«Avec notre ‘vaste’ programme Suxali Senelec, de production, de transport et de distribution d’électricité, il n’y aura plus de délestages en fin 2006». Ces propos de Samuel Sarr, alors directeur de la Senelec, devenu ministre de l’énergie, sont assez symptomatiques de l’état de déliquescence dans lequel le régime d’Abdoulaye Wade a plongé le Sénégal. Après dix ans d’exercice du pouvoir, les coupures intempestives d’électricité sont encore d’actualité, malgré les promesses d’ivrogne d’un ministre indigne de l’énergie. Retour sur la chronologie d’un mensonge d’Etat.
« On a beau dissimuler ses excréments au fond de l’eau, ils finissent toujours par remonter à la surface. »
S’il y a une personne qui se fout royalement de la gueule des Sénégalais, c’est bien Samuel Sarr, dont on ne comprend toujours pas, ce qu’il fout encore à la tête de la société d’électricité. A moins que celui qui l’a promu à ce poste et tarde à le virer, ait intérêt à ce que ce pirate et contrebandier de l’électricité, qui joue avec le porte-monnaie et la sécurité des Sénégalais, ait été nommé à ce poste dans le seul but de préserver des intérêts dont personne n’ose parler ouvertement. En quittant la direction de la société d’électricité, l’opinion pensait, que Samuel finirait ses jours en tôle, après que les parlementaires ou personnes