XALIMA NEWS – Les habitants de Wakhinane-Diamaguene Sicap Mbao peuvent respirer un grand coup. Ils ont été effet débarrassés de la bande de racaille – qui écumait dans le quartier et ses environs – par les éléments en civil du lieutenant de police, Abdou Sarr, en service au poste de police de la commune.
La traque aux malfaiteurs et autres trafiquants de chanvre indien a fait mouche dans la journée du mardi 27 janvier aux environs de 12h au quartier Wakhinane situé dans la commune de Diamaguene Sicap Mbao. Les limiers de la localité ont réussi à casser le lieu de refuge des gangsters doublés de dealers. Ces derniers – qui avaient fini de transformer les bâtiments abandonnés par le fait des récurrentes inondations leur lieu de refuge – se livraient, de jour comme de nuit, à des actes d’agression suivie de vol et de vente de l’herbe prohibée.
Tout est parti des incessantes complaintes des populations de la zone qui se plaignaient des agissements dé lictuels de la bande de gangsters auprès des limiers de la commune. Ceux-ci, en vrais flics stratèges, activent leur réseau d’agents de renseignement, mijotent un plan et débarquent sur les lieux dans un véhicule banalisé. De loin, ils aperçoivent les malfrats qui se refilent des joints de chanvre indien et tirent rageusement des coups avant de rejeter la boule de fumée dans l’air.
Ils écoulent en douce leur stock de cornets de la même variété de drogue et s’adonnent parfois à des actes d’agression sur d’honnêtes citoyens et autres habitants du quartier. Suffisant pour que les patrouilleurs en civil déboulent de leur fourgonnette et font irruption dans la «tanière» des trafiquants de drogue. Ce fut alors la débandade. Les dealers – pris de court – se télescopent à l’intérieur de la bâtisse, passent par les fenêtres et se jettent dans les eaux pluviales stagnantes.
Ils font quelques brasses, sortent des eaux boueuses de la zone marécageuse et se volatilisent dans la nature. Les flics renoncent à la course-poursuite, appréhendent sur place l’un des malfrats, Adama D, et lui passent la paire de menottes. Ils fouillent les lieux et découvrent 22 cornets de chanvre indien, un couteau, un billet de 500 francs et une quantité de 50g de la même variété de drogue en vrac.
Cuisiné, le mis en cause verse dans des explications pour le moins tirées par les cheveux et autres justifications évasives et fumeuses. Il s’emploie à se laver à grandes eaux d’accusations et indique que la drogue saisie par les policiers appartient plutôt à ses compères fuyards. Il ajoute connaître parmi les fugitifs que deux d’entre eux, en l’occurrence, un certain Pathé et Salia.
«Je ne suis pour rien dans cette affaire. J’étais juste venu rendre visite à un ami qui souffrait d’un abcès. On tait au nombre de 7 personnes. Quand les flics ayant trouvé suspects les gens ont débarqué dans le bâtiment, ils ont détalé. Comme tétanisé et dé- passé par la brusque tournure des évènements, je suis resté bouche bée. Ce qui explique mon interpellation. Je ne saurais vous décliner l’identité des fuyards qui sont propriétaires de la drogue.
Ce sont eux qui confectionnaient des cornets et grillaient des joints. Je ne trafique et ne fume pas non plus. J’ai été trouvé au mauvais endroit au mauvais moment», tente de se justifier le présumé dealer doublé d’agresseur. Adama D a été déféré malgré tout au parquet par la police de Diamaguene Sicap Mbao pour association de malfaiteurs et détention et trafic de chanvre indien.
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