L’histoire réserve toujours des tournants exceptionnels. Hier, ils étaient des centaines de milliers de femmes et d’hommes en mouvement vers Bastille, solidarités humaines dressées, silencieuses et compactes, comme pour célébrer un moment d’universalisme.
Ni slogan, ni drapeau, ni discours, ni insigne, juste le déploiement infinie de l’idée forte que nous pouvons vivre à la fois différents et unis.Ils étaient là, de tous les pays, de toutes les races, de toutes les nationalités, de toutes les cultures, de toutes les confessions, de tous les âges, de tous les sexes, de toutes les croyances, de toutes les langues, de toutes les conditions et de toutes les positions. Ils étaient là, massés, fermes et tendus mais joyeux dans l’unité, pour conjuguer les lettres d’une humanité réconciliée avec l’impératif primordial de démocratie et de paix, de solidarité et de dignité.Nous ne sommes rien, si nous n’avons pas la capacité de nous dresser contre l’inique et l’injuste, contre les inégalités et les exclusions. Et en un certain sens, le terrorisme et tous les extrémismes illustrent une violente idéologie de cristallisation et de crispation, sectaire et meurtrière.Ils étaient là, debout et actifs, contre le terrorisme et tous les extrémismes, porteurs d’une grande idée de paix, de tolérance et d’ouverture pour célébrer tous les Charlie, tous les morts de Vincennes et de Montrouge, mais aussi tous les morts du Nigeria et du Mali, de World Trade Center et du Kenya, de la Palestine et de l’Irak, les morts victimes de tous les fanatismes, de partout, de toujours.Au-delà de la diversité, au-delà des identités, au-delà des divergences et des différences, au-delà des passés irréductibles et des altérités au présent, ils étaient là, cet après midi du 11 janvier 2015, à l’appel de la liberté et du désir profond de l’humanité à habiter sur la même terre où, comme le dirait Mandela, tout le monde a sa place.Ils étaient tous là, représentants de la vraie humanité, l’humanité vivante, l’humanité unie dans l’acceptation de sa diversité et qui sait que nous n’avons certainement pas le même passé mais, selon le beau mot de Cheikh Hamidou Kane, nous sommes condamnés à construire, «rigoureusement le même avenir».Il était donc important et juste que le Président Macky soit là, ce 11 janvier 2015, dans la capitale française pour conforter et partager ces principes et valeurs au cœur de son projet politique : la démocratie et la paix, le respect de la diversité et la solidarité.
El Hadj Hamidou KASSE
lequotidien.sn
Franchement vs ne compreniez rien
Thierno, il a bien compris. Il défend tout simplement ses dividendes. La malhonnêteté intellectuelle est une vertu au Senegal
Vraiment pas honte ce Monsieur ..vouloir defendre l indefendable .vous faites honte a votre profession .tout ça just pour faire plaisir a Macky .en fait c est pour des sous!!!
Le texte le plus nul que j’ai jamais lu venant de ta plume…Comme quoi, quand on essaie de justifier le ridicule, on finit par le devenir. Basta…
Mr. Kasse vraiment tu es passe a cote. Avez vous vu slogan ou entendu quelqu’un mentionait les acts de terrorismes en Palestine, au Nigeria, ou en siry? les caricatures qui ont valu a charlie cet attack etes portes hauts. Ce fait est diametralement oppose a ce que tu as avance dans ton article.
L’intolérance est mère de tous les dangers. Les fanatiques de tous bords sont un danger pour toute société. M. Kassé fait l’apologie de la tolérance; tant pis si vous n’y comprenez que dalle… Le Président Sall a fait cette marche en mon nom. Les Kouachi et Coulibaly ont tué en leur propre nom: Pas en mon nom