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Dakar-Plateau, la pluie surcharge le travail des balayeurs

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– La Place de l’Indépendance de Dakar reprend son animation en milieu de journée, rendant pénible la tâche des agents du nettoiement qui ont reçu une surcharge de travail avec les dernières pluies tombées sur la capitale sénégalaise.

Les bouchons se forment et les bruits de moteurs se mêlent aux klaxons des automobilistes. Cette ambiance s’ajoute à la peine des techniciens de surface dans leur travail quotidien de maintien de la propreté de la capitale sénégalaise.

Pantalon blue-jean, casquette et blouson à l’effigie de son employeur, El Hadji Diop tient un balai à la main et procède au nettoiement des lieux. Son travail prend de l’ampleur à cause de la pluie qui tombe sur les ordures.

A l’instar de ses collègues de service, ce jeune technicien décrie ce lourd travail pendant l’hivernage. En cette période de l’année, les ordures sont nombreuses et pénibles à ramasser et à évacuer.

Personne ne veut garder la moindre ordure chez soi ou dans son lieu de travail. ‘’Les ordures sont systématiquement mises dehors et de manière plus fréquente’’, précise cet agent d’une société de nettoiement.

Au lendemain d’une pluie sur Dakar, les ordures jonchent les rues et les eaux ruissellent. ‘’Ces immondices deviennent lourdes et difficilement nettoyables, contrairement à la saison sèche’’, poursuit-il.

Dans un parking bondé, un autre technicien qui a requis l’anonymat, collecte les ordures qui débordent le bac d’à côté. Il peine à le faire. Le vent a fini de disperser les sachets en plastique et les papiers à la volée.

Cependant, le travail des techniciens de surface est relativement plus aisé à Dakar-Plateau qu’ailleurs dans la capitale, où la densité de la population et les volumes d’ordures produites sont plus importants.

‘’Le travail au Plateau est moins pénible’’, confie-t-il, un brin joyeux. ‘’On se plaint moins ici par rapport aux cités résidentielles’’, se réjouit-il, signalant que le centre-ville est plutôt un quartier administratif et d’affaires.

‘’Ici, fait-il remarquer, les gens viennent pour travailler contrairement aux quartiers comme Fass, Médina, Gueule-Tapée et la banlieue, des zones populeuses.’’

De son côté, El Hadji déplore néanmoins l’indiscipline de certains passants et leur manque de considération à l’égard des agents du nettoiement. ‘’Nous sommes parfois confrontés à des gens ivres ou aux clochards’’, dit-il.

Selon lui, ces derniers éparpillent ou jettent par terre les ordures déjà ramassées. ‘’Quand ils sont à la recherche de quelque chose à manger, ils peuvent être violents à notre endroit’’, fustige ce père de deux enfants.

Avant de débuter son travail, cet employé se sent déjà fatigué par le trajet qu’il effectue pour rallier le centre-ville. ‘’Je quitte très tôt Tivaouane-Peulh pour commencer le travail à 6h30’’, rappelle-t-il. Son service prend fin à 13h30.

DD/SAB
aps.sn

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