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A la permanence du PDS – Les jeunes restent réfractaires du parti au pouvoir

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L’ambiance est morose hier, à la permanence Mamadou Lamine Badji du Parti démocratique sénégalais (Pds). Le sentiment le mieux partagé dans cet édifice, reste la mélancolie, la tristesse et la désolation. Pleurs et ivresse de vengeance, prédominent chez certains. La rancune se lit dans les yeux des militants wadistes, une fois le seuil de la permanence franchie.

Les militants du Parti démocratique sénégalais (Pds) refusent de baisser les gardes. Ces derniers, très remontés rejettent le verdict des juges de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). Ils dénoncent le dénouement politique du procès qui a abouti à une condamnation de Karim Wade. Une fois, au seuil de la porte de la permanence Mamadou Lamine Badji, l’atmosphère demeure hostile.

Les mines décontractés, l’esprit emporté, ces militants ne veulent être des réceptacles de toute idée imposée par des adversaires politiques, dont l’ambition prioritaire est de fragiliser le candidat de leur parti.

En groupuscules, certains se laissent envahir par l’émotion. Tandis que d’autres, en héros vaincus, gardent le calme. Quelques minutes plus tard, le décor change. Un petit déplacement s’impose. Ils s’installent sur des chaises et des nattes, étalés à même le sol. Sous un soleil rayonnant, ils supportent la température.

L’ambiance «mortuaire» s’impose. Tout le contraire, des jours de jouissance ou de tiraillement pour des raisons de positionnement où souvent la distraction prend ses marques. Ainsi, la colère reste apparente.

Ces militants commencent à dé- verser leur courroux sur le Président Macky Sall. « Macky Sall n’a qu’à venir parler directement avec nous. Abdoulaye Wade n’est pas son égal. Et, il n’a rien à lui dire. Karim est son petit frère, il ne devrait pas le mettre derrière les barreaux », s’indigne Khady Thioune, une militante libérale.

Avant d’ajoute : «Karim sera toujours notre candidat aux élections prochaines. Donc, nous invitons tous les Chefs d’Etats africains à se réunir pour résoudre ce problème. Il n’y a pas de démocratie au Sénégal.

Macky Sall l’a stabilisé. Il n’a qu’à faire attention à son entourage, parce qu’ils vont le trahir après. Il ne doit pas faire de mal à son père Abdoulaye Wade », regrette-t-elle, tout en pleurs. Les jeunes ont différé leurs agissements. Ils disent devoir dérouler un plan B pour la riposte face à l’offense.

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