XALIMA NEWS – Depuis le début de son procès, Karim Wade se plait beaucoup à provoquer la cour. Ce matin encore il a tenté de s’adonner à son jeu favori.
Appelé à la barre pour lui demander s’il souhaitait poser des questions au témoin, la notaire Fatou Dembo Mballo, Karim Wade a voulu glisser sur un autre terrain « sans vouloir polémiquer » selon lui avant de poursuivre par « si Bour Fatick peut donner à Bour Guédiawaye… » en faisant référence certainement à l’affaire Petro Tim. Il sera interrompu par le président Henri Grégoire Diop qui lui a signalé qu’il devait poser des questions sur le témoignage du notaire et que ce sujet n’avait rien à voir avec le témoin. Karim Wade s’en arrêtera là dans ces provocations… du moins pensait-on.
Une nouvelle fois rappelé à la barre pour interroger une autre notaire, Me Binta Thiam, M. Wade a cette fois répondu qu’il n’avait « aucune question et aucun scénario à développer ». Ce à quoi le président Diop a répliqué avec humour en lui demandant s’il pensait qu’il était au cinéma ou au théâtre « parce que c’est là-bas que sont développés scenarii. M. Wade alors de préciser qu’il voulait dire qu’il n’a aucun « scénario explicatif à développer » avant de rejoindre le box des accusés.
Par PID
Et si la cour, avec tous les moyens que l’état lui a donnés, pouvait fournir des preuves autres que des dires et des démentis ?
Et si la cour pouvait dire à Karim: » voici l’attestation de virement que la banque chinoise nous a fourni » ?
Imaginez si la cour, avec tous les moyens que l’état lui a donnés, pouvait dire: » Avec la collaboration du FBI, avec l’aide de l’expert en paradis fiscaux, nous avons obtenu le relevé que voici de la banque chinoise.
Imaginez si la cour pouvait, lorsque Tahirou Ndiaye eut fini d’affirmer que 900 millions n’avaient pas été virés sur un compte chinois, dire tout simplement :
– Faites entrer Mr Yung Li, chargé de clientèle de la banque chinoise.
Simplement, nous n’aurions pas vécu un pareil théâtre. Mais puisqu’il s’agit de sauver la face d’un président, alors, nous aurons droit aux « mayé » et » foofu la léeb jogée tabbi géec. »