Le Sénégal fait face à un déficit énergétique sans précédent. Pour l’heure, plus de 140 mégawatts sont retirés du réseau électrique. Une première dans le pays qui connaissait jusque-là des pics de délestages de l’ordre de 30 mégawatts.
C’est d’abord l’Arabie saoudite qui annonce les premières perspectives d’appui à la résorption de la crise énergétique que vit présentement le Sénégal. Une mission d’investisseurs saoudiens conduite par Saud Al Moheisin le patron du fonds saoudien de développement séjourne d’ailleurs depuis le mercredi 14 juillet 2010 à Dakar et a été reçue par le Premier ministre. Pour mettre fin au calvaire des populations et des entreprises sénégalaises, les Arabes sont prêts à mettre à contribution leur fonds de développement qui a déjà injecté 4 milliards de dollars (environ 1 840 milliards de francs Cfa) dans 73 pays du monde entier dont les pays membres de l’Organisation de la conférence islamique (Oci). Le Sénégal compte énormément sur ce fonds aux moyens colossaux qui supporte et garantit tous les investissements arabes en dehors du territoire saoudien. Les Saoudiens proposent des produits pétroliers comme le fuel, le diesel ou le gaz .Tout le contraire du Maroc qui est plutôt un pays africain pionnier en matière d’utilisation des énergies renouvelables.
Une situation déplorable
Le royaume chérifien est aussi appelé au chevet du Sénégal pour apporter son expertise dans la promotion d’énergies propres comme le solaire ou l’éolienne. D’ailleurs la société nationale d’électricité (Senelec) a un projet de centrale électrique d’une capacité de 30 mégawatts qui va fonctionner au tipha, une plante aquatiquem et qui va démarrer ses activités d’ici fin 2010.
En attendant, le pays est plongé dans le noir avec un retrait du réseau de plus de 140 mégawatts. Un précédent historique qui s’explique, selon la direction de la Senelec qui s’est confiée aux Afriques, ‘par la détérioration de plusieurs grosses machines’. Une situation déplorable qui est due à un combustible de très mauvaise qualité acheté via le budget de 21 milliards de francs Cfa dégagé par l’entreprise d’électricité lors de la toute dernière Coupe du monde de football. La situation est tellement intenable que la Senelec s’approvisionne désormais depuis quelques jours à la Société africaine de raffinage (Sar) pour couvrir ses énormes besoins en fuel. Le calvaire des entreprises n’en est que plus accentué. Le syndicat professionnel des industries et des mines du Sénégal (Spids) évalue à des milliards de francs Cfa le lourd tribut que paient les entreprises avec ces ruptures ininterrompues de la fourniture de l’électricité. La société d’électricité qui annonce, pour fin juillet 2010, le retour à la normale ne semble pas mesurer l’ampleur de la tension sociale qui électrise l’atmosphère. Des manifestations anti délestages ont fait un mort ce mercredi 14 juillet à Yeumbeul, dans la banlieue dakaroise.
(D’après Les Afriques)
walf.sn
le probléme de la sénélec qu on le dise ou pas est uniquement gestionnel.
ce n est pas un souci d’argent. Pour rappel, plus de 500 miliards ont été injecté depuis l’alternance et les délestages n’ont jamais été aussi désastreuses.
depuis 6 ans le Sénégal n’a pas connu une croissance economique de plus de 5% et la seule cause de ce recul de la croissance est tout simplement lié au délestage de la sénélec. c’est celà la vérité.
je ne suis pas un technicien dans ce domaine mais il est évident que le sénégal à un avenir réel dans le secteur de l’énergie solaire. Nous avons du soleil 365 j/365j et les habitations, en majorité , sont des villas avec toitures donc pouvant accueillir des panneaux photovoltaiques. ces panneaux peuvent permettre à une villa d’économiser plus de 60% de sa consommation d’éléctricité c’est à dire quand vous avez une facture de 100 000 f cfa , avec ce systéme votre facture peut vous revenir à 40 000 f cfa seulement.
Et l’état à l’obligation d’accompagner ce systéme par le biais des partenaires au dévéloppement et des établissements financiers au sénégal mais il le fera pas puisque la sénégal est une importante machine de secours.
De toute facon, les pays qui se respectent sont dans une réelle dynamique de course vers l’énergie verte et le gouvernement sénégalais nous parle de central à charbon.
je regrette, mais avec ce manque de sérieux, nous ne developperons jamais le sénégal.
Amadou Makhtar FALL Yaré
email: [email protected]
le probléme de la sénélec qu on le dise ou pas est uniquement gestionnel.
ce n est pas un souci d’argent. Pour rappel, plus de 500 miliards ont été injecté depuis l’alternance et les délestages n’ont jamais été aussi désastreuses.
depuis 6 ans le Sénégal n’a pas connu une croissance economique de plus de 5% et la seule cause de ce recul de la croissance est tout simplement lié au délestage de la sénélec. c’est celà la vérité.
je ne suis pas un technicien dans ce domaine mais il est évident que le sénégal à un avenir réel dans le secteur de l’énergie solaire. Nous avons du soleil 365 j/365j et les habitations, en majorité , sont des villas avec toitures donc pouvant accueillir des panneaux photovoltaiques. ces panneaux peuvent permettre à une villa d’économiser plus de 60% de sa consommation d’éléctricité c’est à dire quand vous avez une facture de 100 000 f cfa , avec ce systéme votre facture peut vous revenir à 40 000 f cfa seulement.
Et l’état à l’obligation d’accompagner ce systéme par le biais des partenaires au dévéloppement et des établissements financiers au sénégal mais il le fera pas puisque la sénégal est une importante machine de secours.
De toute facon, les pays qui se respectent sont dans une réelle dynamique de course vers l’énergie verte et le gouvernement sénégalais nous parle de central à charbon.
je regrette, mais avec ce manque de sérieux, nous ne developperons jamais le sénégal.
4 milliards de dollars = 2120 milliards CFA pas 1840.
Il y a une difference de 280 milliards !!!!!! qui vont partir dans la poche de Wade et de ces accolites !
M. E .R .D .E !!!!!!
Cela m’étonnerait que les marocains ou saoudiens investissent dans le secteur de l’énergie. Après les mauvaise expérience de l’OCI et d’ASI, ils ne prendraient jamais ce risque,