Karim a été condamné avant d’être jugé, parce que telle était la consigne. Autrement comment comprendre que sur plus 150 ministres de l’ancien régime, lui, seul, ait fait l’objet d’un tel acharnement ?
Le sort en est jeté pour Karim Wade. Il passera quatre autres années en prison, acquittera 138 milliards, perdra probablement ses droits civiques et politiques. Et si l’article 34 du code pénal lui est appliqué jusqu’au bout, il sera même délesté de ses droits d’administration de ses enfants, déjà orphelins de mère. Le droit est par essence impersonnel. Mais ses sources sont sociales et humaines. Il s’applique à des hommes aussi.
Karim Wade n’est ni plus ni moins que la victime d’un innommable acharnement politique, dont la CREI est hélas le bras armé. Physiquement, financièrement, moralement frappé, il se voit ainsi dévidé des plus élémentaires sens et valeur à vivre, autrement qu’en respirant tout simplement. C’est à croire qu’il devrait de temps à autre se pincer la chair, pour se rendre compte qu’il est bien sur le plancher des vaches.
Rarement dans l’histoire politique et judiciaire de notre pays, un homme n’aura été tant traqué, persécuté et «exécuté» sans ménagement par la justice. Ce verdict (six ans d’emprisonnement) n’est pas seulement cynique par sa lourdeur et son ampleur. C’est la CREI, son instrument, qui est inique par sa nature et son essence.
Elle flatte la dénonciation comme mode d’instruction judiciaire, valorise l’abjecte personnalisation comme ses moyens et sa raison d’être. Elle s’écarte des standards internationaux de justice, parce qu’elle s’affranchit du recours et de l’appel comme facteurs de régulation d’équité et de normalité judiciaire. Elle accorde la primauté à la présomption de culpabilité au détriment de la présomption d’innocence, parce qu’elle veut aller vite dans l’accomplissement d’une mission prédéfinie et articulée à des objectifs politiques précis. Elle s’abreuve de consignes et se dénantit de la conscience, qui fonde l’intime conviction du juge.
Son éthique, c’est la loyauté institutionnelle et politique. Peu importe si la politique entre par la grande porte du tribunal et que le droit en sorte par la petite. Tout est centré autour de la consigne, la fin justifiant les moyens. Le principe de la contradiction élémentaire pour l’équité et la justice, les droits les plus basics de la défense, les exceptions de nullités, la sécurité du prévenu, ne sont à leurs yeux que des gadgets et autres subterfuges d’avocats dont le seul tort est d’avoir été du «mauvais côté».
Qui des chefs d’accusations, des preuves à géométrie variable ? Leur versatile rend surréaliste un jugement dont on se demande quels en sont les fondements. Quid des rocambolesques circonvolutions mises à contribution, pour prolonger les gardes à vue, et les détentions préventives ? Le triste spectacle montrant un juge butant sur des mots, cherchant ses données hardiment, aidé par son assesseur, montre bien l’état moral de celui qui aurait dû, à cet instant fatidique, s’entourer de sérénité, de gravité et de solennité pour donner un verdict d’un tel enjeu.
Quand on abat un homme avec une telle brutalité, une inhumanité, la main faillit, le cœur bat très fort et le corps tremble.
La charge émotive est lourde et incommensurablement grave. Elle est insupportable tant elle pèse sur la conscience ou ce qu’il en reste. Karim Wade n’a pas été jugé. Il a été condamné avant d’être jugé, parce que telle était la consigne. Autrement comment comprendre que sur plus 150 ministres de l’ancien régime, lui, seul, ait fait l’objet d’un tel acharnement ? Que sont devenus les autres prétendus prévenus ? Où sont passés les 4000 milliards, puis les 700, et les 117 ? Où sont cachés les 47 milliards du fantasmagorique compte de Singapour pour lequel le procès d’Alboury Ndao a été malicieusement différé, pour mieux l’extraire sans vergogne de la liste des chefs d’accusations ?
En le biffant ainsi, sans sourciller, de la rangée des preuves irréfutables dont se gargarisaient les avocats, oubliant que demain leur conscience les rattrapera aussi, on a cherché à écarter la thèse de la corruption, pour ramener le prétendu préjudice à quatre milliards. Désespéramment !
Aucune conscience n’a pu peser sur la conscience du président du tribunal pour l’affranchir des consignes. Seule comptait pour lui, la désespérante obstination à les appliquer. Sans doute n’a t-il pas pensé un seul instant que d’autres ont pu aussi bénéficier de dons et de libéralités de Wade sans en répondre. Mais puisque la consigne était d’enrayer Karim Wade de la carte politique, il était de bonne guerre de porter des œillères pour ne voir que le visage de ses commanditaires, de n’entendre que leurs insensées consignes. Insouciamment !
Momar Seyni Ndiaye
seneplus.com
rien n’est politique , Karim a ruiné le pays .
A mon peuple, je veux dire que les mauvaises habitudes réprimées doivent s’accoutumer à ne plus être reconduites. Tout sauf le Pds. Ce parti politique composé de cyniques personnes aux méthodes qui ôtent à notre belle Nation son essence +: le commun vouloir de vivre en commun dans la paix et dans la communion des cœurs.
A la jeunesse consciente, je veux dire : étant jeune, on doit penser à faire de bonnes choses. Après on passera à penser aux bonnes choses qu’on n’a pas pu faire ou aux mauvaises choses qu’on a faites. Un jeune doit être un architecte social de sa Nation qui l’a vu naître.
Changeons en nous ce que nous disons vouloir changer au Sénégal, pour aider le Président à mener le pays vers la bonne voie. Il est sur la bonne voie. En 2 ans et 10 mois, les contours de l’émergence se dessinent. Craignons Dieu pour mieux nous concentrer sur nos devoirs citoyens au lieu de suivre ces petits sois disants marabouts
par cet emprisonnement, macky ne cherche que cacher les realisation de wade et son fils karim. comment karim peut être un pauvre avec tous les avantages de son père.
Voila ce qui arrive; quand on prend son fils pour le plus intelligent du Sénégal.
Rien que son bamboula avec le jet privé mérite cette sentence.
Futurs dirigents!!! une personne avertit en vaut 2
il faut dire quelquefois la vérité, afin qu’on te croie quand tu mentiras.je pense que karim est victime des ses propos partisans ils l’ont conduit dans un jeux d’échec ou il n’est qu’un simple pion
Merci Un journaliste ose au moins dire la vérité.
Le Procureur Henri Grégoire Diop a fait ce qu’on lui demandait de faire ! A quoi cela servirait que KARIM soit déchu de ses droits civiques , civils et familiaux, si Karim est condamné à rester en prison jusqu’en 2019, après que le Président Macky Sall aurait entamé son deuxième et dernier mandat ? Réfléchissez ! L’astuce est de faire en sorte que KARIM ne soit jamais candidat contre Macky et c’est fait ! Quant à ceux qui espèreraient que la COUR SUPREME fasse autre chose que de dire le droit sur des aspects qui ne lui permettent pas de se prononcer sur le fond, il faut qu’ils restent sur terre ! LA COUR SUPREME dira : La CREI a donné son verdict dans le respect strict de la loi, les prévenus ont bénéficié de tous leurs droits et la défense a fait son travail dans toutes ses prérogatives ! La peine de 6 ans et l’amende vont être confirmés ! Le recours en pourvoie pour casser le verdict permettra aux militants et sympathisants du PDS de digérer leur colère, c’est l’objectif du pouvoir
! Comment peut-on être pour ou contre, en fonction d’appartenance à un camp, en oubliant la PATRIE et notre Seigneur ? Je peux jurer devant DIEU que DIASSE et Karim ne se connaissaient même pas avant l’affaire pour faire des affaires ! Les biens de Bourgi ceux de Diassé et de Mamadou Pouye qui ont été attribués à Karim constituent à eux-seuls des éléments qui prouvent que cette CREI est nulle ! Un étudiant de première année en droit et même n’importe quel individu doté d’un minimum de jugeote qui étudieraient le dossier de Karim avec toutes ces invraisemblances serait étonnés que le procès ait pu arriver à cette étape ! Essayez de faire lire à vos amis étudiants, Avocats et Magistrats si vous vivez dans un pays de droit, en particulier au Etats-Unis d’Amérique et en Europe les accusations portées sur Karim, et sur les deux autres inculpés! Il résulterait forcément de cette lecture un jugement sévère contre la justice Sénégalaise ! Le plus grave dans cette affaire, est le cas DIASSE, un entrepreneur qui a bénéficié d’un prêt traçable dans une banque au Sénégal, qui devait payer des achats de bus par des versements effectués dans une banque à l’étranger comme c’est très souvent le cas dans le commerce international. A mon avis, la CREI a péché par ignorance du commerce moderne à un certain niveau, sinon elle saurait que rien dans les transactions opérées par la société de Diassé n’est illégale, ni au Sénégal ni ailleurs dans le monde moderne ! Malheureusement , le vin est tiré, il faut le boire jusqu’à la lie ! Aux PDS de mener le combat sous toutes les formes légitimes quand la répression et la dictature s’installe dans le pays !