Mawlidou Naby généralement la naissance du prophète de l’islam Mouhamad consacre la venue au monde de l’apôtre de Dieu à la date du 12 du Rabia al Awal, troisième mois de l’année musulmane. A Tivaouane comme dans différents foyers religieux, il est célébré aux rythme des poèmes chantés en l’honneur du Prophète et des rappels sur les innombrables vertus que le Prophète de l’ Islam. Tels que résumés par le guide El hadji Malick Sy dans son fameux ouvrage «Khilazou Zahab» ou « l’Or décanté ». |
Environ 600 années après le départ du prophète Issa (Jésus), comme Allah n’avait envoyé aucun autre Messager sur terre, les gens étaient plongés dans l’obscurité. Ils avaient oublié Dieu. Ils avaient oublié les bonnes paroles prêchées par les Prophètes. Ils fabriquaient des idoles et les adoraient. Ils adoraient aussi les arbres, la mer, le soleil, la lune etc… Ils consommaient des boissons alcoolisées et s’adonnaient aux jeux de hasard. Ils enterraient leurs filles vivantes et brûlaient vives les veuves. Bref, le monde était dans le plus grand égarement et dans la plus grande perdition. On avait cessé d’adorer le Dieu Unique. Il était alors nécessaire qu’un Messager vienne de la part d’Allah pour guider à nouveau l’humanité vers le chemin de la Vérité. C’est alors à la Mecque, que le prophète (que Dieu lui accorde Sa Grâce et Sa paix), très probablement le lundi 12 du mois de “Rabi’oul Awwal“ de l’année de l’éléphant. Lors de la naissance de Mohammad, plusieurs événements eurent lieu à travers le monde ; ainsi le palais de l’empereur perse trembla et un feu qui était allumé depuis des siècles dans un de leurs temples s’éteignit .Son père Abdoullah mourut deux mois avant la naissance de Mohammad. Agé alors de 6 ans, après la mort de sa mère Amina, il fut pris en charge par son grand-père Abdoul Mouttalib. Mohammad avait cultivé pendant son enfance et sa jeunesse un certain caractère et une force morale tout à fait différents des autres. Il avait de bonnes manières. Il était honnête et loyal. Aussi, les gens de Makkah l’appelait “Al-Amine” (le digne de confiance). Il y avait à la Mecque une femme veuve très riche qui s’appelait Khadija (qu’Allah l’agrée). Elle faisait du commerce à Makkah mais aussi en dehors de l’Arabie, par l’intermédiaire d’autres personnes. Quand elle apprit que Mohammad était l’homme le plus honnête de la Mecque, elle lui proposa de conduire une de ses caravanes commerciales vers la Syrie, en échange d’un salaire. Mohammad accepta sa proposition et accomplit ainsi son second voyage vers ce pays. Maysara (une servante de Khadija, qui les accompagnait) constata aussi lors de ce voyage d’autres signes étranges concernant Mohammad. Elle en fit alors part à Khadija (qu’Allah l’agrée) à son retour. Khadija (que Dieu l’agrée) était une femme riche et éduquée. Elle envoya alors une messagère nommée Nafiça chez l’oncle de Mohammad pour lui faire part de son désir d’épouser Muhammad. La demande ayant été acceptée, Mohammad, était alors âgé de 25 ans lorsqu’il épousa Khadija qui pour sa part avait 40 ans. Elle a vécu plus d’un quart de siècle (plus de 25 ans) avec son époux. Mohammad n’épousa pas d’autres femmes tant que Khadija était encore en vie. Elle fut sa meilleure épouse et compagne. De cette union, naquirent quatre filles et deux fils. Les deux fils s’appelaient Quassim et Tahir. Tous deux moururent en bas âge. Les filles s’appelaient Zeïnab, Oum Koulçoum, Roquayya et Fâtima. Mohammad était envoyé à l’Humanité tout entière, pour guider les Hommes, mais aussi les Djinns vers le chemin de Dieu. C’était un bel homme, de taille moyenne, les cheveux et la barbe noire, ses paroles étaient toujours pleines de sagesse et de conseils. La gentillesse et la miséricorde de Mohammed étaient inégalables. Il accorda une place d’honneur à la femme, une place dans la société qui était inimaginable, un honneur en islam, que l’on ne trouvait nulle part ailleurs. Ce fut lors de la dixième année de la révélation que le Prophète Mohammad perdit son oncle Abou Talib, suivie de la mort de son épouse Khadija, de plus, il fut mal traité par le peuple de Ta’if lorsqu’il vint leur délivrer le message. Ce fut une année de tristesse pour le Prophète . Mais c’est cette année là que Dieu envoya l’ange Gabriel, pour l’élévation suprême du corps et de l’esprit, le voyage nocturne : Al Isra wal Mi’raj. Un voile séparait le Prophète de son Seigneur et c’est là que Dieu offrit le plus grand honneur à Mohammad : les cinq prières quotidiennes, le deuxième pilier de l’Islam. A la suite de ce voyage miraculeux les incrédules redoublèrent de moqueries et de persécutions envers le Prophète .C’est alors qu’une délégation de la ville de Yathrib, située à environ 400 Km de la Mecque proposa l’hospitalité à Mohammad et à sa communauté. Mohammad accepta après treize années d’appel à l’Islam, à la Mecque. Il immigra, lui et les “convertis” à l’Islam, vers Médine, lieu où la religion a pu s’épanouir et où Mohammad devint le chef de ce nouvel Etat. C’est ce que l’on a appelé l’Hégire, et qui marque le commencement du calendrier islamique. Beaucoup de gens à Médine, ont constaté les bienfaits de l’Islam, et se sont “convertis”. Cependant, les Mecquois étaient toujours déterminés à éliminer la communauté musulmane, et ce fut au cours de la deuxième année de l’hégire, pendant le mois de Ramadan, après de nombreuses persécutions que Dieu le Très Haut donna la permission de se défendre. C’est en 629 ; huitième année de l’Hégire, deux ans après la trêve dont les termes étaient constamment violés par les mecquois, que le Prophète Mohammad décida de se rendre à la Mecque avec une armée de dix milles hommes pour s’emparer de la ville. Ce fut un miracle, pas une goutte de sang ne fut versée et le Prophète passa la porte de la ville, sur son chameau, la tête baissée, en toute humilité, tandis que tous ses ennemis le regardaient. Il pardonna aux plus grands ennemis de l’islam, face à cette miséricorde, les gens de la Mecque embrassèrent l’Islam sans contrainte. Dieu le Très Haut, rappela son Prophète à l’âge de 63 ans, il mourut dans sa maison à Médine, ne laissant derrière lui que quelques biens, le monde à ses pieds mais sans un dinar à son nom. |
Le jour de gloire de l’humanité: dans «Khilazou Zahab» ou « l’Or décanté », Maodo célébra Mouhamad
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