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[Photo] Parution de «l’intruse du palais» de la fille de Madieyna Diouf de l’Afp: Amy Diouf, la maquilleuse de Karim Wade contredit Latif

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Amy Diouf, la maquilleuse de Karim Wade

En décidant de mettre un ouvrage sur le marché et traitant de son expérience professionnelle, Amy Diouf sait qu’elle va susciter l’intérêt du public. En effet, on ne peut pas être la fille d’un opposant au régime de Wade, Madieyna en l’occurrence, et être l’assistante de Karim Wade sans susciter une certaine curiosité.
Le titre de l’ouvrage, L’intruse du Palais, est assez accrocheur et semble confirmer tout ce qui se dit?: le Palais c’est Karim Wade. Et dans ce livre qui se veut un témoignage, Amy Diouf semble se donner bonne conscience. Du moins à parcourir les bonnes feuilles sélectionnées et envoyées par ses soins et la présentation de la der de couverture. Elle prend le soin de démontrer qu’elle est loin d’être un faire-valoir, la fille de l’opposant qu’on utilise. Et dans la dernière partie de ces bonnes feuilles, elle y va de son grain de sel pour défendre le patron Karim après les ravages du livre de Abdou Latif Coulibaly sur la gestion de l’Anoci. Pour elle, le doute quant à la bonne gestion de l’Agence ne fait pas partie de son vocabulaire?: c’est un satisfecit total. Ce qui pour l’instant est loin d’être le cas pour cette tentative d’opération de charme de Karim, via Amy Diouf, car, il y a trop de maquillage. En attendant d’apprécier entièrement l’ouvrage.
lequotidien.sn

ImageLE NOYAU DUR
Le directeur Exécutif m’a donné pêle-mêle de grandes orientations?: il n’attend pas de moi que je sois un simple agent d’exécution, je dois être capable d’initiative et en particulier je dois coordonner, organiser, formaliser les idées qui sont les siennes.
Je sors de ma première réunion avec une mission?: lui proposer un agenda de réunions thématiques préparatoires organisées à partir de la liste de secteurs qu’il vient de m’indiquer. De quoi s’agit-il?? Les grandes lignes sont?: l’énergie, les transports, la communication et la téléphonie, l’eau, l’assainissement, la santé…POINT?! (…)
Une fois la surprise passée, je commence à organiser mes sens. Je ne suis pas une débutante.?J’ai été la Directrice adjointe de la filiale sénégalaise d’un grand groupe français, coté en bourse. Interface avec le directeur des filiales basé à Paris, j’ai l’expérience des relations internationales, de la négociation, pour ce même groupe j’ai assuré des fonctions d’ingénieur commercial… J’ai seize années de métier… mes expériences, mon savoir-faire, ceux-là même qui m’ont valu ce poste, c’est le moment de les exploiter. (…)
Je viens de comprendre le sens de ma mission. Je dois assurer un haut niveau de professionnalisme dans un environnement exigeant qui demande une parfaite confidentialité et devenir la «personne ressource». (…)
Au terme d’acrobaties de toutes sortes, j’ai réussi finalement à rassembler toutes les personnes-ressources pour une première réunion constructive.
Il s’agit d’évaluer l’existant en matière de couverture téléphonique et au demeurant, de définir les objectifs à atteindre dans ce domaine afin de s’assurer du succès du sommet. Experts sectoriels, représentants des opérateurs… nous sommes quinze à assister à cette première réunion dans une salle qui peut contenir quarante personnes, une salle imposante, froide et austère, enveloppée de la solennité qui convient aux lieux officiels, une salle que  fréquente le président de la République..
Certains d’entre nous ne se sont jamais vus. Si j’ai déjà rencontré le président de l’Agence, à qui j’ai été présentée dans le bureau du Secrétaire général de la Présidence, c’est la première fois que j’ai le loisir de l’observer de près. Pour certains, on se découvrait pour la première fois tandis que d’autres n’avaient encore jamais rencontré nos interlocuteurs auparavant.
Habillé d’un vêtement sénégalais pour la tradition mais la «demi-saison» pour la modernité, vêtement au goût du jour, blanc avec de la broderie or pâle sur les lisières comme pour marquer un territoire?; la mâchoire serrée sous des pommettes saillantes et les cheveux coiffés de prés qui dessinent un front dégarni, signe de cérébralité?; regard  malicieux qui semble percer, lire nos pensées?; le nez aquilin?qui donne à son visage un air de perspicacité, Karim plein d’attente, serre au fur et à mesure, les mains qui se tendent au dessus de la table ovale de cette salle de conférence, parfaitement équipée que le protocole  a mis à notre disposition.
Cette première réunion m’a permis de me faire une idée plus précise sur l’Agence et sur ce que je faisais là et sur lui, une envie d’en savoir davantage. (…)
Nous existions de par un logo qui venait tout juste d’être créé, de par une signature, celle du président de la République qui nous a sortis du néant par un décret, de par une image, celle d’un cadre supérieur de la City de Londres, le fils et conseiller du président de la République, et celle d’un grand commis de l’Etat, le Secrétaire général de la Présidence.
Le premier petit groupe informel qui se chargera de la réflexion préalable est le fruit de la rencontre du public et du privé dans ce qu’ils ont de meilleur, une symbiose.
Jeunes et déjà expérimentés, Karim Wade, Abdoulaye Baldé, Aminata Niane, Directrice générale de l’Agence des grands travaux de l’Etat et chargée de la promotion des investissements au Sénégal, s’appuyant sur un groupe cosmopolite mais motivé, bras armés d’un départ peu évident, Habib Mbaye, conseiller financier du président de la République, Cheikh Diallo, journaliste et conseiller en communication, Cheikh Ibrahima Gaye, cadre de banque et porte-parole, Amy Diouf, ingénieur commercial et enfin, Abdoulaye Racine Kane, un expert de l’organisation au service de l’Etat, tous, nous avons décidé de rouler ensemble vers ce défi.
Ce n’est pas encore l’équipe de l’Anoci, seuls resteront dans l’équipe finale Cheikh Diallo, Cheikh Gaye et moi – même que viendront rejoindre plus tard un certain nombre de personnalités. Pour le moment toutefois, nous sommes la vitrine de la future Agence et quand Karim partait en rendez-vous à l’extérieur ou quand il devait rencontrer de hautes autorités, il se plaisait de demander à toute l’équipe de se joindre à lui. (…)
Ce matin du 05 octobre 2004, c’est le maire de Dakar qui nous reçoit dans ses bureaux. Pourquoi devrions-nous déplacer toute une équipe pour le maire, surtout qu’avec la décentralisation nous avons maintenant des maires de commune d’arrondissement?? Aujourd’hui nous avons les maires de Niaye-thioker, de Grand Dakar, de Niary Tally, et autres dans Dakar. Ce qui, dans la perception populaire et sans les dévaloriser, leur a fait perdre un peu de leur lustre. Nous avions pourtant reçu, rencontré, invité et préfets, et gouverneurs, colonels et généraux, ministres et Directeurs généraux, qui avaient répondu à nos invites.
Mais Pape Diop était un super maire. Nous avons accepté d’aller à sa rencontre parce qu’en plus d’être maire de Dakar, ce qui était un symbole vu que c’est Dakar qui accueille le sommet de l’Oci, Pape Diop est président de l’Assemblée nationale, donc personnalité politique de tout premier plan et deuxième personnalité de l’Etat surtout. (…)
Nous avons été accueillis par le Directeur de cabinet du super maire qui nous installa, avant l’arrivée de Pape Diop, escorté de Mourade Diéye Guèye, son Secrétaire général et de Serigne Lèye Thioune, directeur de l’Aménagement urbain. Il est vrai que ce super maire ne s’est pas contenté de s’entourer que de politiciens, mais il est allé chercher les compétences techniques dont la mission est de produire des idées autour de concepts à mettre en œuvre. Un Mba et un polytechnicien,  qui pouvaient traduire sa vision, la vision d’un maire pour la cité.  Il a tenu à mettre la solennité mais aussi la simplicité dans l’accueil qu’il nous a réservé. Il nous a reçus dans la salle d’apparat et a même poussé l’hospitalité jusqu’à offrir la présidence de séance à Karim. (….)
Plus j’écoutais les interventions, plus je me rendais compte du rôle important et primordial que devra jouer la mairie dans sa transversalité et pour le challenge qu’elle aura à relever à bien des niveaux pour donner de Dakar son image la meilleure, sa véritable image. Et cette réunion qui s’est déroulée dans une ambiance conviviale mais efficace et constructive me laissait entrevoir assez nettement les perspectives pour les objectifs assignés à la mairie.
Pape Diop nous a raccompagnés en fin de réunion?; nous étions en pose pour la photo de famille et avant que le photographe n’immortalise ces instants, la voix de Karim m’interpella:
– Mademoiselle Diouf, j’ai lu tous vos documents ainsi que tous vos comptes rendus et je voudrais profiter de cet instant pour vous féliciter en public de l’excellent travail que vous faites. On se retrouve tout à l’heure au Palais.
Félicitée publiquement et devant le super maire?! Cette appréciation à haute voix de l’autorité, formulée devant un tel auditoire, m’alla droit au cœur et me confortât dans l’idée qu’il faille toujours s’appliquer à bien faire. Ce qui m’obligeait à me remplir les accus pour très longtemps.
C’est ainsi que Karim nous a toujours appris à ne pas dire «ce n’est pas possible?!» et, pour y arriver, il nous rivait dans des réunions de coordination interminables où il nous exhortait à aller au fond des détails. Une précision n’était utile pour lui que revêtue de petits détails nécessaires et une rencontre de cultures administratives et professionnelles du privé devrait déférer, de manière lucide, à un résultat concret. Il imprimait ainsi une direction aux réunions.
Sa méthode du management nous appelait au dépassement. Et Karim a su tirer le meilleur de nous. Il a réussi, pour ainsi dire, à nous formater et à nous conduire à respecter des règles que nous reconnaissions nous-mêmes. Son intelligence a été de comprendre qu’il pouvait nous appeler au dépassement. Et nous nous sommes dépassés, et nous-mêmes nous nous découvrions des qualités insoupçonnées. Cette forme particulière de sa générosité naturelle appelant la générosité en retour, nous nous donnions sans compter, en temps et en effort.
Autant Karim versait dans le détail, autant Abdoulaye Baldé était dans le concis, les deux faisant l’équilibre.

MIRAGE

Tout le monde s’accorde à dire qu’une ambition, c’est forcément des moyens et ces moyens-là, il faut soit les avoir sous la main, soit, aller les chercher. D’où l’absolue nécessité, quand on n’en a pas, de convaincre ceux qui en détiennent.
Etait-ce à dire qu’il nous fallait courir  les 57 Etats membres de la Ummah islamique? Auquel cas on savait que c’était parti pour un marathon interminable. Ou simplement fallait-il convaincre quelques partenaires privilégiés qui croient au Sénégal et qui avaient joué un rôle déterminant pour son choix??
L’Arabie Saoudite, le Koweït, les Emirats Arabes Unis, le Qatar, le Maroc, la Libye, les nombreux amis du Sénégal dans le Golfe sauraient probablement nous apporter des réponses actives aux besoins en ressources de nos ambitions.
J’étais surprise devant cette page de garde en couleur bardée de cachets (Confidentiel, Secret…) qui en marquait le caractère et la haute importance, scellée par la tête d’un lion emblématique qui semblait vouloir m’intimider et m’exhorter à un devoir de réserve.
Ces quelques notes télégraphiques sur un parchemin ou un bloc-notes, je n’en sais rien, déclinant les possibles axes de prospection, étaient du ministère des Affaires étrangères. Quelques lignes confidentielles, surlignées au stabilo-jaune, un diplomail.
Forme de correspondance sécurisée par voie électronique qu’avait choisi d’utiliser le ministère, organe de l’Administration générale de l’E­tat, pour impulser les actions de l’A­gen­ce à l’extérieur et pour une organisation cohérente de ses déplacements.
Sa vocation spécifique, sa mémoire, son expérience des grandes con­férences internationales lui confèrent d’autorité d’en assumer la di­men­sion internationale et ainsi d’ê­tre le partenaire stratégique de l’A­noci.
Un tableau,
Section et chapitre?; intitulé?; crédits demandés et observations,
Un alignement de colonnes dont le contenu, définissant des activités à réaliser et justifiés en moyens financiers, accusait un solde…, qui comme le ressac emportait mes rêves.
Oui, un rêve,
L’Agence de l’Oci n’a pas fait rêver que de l’extérieur, de l’intérieur, elle nous a fait aussi rêver. Je venais de prendre conscience que nous n’avions qu’un budget de fonctionnement.
De par ce document que j’avais devant les yeux je venais de comprendre que les ressources que les bailleurs de fonds mettaient à la disposition du Sénégal étaient gérées directement par le ministère de l’Economie et des Finances qui en avait au préalable négocié et signé les accords de prêt et que les fonds étaient directement gérés par le Trésor public. Ce qui répondait parfaitement aux exigences de transparence que s’étaient fixé les dirigeants de l’Agence.
Ce même budget n’est ni fixé par le président ni par le directeur exécutif de l’Agence, mais il l’est par un con­seil de surveillance dont les membres ne sont pas des obligés du management mais sont des mem­bres représentatifs des corps de métier impliqués et élargis à la société civile et même quelquefois à la plus vocale et la moins complaisante, la «troïka des râleurs» (Rad­dho, Forum civil, Ordre des architectes).
Le budget devait être opérationnel et rattaché à un programme d’exécution, et «comble de tout», sous l’autorité d’un cabinet de contrôle de gestion externe à l’Agence.
Charge de la fonction contrôle de gestion, cahier des charges pour l’Oci, règles de transparence édictées, gestion rigoureuse des fonds indispensable, ressources exclusivement utilisées pour l’exécution de la mission, quelques groupes de mots soulignés, des annotations en mar­ge dans une écriture dite de médecin pour compléter quelques phrases, ont fini, à la lecture des termes de références pour la réalisation d’une mission de contrôle de gestion de l’Agence, de m’instruire sur les attentes, la nature et les objectifs de cette dite mission.

15 Commentaires

  1. Biaye, Combien Cette écrivailleuse t’as payé?
    Tu me déçois Biaye avec les fleurs que tu jettes
    à cette dame à la plume minable.
    Biaye, c’est quoi un « titre qui accroche? Je ne savais pas du tout
    que tu es un « critique littéraire »!

  2. Biaye, le récit de cette dame est basé sur un style trop insipide!
    Rien qu’en lisant ces lignes,on s’aperçoit que cette dame n’a pas le requis
    pour écrire une lettre. C’est scandaleux de voir un dirpub d’un Journal tresser
    les lauriers à une auteure d’une paperasse bonne à jeter à la corbeille à papiers!

  3. Le patriote, Biaye ne lui jette pas des fleurs. Il fait juste de l’ironie. Quant aux lignes que je viens de lire, elles ne répondent en rien aux critiques sur l’ANOCI. Wax Lene Tchi Ali Kalath Gui…

  4. Je pense que patriote doit apprendre à lire avec le cerveau ou simpleemnt aller apprendre le français. Si on lit bien Biaye on saura qu’il se limite à publier ces « bonnes feuilles » tout en montrant le caractère complaisant flagrant de cette fille qui cherche à se montrer impartiale, simplement professionnelle, alors qu’elle gere son pain tout court. Le titre est accrocheur car « Une intruse au palais » ne laisse personne indifférent. Et à l’intérieur à la lecture du texte ma première interrogation c’est qui c’est l’éditeur et je serais même prêt à parier qu’elle aura fait de l’auto-édition, en tout cas un éditeur ambitieux et sérieux ne s’intéressera pas à ce torchon si on en juge ces « bonnes feuilles » qu’elle a elle même selectionné pour sa pub.
    Cette production littéraire m’attriste au regard du niveau dont mme se réclame(ingénieur) car j’ai l’impression de lire une chargée de mission qui répond aux journalistes et autres critiques de l’ANOCI

  5. Trop de fautes. Celle-la peut bien etre promue parce qu’elle est un peu plus nulle que Karim. C’est un critere essentiel pour decrocher un poste en Wadeland. Faire autant de fautes de grammaire, de conjugaison, de syntaxe et j’en passe, dans un texte aussi court, est simplement lamentable. La mediocrite a trouve son prince, il s’appelle Karim Wade. Mais ma soeur t’as pas dit ce que t’as fait pour etre embauche en fait.

  6. barh et Diery, la présentation faite par Biaye à la une même du journal « Le quotidien relève de la pub. Allez voir le quotidien avant de verser dans le radotage
    en défendant le diable de Biaye. Est-ce que vous savez si cette dame a payé ou pas car c’est elle-même qui a pris le soin d’envoyer ce texte présenté par ce Dirpub. Combien de gens ont été censurés par Le quotidien à la veille de la publication de leurs livres? C’est de la pub,que vous le veuillez ou non!

  7. Le patriote! en quoi le fait de relativiser tes critiques que je trouve une fois de plus INFONDEES serait du radotage??? Sais-tu ce que cela signifie de radoter? Certainement pas? Si tu as des comptes à régler avec le « Quotidien » ou avec son directeur de publication c’est ton problème mais tu ne nous feras pas lire ou dire ce que nous n’avons pas vu…. Un peu d’honnêteté intellectuelle tout de même!

  8. Ah qu’est-ce que l’argent ne lui ferait pas faire celle la?
    Trop ambitieuse, elle profite de la nullité de Karim pour se positionner. Elle est fiere d’etre fils d’un Maire, mais malheureusement pour elle, M. Le maire de Kaolack, etait Professeur de Mathematiques pendant longtemps, alors qu’elle etait commercante de vetement, faisant le trajet Paris-Dakar, tous ses proches le savent. Elle n’a eu jusque la que des poste temporaires, et essaie de se rendre permanente et voyante sous le regime de Karim. On vous souhaite bonne chance madame.

  9. Quand j’ai entendu que la fille de Madieyna a publié un livre ,j’ai été vraiment heureuse en tant que kaolackoise, mais deception ne peut pas etre trop grande quand j’ai lu ces barabaras. Por Dios qui a publié ce livre

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