Selon Ouestaf , Sénégal, Côte d’Ivoire, Bénin, Burkina Faso, Togo, Mauritanie, Sierra Leone, Nigeria, etc., presque aucun pays de la sous-région n’est épargné par la fuite des capitaux et le placement dans les banques étrangères d’énormes sommes d’argent, qui se chiffrent en millions de dollars pour certains pays, et en centaines de millions de dollars pour d’autres (un million de dollars, au taux actuel, équivaut à plus d’un demi-milliard F CFA). Dans ce cas-ci, la planque s’appelle HSBC, via sa filiale en Suisse.
Au Sénégal par exemple, pays où pourtant règne une relative stabilité politique et une certaines sécurité bancaire, la filiale suisse de HSBC a compté pas moins de 310 gros clients, pour un montant total qui dépasse les 188,5 millions de dollars, selon les documents consultés par Ouestaf ce qui place notre pays au 85ème rang des pays cités dans le SwissLeaks. En outre selon Pape Ismaïla Dieng, journaliste d’investigation, le compte le plus fourni culmine à 35,5 millions de dollars US (20,6 milliards FCFA). Entre 1983 et 2006 près de 299 comptes clients ont été ouverts entre et sont liés à 276 comptes bancaires. En 2006 le nombre de nouveaux de comptes était de 0 mais l’activité de ces comptes n’a cessé de monter. 309 clients de la HSBC en Suisse sont associés au Sénégal. 15% de ces clients ont soit un passeport sénégalais ou sont de nationalité sénégalaise.
La liste de clients compte des hommes d’affaires ou chefs d’entreprises connus, à qui on ne peut rien reprocher à côté des gens qui ont eu maille à partir avec la justice, à l’image du fameux Adel Korban, qui avait été au milieu des années 90 mêlé à une rocambolesque affaire de « fraude douanière » qui en son temps avait largement défrayé la chronique.
Même l’icône de la musique sénégalaise Youssou Ndour, n’a pas échappé à la tentation de placer un moment son argent en « lieu sûr » chez HSBC. Interrogé dans le cadre de ce projet par le Consortium, il n’a pas jugé utile de répondre aux questions qui lui avaient étaient soumises. A sa décharge, son compte a été fermé depuis.
Selon des documents obtenus par le journal français Le Monde, corroborés par une enquête de plusieurs mois à laquelle ont pris part plusieurs grands médias dont Ouesaf News, en collaboration avec le Consortium international du Journalisme d’Investigation (ICIJ basé à Washington), plusieurs personnalités ouest africaines, sont concernées par ses mouvements financiers, en ayant placé d’énormes sommes auprès de la filiale suisse de la banque anglaise HSBC (HSBC Private Bank).
Dakaractu
Si c’est avéré, ce monsieur devrait se terrer et cesser de donner des leçons de patriotisme aux Sénégalais quand cela lui plait ! Ceux qui, en France ont été confondus dans une évasion fiscale, sont devenus comme des parias dans tous les milieux et le respect et/ou l’admiration que leur témoignaient leurs compatriotes, fond au fil du temps comme neige au soleil, qu’ils soient hommes d’affaires, chanteurs et autres, c’est pareil ! Quand on est un bon citoyen, on ne se livre jamais à ce genre de micmac pour ne pas s’acquitter de l’impôt sur les revenus comme sur les bénéfices des Sociétés, sinon ce serait trop facile ! Avec quel argent les Etats modernes et à régime basé sur la solidarité, construiraient-ils des hôpitaux modernes, des écoles et Universités ? Avec quel argent soutiendraient-ils les plus démunis, si chacun se livrait à ce jeu dégueulasse ? Attendront la réaction du Fisc qui se fera le devoir d’ y- voir clair, comme le font les Français depuis plus de dix ans ! Si ceux qui ont beaucoup d’argent fraudent, qui va aider les pauvres ? Monsieur Youssou N’dour sera banni, quel que soit son mérite par ailleurs, tout est par terre, à moins que ce soit faux, mais le monde enquête depuis plus de deux ans sur ces affaires !
En ce qui concerne les Libano-Syriens du Sénégal comme du reste de l’Afrique Noire, ils ont toujours pris les pays de Nègres comme leurs vaches à lait, et ce depuis plus de 80 ans ! Sous le Président Abdou Diouf, tous les étrangers, Européens en général savaient où aller, dans Dakar pour se faire remettre du CASH contre un chèque que les Libanais envoyaient à Paris, Monaco et au Luxembourg ! Quand j’en ai parlé à des autorités Sénégalaises devant mes amis Français qui faisaient une opération, la réponse fut : Mais monsieur, cela dure depuis longtemps ! Nous étions en 1990 au centre ville de Dakar ! Nous sommes des idiots qui nous sommes laisser marcher sur les pieds depuis des siècles !