’avion.
    La loi est la loi
    Publié le 29 Décembre 2014
    Ce jour-là, le 24 décembre, les rues de Nouakchott, la capitale de la Mauritanie, et de Nouadibhou, la deuxième ville du pays, offraient un spectacle joyeux. Des concerts de klaxons, une foule en liesse. Non il ne s’agissait pas de saluer la naissance du petit Jésus ! La Mauritanie est une république islamique et ses habitants, réjouis et heureux, criaient : « Allah akbar ! ».
    L’événement fêté était autrement plus important que la naissance d’un bébé dans une étable de la Palestine romaine. Un certain Mohamed Cheikh Ould Mohamed venait d’être condamné à mort pour blasphème et apostasie.
    Dans un texte posté sur Internet il avait eu l’outrecuidance de protester contre le sort fait aux « maalemines » (les forgerons), la caste la plus basse de la sympathique, et ô combien diverse, société mauritanienne. Le perturbateur avait aggravé son cas en suggérant que le système des castes était hérité de Mahomet. En Mauritanie on ne badine pas avec le nom du prophète.
    M. Jemil Ould Mansour, un personnage important puisque chef du Tewassoul, un parti islamique modéré – c’est ainsi qu’il est qualifié par les agences de presse – a salué la condamnation de l’apostat par une phrase brillante de concision : « il a eu le sort qu’il mérite ».
    La Mauritanie, on vient de le lire, est riche de ses diversités. Elle a un système élaboré et complexe de castes. Elle a aussi des islamistes modérés, enfin modérés comme M. Jemil Ould Mansour, ce qui ouvre d’intéressantes perspectives sur ce que sont là-bas les islamistes non modérés. Elle a aussi des esclaves : entre 150 000 et 200 000 selon les estimations des organisations humanitaires. Tous Noirs. Mais il y a aussi des Noirs libres. Dans ce pays arabe ils doivent se situer très, très en dessous de la misérable caste des forgerons.
    La Mauritanie a été à partir de 1903 colonisée par la France. Mais, heureusement pour elle, elle n’a pas eu à en souffrir. Le colonisateur français, en effet, n’a, dans sa grande sagesse, touché en rien aux équilibres traditionnels dans le souci de régner en paix. Tout est resté en place : l’Islam, les castes et l’esclavage.
    Mais il serait inopportun et injuste de terminer sur une note aussi négative concernant un pays ami, membre des Nations Unies, de la Ligue Arabe, de la Conférence Islamique, de l’Union du Maghreb et d’autres organisations très respectables. La Mauritanie possède un parc naturel classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO. De méchantes langues insinuent qu’elle pourrait également briguer une place de choix dans le patrimoine mondial de l’inhumanité.
    Mais ses chances seraient très minces, le Pakistan et l’Afghanistan ayant de sérieuses prétentions en la matière. Eux aussi pratiquent la peine de mort pour blasphème. Ce qui est le cas de beaucoup d’autres pays musulmans. Mais nous avons choisi le Pakistan et l’Afghanistan car ils ne sont pas arabes. Ce qui, espérons-le, nous évitera une accusation de xénophobie anti-arabe. Le Pakistan et l’Afghanistan ont juste un petit point commun avec la Mauritanie arabe : la religion.

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