L’expert comptable et ancien administrateur provisoire de Dp World reste convaincu que le compte de Singapour attribué à Karim Wade existe bel et bien. Alboury Ndao a affirmé, hier à la Cour, que les 47 milliards FCfa ont été transférés, sans pouvoir fournir la moindre preuve de ses déclarations.
Disparu depuis qu’il avait découvert le compte de Singapour dans lequel Karim Wade avait dissimulé 47 milliards FCfa, l’expert comptable et ancien administrateur provisoire de Dp World, Alboury Ndao, est réapparu, hier. C’était à la barre de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). Malgré le tollé que ce compte a suscité, Alboury Ndao ne varie pas dans ses positions. Il reste convaincu que Karim Wade est le titulaire exécutif de ce compte ouvert à l’Industrial and commercial bank of China limited/Singapore branch (Icbc-Singapour) au nom de African holding service Guinée-Bissau, une filiale de Ahs. A l’annonce de l’existence de ce compte, Karim Wade avait demandé à ce que cet argent soit rapatrié au Sénégal. Et comme pour échapper à ce piège, Alboury Ndao trouve un autre subterfuge : «L’argent a été transféré.» Alboury Ndao tire ces informations de ses sapiteurs (des gens spécialisés dans la traque des délinquances financières). «Il y avait de l’argent dans le compte de Singapour, mais cet argent a été transféré. Depuis septembre 2014, on a eu l’information que les comptes ont été vidés. Jusqu’à aujourd’hui, on n’a pas reçu de feedback (retour d’informations). Dubaï Céramique aurait transféré un montant déterminé dans une banque de Dp World», a-t-il insiste devant les juges.
A la question de savoir qui a transféré cet argent et où ? L’expert comptable dit se référer toujours à ses sapiteurs. «Mes sapiteurs m’ont confirmé que ce compte a été vidé. On n’a pas les moyens pour diligenter la destination de ces fonds. Les données ont été effacées à Dp world Dakar. Les e-mails du Directeur général qui a été dessaisi ont été effacés. Dp World Dakar est détenu à 80% par Dp World Sénégal. Cette société est contrôlée par Dp World Africa. Dp World Fez est le principal actionnaire de Dubaï Céramique. Cela ne participe pas à une transparence», a justifié l’expert. Alboury Ndao est revenu sur la création de ce compte qu’il attribue à Karim Wade. «La société Ahs Guinée-Bissau, enregistrée aux Iles Vierges britanniques, a ouvert un compte à la date du 7 décembre 2011 à l’Industrial and commercial bank of China limited/ Singapore branch (Icbc-Singapour). Ce compte bancaire appartient à 100% à Karim Wade. Il est au nom de la société, sous le numéro Thunder 2011. A la date du 26 avril 2013, le solde du compte était de 93 726 204 millions de dollars Us soit près de 47 milliards FCfa», a-t-il persisté. Dans les détails, il trace les mouvements de cet argent où des entrées et des sorties ont été notées. «Tahibou Ndiaye a reçu 1,760 million de dollars, soit 825 millions FCfa. Pape Mamadou Pouye a reçu le 15 décembre 2011 2,350 millions dollars (1,292 milliard FCfa) et Bibo Bourgi a reçu 2,430 millions de dollars (1,336 milliard FCfa)», a précisé l’expert comptable.
«J’ai fait l’objet d’une campagne de dénigrement des journalistes entretenus par Dp World»
Alboury Ndao a longtemps gardé le silence, mais il a souffert. La plainte de Karim Wade et de ses avocats contre lui pour faux et usage de faux en écritures privées et escroquerie (le dossier est pendant en justice), a révolté l’ancien homme fort de Dp World. Son interrogatoire a pris les allures d’un règlement de comptes avec Karim Wade. Comme à l’accoutumée, les journalistes ont bon dos. Et certains n’ont pas échappé à la colère de l’expert. «Je n’ai pas commis de crimes qui puissent justifier ces attaques. J’ai fait l’objet d’une campagne de dénigrement de certains journalistes entretenus par Dp World. Ils ont donné des informations pour mener une campagne de dénigrement», a fulminé Alboury Ndao. Nonobstant, on a cherché. On n’a pas peur de dire qu’on a cherché. On a cherché, mais on a rien vu. Les avocats m’ont servi une fin de non-recevoir. On n’a même pas pu diligenter la partie croustillante de notre investigation. C’est-à-dire, voir ce qui se cache derrière ces sociétés», a dénoncé l’expert. Alboury Ndao est revenu sur la gestion des sociétés des prévenus.
«Il y a une erreur de frappe dans le rapport»
L’expert a aussi indiqué que Dp World a effectué deux versements dans le compte d’Ahs Guinée-Bissau. «C’est 15 millions de dollars (7,5 milliards FCfa). Notre mission se limite à collecter ces informations et à les valider. On n’a pas le pouvoir d’aller chercher ces informations. Ce sont nos informateurs qui nous ont dit que ce compte d’Ahs Guinée-Bissau appartient à Karim Wade. Quand on a reçu ces informations, on a procédé au contrôle et à la vérification. On a confirmé que les éléments étaient bons. Mais je n’ai aucun document justifiant ce versement», a avoué Alboury Ndiaye.
Sous le feu des questions de Mamadou Pouye, tel un enquêteur, qui l’a pratiquement cuisiné, Alboury Ndao s’emporte et passe à l’aveu. «Je ne saurais confirmer si Ahs Bissau est différente de celle qui opère à Bissau. Il y a une erreur de frappe dans le rapport de mes sapiteurs. J’ai reçu mon rapport de mes sapiteurs. C’est la première fois que je fais ce genre de recherches. Je ne vois pas en quoi le fait de faire appel à des sapiteurs pose un problème. Mon rapport n’est pas bidon. Il a fait l’objet d’une commission rogatoire internationale», a expliqué Alboury Ndao. L’expert a relevé une forte implication de Karim Wade dans le fonctionnement de Dp World. «C’est à l’époque de la mise en demeure. Karim Wade a eu à contacter le Head office de Dp Word, le 17 mars 2013, afin qu’il use de tous les moyens pour ne pas perdre le Port de Dakar. Il a donné des instructions d’intervenir au plus haut niveau. Je défie quiconque d’apporter la preuve contraire», a révélé Alboury Ndao qui soupçonne des liens suspects. En 2013, le régime de Me Abdoulaye Wade était déjà parti.
lobs
Ce n’est ni par sentiment de haine ni par esprit de parti. Ce n’est pas non plus par soif de vengeance. Macky Sall a nourri pendant trois ans la horde de plumitifs du journal « Il est midi » qui ont fait déferler leurs baves injurieuses sur d’honnêtes citoyens et sur moi-même.Macky Sall, qui indiquait lui-même la voie à suivre en s’attaquant à des hommes honorables comme Mamadou Dia et Amath Dansokho. C’est une nécessité qu’arrivés à ce point dans la marche de notre pays, confrontés à des échéances qui seront décisives pour son avenir, nous exigions du leader de l’Apr il en avait lui-même fait une exigence,en convoquant le corps diplomatique accrédité à Dakar dans un hôtel, pour mettre en accusation son prédécesseur à la Primature, en violation flagrante de la PRÉSOMPTION D’INNOCENCE.Nous sommes donc effarés de découvrir que pendant qu’Idrissa Seck était inculpé et envoyé en prison, pendant que les missions rogatoires enquêtaient à l’étranger pour trouver les preuves de sa culpabilité, se manigançait un gigantesque détournement de fonds publics sur lequel Macky Sall est aujourd’hui interpellé. Selon l’explication de Macky Sall, l’argent, celui de Taïwan bien sûr, a été restitué et distribué à différents ministres. Une explication qui ne peut pas suffire. Comment a-t-il été restitué, dans quels comptes, par qui, et pourquoi avoir versé de l’argent d’un obscur ami du chef de l’Etat dans des comptes du Trésor, sans aucune loi de finances rectificatives, sans dire dans quel compte cet argent a été viré ? Quel que soit le bout par lequel on prend cette affaire, il s’agit d’un détournement de fonds publics et Macky Sall ne peut pas s’en laver les mains avec ses réfutations CAPTIEUSE.
C’est trop gros pour être avalé et la réponse qu’il donne face à une affaire d’une telle gravité est simplement SCQNDALEUSE!Au même moment, toujours pendant l’arrestation d’Idrissa Seck, se déroulait un autre détournement sur lequel des preuves évidentes ont été fournies, au moins concernant le virement de 26 milliards de francs qui ont disparu dans la nature, qui devaient servir à la construction de villas présidentielles elles-mêmes introuvables. Mais là aussi survient un curieux retournement de situation. Interrogé sur la question de savoir s’il allait convoquer Karim Wade dans les mêmes termes, Macky Sall s’est rebiffé, déclarant que s’il devait le refaire, il demanderait l’avis d’Abdoulaye Wade avant de convoquer son fils, ne sachant pas que « c’était si important ». Monsieur ne se donne aucune limite, sur le chemin de la repentance. Il peut même accueillir Karim Wade dans une équipe qu’il va diriger.
Il s’agit d’une absolution choquante. Et quand même on penserait qu’il en voudrait à celui qui lui a causé tant de souffrances, il dit que non. Le président aurait été « abusé ». Monsieur Sall est donc tombé des grandeurs, par ce qu’il avoue être une maladresse qu’il ne répétera plus. Que n’a-t-il pas ajouté un merci à ses bienfaiteurs puisque de ses propres aveux, il n’est redevable des honneurs qu’il a reçus et de sa haute fortune qu’à la bonté des Wade et à leur générosité.
Soit ! Il doit au peuple qu’il appelle à l’élire, des réponses précises sur ses actes de gestion. Les Wade ne nous aideront jamais dans ce sens, puisqu’ils sont les instigateurs de tous ces scandales. C’est le cas de cette licence attribuée aux trafiquants de drogue de Ndangane Samba alors que Macky Sall était Premier ministre et Djibo Kâ ministre de la Pêche. Idrissa Seck a été interpellé sur sa gestion de la plus violente des façons, jeté en prison, alors que la moindre preuve de sa culpabilité n’avait été produite par ses accusateurs. Il serait donc injuste que l’on se taise devant tant de faits accablants et de mensonges évidents.
A Macky Sall, nous demandons la vérité sur cette affaire. Nous ne pouvons déroger à cette règle sans être injustes. Il louait un modeste appartement à Derklé. Il possède maintenant une radio qui vaut 200 millions de francs, un appartement plus coûteux à Huston, une maison qui vaut un milliard de francs dans laquelle il vient de déménager avec un parc automobile que personne ne possède dans ce pays.
Qu’il nous dise comment il s’est bâti cette fortune colossale en six ans. Nous osons aussi lui demander, lui qui a fait nommer sa sœur à l’ambassade du Sénégal à Paris, son frère à l’ambassade du Sénégal en Chine, son beau-frère au Consulat à New-York, s’il ne souffre pas des mêmes maux dont il accable l’actuel régime. Et que ceux qui ont eu la patience de me lire me disent s’ils ont vu dans mes écrits une volonté de nuire ou un souci de vérité. Qu’ils me disent, dans ce qui vient d’être dit, une seule chose qui ne méritait pas d’être sue par mes concitoyens.
Qu’ils me disent ensuite si un homme qui figure dans un rapport d’une institution comme l’Onel, pour avoir voté de force dans une élection, sans pièce d’identité, qui a fait nommer les membres de sa famille dans nos ambassades et consulats alors qu’ils n’ont jamais été diplomates, qui, parti de rien, s’est bâti une fortune colossale en six ans, ne mérite pas que l’on s’interroge sur ses prétentions.
SOULEYMANE JULES DIOP
M. NDAO, vous devez etre rayé de l’ordre des experts.
Vous avez fait perdre du temps et de l’argent à notre pays.
Quand on a pas des preuves de ce que l’on avance, on se tais.
Vous n’avez aucune pruve que Karim Wade s’est enrichi illicitement. Vous devez le reconnaitre t le laisser partir.
De toutes les facons vous le deites si bien l’OFNAC est la pour vous mais la
M. NDAO, vous devez être rayé de l’ordre des experts.
Vous avez fait perdre du temps et de l’argent à notre pays.
Quand on a pas des preuves de ce que l’on avance, on se tais.
Vous n’avez aucune preuve que Karim Wade s’est enrichi illicitement. Vous devez le reconnaître t le laisser partir.
De toutes les façons vous le dites si bien l’OFNAC est la pour vous mais la CREI aussi. Vous serez traqué au même titre que Karim WADE car, votre patron, Macky Sall a déclaré un patrimoine qu’aucun sénégalais honnête ne peut avoir en 8 ans passé uniquement au pouvoir avec juste un salaire.
Sa Femme aussi sera traqué par la CREI pour expliquer ou elle a eu toutes ces maisons.
on verra bien.
Karim a était courageux dans l’épreuve et aujourd’hui, tous les sénégalais honnête sont d’avis que vous n’avez aucune preuve et que vous l’avez diabolisé à travers des journalistes qui se retrouve aujourd’hui au cœur du pouvoir. je veux nommer, Yakham Mbaye, Latif coulibaly, Jules Diop, Abou abel Thiam… même la TFM se désolidarise maintenant car, vous avez trompé, vous avez menti mais, le Sénégal reste et restera debout. Seule la vérité triomphera.
Vous du PDS et l’APR arrêtez de tirer sur les gens qui ont été au cœur des affaires et qui se prononcent en faveur ou en défaveur de Karim Wade. Ni ces gens, ni ce que vous dites ne nous intéresse. Ce qui nous intéresse c’est le Sénégal et comment nos ressources ont été gérés.
« Ce sont nos informateurs qui nous ont dit que ce compte d’Ahs Guinée-Bissau appartient à Karim Wade. Quand on a reçu ces informations, on a procédé au contrôle et à la vérification. On a confirmé que les éléments étaient bons. Mais je n’ai aucun document justifiant ce versement», a avoué Alboury Ndiaye ».
On se croirait dans un véritable vaudeville ! Le Sénégal est tombé très bas, quand un énergumène de la classe de N’daw a pu mener de hauts Magistrats dans cette galère qui va faire rire partout dans le monde ! Ce monsieur n’emportera pas ses élucubrations au paradis ! Quelle comédie !
« En 2013, le régime de Me Abdoulaye Wade était déjà parti ».
Serait-il interdit à quiconque de donner des conseils à un ami ou à des amis dans une affaire ? Le N’daw aurait-il oublié qu’en 2013, Karim Wade n’était plus que simple citoyen ? Assez , Nous avons la nausée !
j’ai honte d’être sénégalais, pourquoi être si bête et méchant, ce procès est celui de la honte, tout ça pour condamner un futur candidat capable de battre Macky et que ce dernier sache une chose quoi qu’il en soit il sera battu à plate couture en 2017. Mais pourquoi toute cette saleté de méchanceté à l’endroit de Karim que vous a-t-il fait ? oui comme disait l’autre, nous avons la nausée, j’ai envie de vomir.
A Macky Sall deux issues: le ridicule ou la dictature. Et quelque soit ce qu’il aura choisi, le ridicule est déjà flagrant avec cette pièce de théâtre de sa CREI. En tout et pour tout la CREI de Macky n’a fait que ridiculiser le Sénégal. L’option que Macky jugeait facile, peut être par les conseils de ses ignares conseillers en communication, s’est avéré être un véritable fiasco.
– Le jugement de Karim par une juridiction qui n’existe pas (non listé parmi les juridictions du Sénégal, alors que les CAE dernières nées l’ont été).
– Le refus de Mimi Touré d’être jugée par autre chose qu’une Haute Cour de Justice, ce qu’elle refusait à Karim en disant à la CEDEAO qu’elle n’a pas d’injonctions à recevoir d’elle.
– Le fait que la CREI ait été obligée de trouver du travail à la quasi totalité des témoins à charge qui se retrouvent interrogés par leur employeur.
– Le fait que jusque là aucune pièce justificative des accusations n’ait jamais été fournie.
Tout ceci devait nous emmener à nous poser la question de savoir est ce que la CREI, ses magistrats, ses experts, ses témoins patrons d’entreprises ayant des comptes à régler avec l’ancien pouvoir, est ce que ces gens pouvaient ignorer, avant même le lancement de la traque des biens mal acquis, que leur « justice » se déroulerait et se terminerait en véritable théâtre ? Pouvaient-ils l’ignorer ? La vérité est qu’ils le savaient tous. La preuve par le début du procès où le juge même, Grégoire, disait que « les témoins vont apporter les preuves ». Ils savaient tous qu’ils n’ont aucune preuve. Ils savaient tous qu’ils n’en auront jamais, parce qu’elles n’existent. Parce que l’accusation, du début à la fin, était un fieffé tissus de mensonges. Mais ils avaient tous un espoir, l’espoir que la couverture, par les journalistes qu’ils ont fait leur, réussira à incruster dans notre mentalité, nous qu’ils ont fini de prendre pour des moutons, que leurs accusés sont coupables sur la seule base de l’accusation même. Et rien d’autre. Ils sont coupables parce que l’accusation dit qu’ils sont coupables. Point, barre.
Il y a pire, la CREI demande au peuple sénégalais de respecter la justice. Mais la CREI ne respecte pas la justice et cela est prouvé par la complicité que la CREI a fait montre avec l’insulte à la justice que l’expert Alboury Ndao a faite. Si Alboury n’était convaincu d’avoir affaire à une cour qui n’est préoccupée que par une image qu’elle veut incruster dans l’opinion, même au forceps, et que cette cour n’a aucune préoccupation de la vérité et de la justice, si Alboury était certain d’avoir affaire à une justice qui a derrière elle la force d’un état juste, jamais Alboury Ndao n’oserait inventer ce qu’il a inventé et le maintenir jusqu’à se mettre devant la cour pour raconter des balivernes sans rien risquer. Même pas un grondement d’un quelconque membre de la cour. Alboury savait à qui il parlait. Il était sûr qu’il ne risquait rien par un mensonge, pourvu que ce mensonge soit dirigé où le veut la cour.
Au finish, on a eu la certitude de voir acter des gens qui n’ont pas une bonne estime des sénégalais puisqu’ils étaient convaincus qu’avec une bonne couverture des médias, il n’était pas nécessaire d’avoir la vérité ou de fournir des preuves. Au finish, il s’est avéré que leur mayonnaise n’a pas eu prise.
Dictature ou ridicule, Macky Sall pouvait faire son choix sans nous traîner depuis deux ans dans ce théâtre ridicule.
La particularité de la gouvernance de Macky Sall, par ses actes et sa communication, c’est de réveiller ce qu’il y a de plus animal chez certains sénégalais pour son soutien. J’en veux pour preuve, cette défense de presque tous les membres du gouvernement de Macky et de ses communicateurs : « On ne peut nous reprocher ce que nous faisons, Wade l’avait fait » (dernier exemple El Pistolero). Quels que soient les termes qu’ils utilisent le fond est le même. Or l’aberration se trouve dans le fait qu’ils disent venir faire autre chose que Wade. Dans les faits, il apparaît qu’il est leur étalon, leur mesure, leur record à viser. Ces gens externalisent un complexe d’Oedipe envers Wade. Ils déroulent contre lui un programme dicté par les pourvoyeurs de légions malgré eux, puisqu’ils sont trahi par l’impossibilité de réprimer cette admiration qu’ils ont de lui. Ils sont comme un enfant qu’un agresseur tient en otage et lui demande d’insulter son propre père devant ce dernier.
Le vrai danger pour le Sénégal, c’est cette nécessité pour le pouvoir de Macky, de sortir l’animal sénégalais, par le travail d’une presse que je ne cesse de décrier comme extrêmement dangereuse, pour son soutien populiste. Il est pratiquement impossible de trouver un soutien de Macky qui sache dissimuler la ligne « vengeance » dans ses actes et paroles. J’attend qu’on me prouve le contraire. Et comment serait-ce possible lorsque c’est l’élite même du pouvoir qui verse dans cette ligne communicationnelle ? Wade et famille, répètent-ils, méritent ce qu’ils leur arrive à cause de ce qu’ils ont fait. Mais pourquoi alors vouloir habiller cela de notion de justice ou de droit ?
Le danger de cette ligne de gouvernance se trouve dans la lame de fond qu’elle charrie. Ceux qui justifient ce qu’ils font par le mérite de ceux à qui ils le font, ne peuvent pas ignorer qu’ils le font aujourd’hui sur ceux là qui ont perdu le pouvoir. Et uniquement parce qu’ils ont perdu le pouvoir. La preuve, ils ne l’ont pas fait hier. Ce qui laisse comprendre qu’eux aussi lorsqu’ils perdront le pouvoir, ils mériteront ce qui leur arrivera. Et ce d’autant plus que pour faire mériter à ceux qui ont perdu le pouvoir, tous les verrous prévus par la république, dans sa constitution, pour limiter de pareilles vendettas, ils les ont fait sauter: privilège de juridiction, présomption d’innocence, charge de preuve à l’accusation, immunité parlementaire. Le pouvoir actuel a tout fait sauter pour atteindre son objectif.
Mais après, il se retrouve dans l’obligation de ne plus perdre le pouvoir. Je pense que c’est une évidence. Et en français clair, cela s’appelle dictature.
Je suis de ceux qui croient que ne pas comprendre que Macky Sall est entrain d’enterrer le Sénégal, sous sa forme de république, c’est, ou être limité, ou être un ennemi de ce Sénégal (ennemi conscient ou inconscient).
Alboury Ndao déclare «C’est à l’époque de la mise en demeure. Karim Wade a eu à contacter le Head office de Dp Word, le 17 mars 2013, afin qu’il use de tous les moyens pour ne pas perdre le Port de Dakar. Il a donné des instructions d’intervenir au plus haut niveau. Je défie quiconque d’apporter la preuve contraire».
C’est ce que Karim Wade a fait avec Chiekh Diallo et tous les autres pour leur dire qu’on lui attribue leur entreprise.
Alboury pourquoi ne défies-tu pas les autres d’apporter la preuve contraire de l’existence du compte de Singapour.
mr ndao!soyez serieux,si vous n’avez pas de preuves,ne vous ridiculisez pas,vous avez certainement une epouse et des enfants qui sont innocents,ne les exposez pas,ça n’en vaut pas la peine,ce proces contre karim,vous allez le perdre,car c’est vous meme qui dites que vous vous fiez à vos informateurs mais que vs n’avez pas de preuves,au fait mon informateur m’a dit que mon argent volé a servi à vous enrichir un peu plus,vous dites quoi?