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Mamadou Sangharé (Ancien chef du département Maths de l’Ucad) : «Les étudiants se comportent comme des enfants»

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L’argent est la cause des problèmes qui secouent l’Université de Dakar, selon le professeur Mamadou Sangharé, ancien chef du département Mathématiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et actuel directeur de l’Ecole doctorale de Maths et Informatique. Et il propose des solutions de sortie de crise dans l’entretien qu’il nous a accordé. Il y remet également en cause l’excellence que l’on attribue à l’Université de Saint-Louis, avant de revenir sur le projet de l’Institut africain des sciences mathématiques dont il a la charge. Entretien.

Wal Fadjri : Le Rectorat de l’Ucad a été, récemment, saccagé par des étudiants. Comment avez-vous vécu cette situation ?

Pr Mamadou Sangharé : Avec beaucoup d’indignation. J’ai toujours dit, dans les assemblées de fac et d’université, que force doit rester à la loi. Qu’est-ce que cela veut dire ? L’Université est bien structurée. Au niveau de chaque faculté, de chaque école, il y a une assemblée qui est représentative (on y trouve les étudiants, les enseignants de rang A, les enseignants de rang B et le personnel technique et administratif). C’est notre Parlement. Et c’est au niveau de cette assemblée que nous discutons des problèmes de budget, du fonctionnement des départements, de la pédagogie et de la recherche. C’est donc l’occasion pour les étudiants, à travers leurs représentants, de venir exprimer leurs soucis. Mais, ils ne le font pas. Alors, ce que je ne comprends pas, c’est que les syndicats d’étudiants n’ont été créés au début que pour l’animation culturelle, uniquement…

Ils n’avaient donc pas mandat de prendre en charge les problèmes des étudiants ?

C’était pour l’animation culturelle tout simplement parce que l’on sentait que l’université, ce n’est pas seulement la pédagogie, la recherche… Il fallait permettre aux étudiants de respirer un peu. Mais, la dérive, c’est quand on a commencé à leur donner de l’argent pour leur permettre d’inviter leurs collègues des autres pays. Finalement, cet argent a été budgétisé. Après cela, ils ont eu droit à une somme sur l’inscription de chaque étudiant. On commence ainsi à donner de l’argent à des étudiants qui, en principe, ne doivent pas élire quartier à l’université. Normalement, un étudiant a quatre ans à passer à l’Université pour aller servir ailleurs. Mais, avec cet argent-là, ils ont donné aux étudiants une certaine force. Aujourd’hui, il n’y a de représentants des étudiants dans aucune assemblée de l’Université. La seule chose qui les intéresse, c’est de pouvoir contrôler l’Amicale, c’est là où il y a de l’argent. On leur a donné des salles et ils font des fonctions de service (donner des cours en Informatique, faire des photocopies…). Où passe tout cet argent-là ? Au moment où l’on dit que le budget de l’Université n’est pas suffisant, on prend une partie des droits d’inscription et on la verse aux amicales. Ce sont ces choses qu’il faut arrêter et il faut oser le faire.

En outre, quand on leur offre la possibilité d’avoir des quotas qui leur permettent de négocier les chambres et des bourses, ils tiennent les étudiants en laisse. Ils discutent directement avec les autorités, les ministres. Et maintenant, ils viennent apeurer le recteur parce que, pour eux, ils peuvent faire nommer un recteur ou le destituer.

L’autre chose, c’est que, de notre temps, on n’admettait pas de redoublants dans les bureaux de nos amicales. Et on essayait de nous informer et d’être au diapason de ce qui se passe autour de nous. Par exemple, des réunions sont organisées, chaque année, par l’Unesco, l’Association des universités africaines… pour réfléchir sur les problèmes de développement. Mais, les étudiants doivent avoir suffisamment d’information sur cela. Il ne s’agit pas de venir et de dire je ne veux pas quand on vous propose. A la place du ‘je ne veux pas’, il faut donner des solutions alternatives. Cela est une question de culture. Alors, pourquoi, ils ne peuvent pas demander au ministre et au recteur de leur donner des billets pour leur permettre d’assister à ces rencontres ? Mais, au lieu de cela, ils se comportent comme des enfants. Or, ils ne sont plus des enfants.

N’y a-t-il pas une autre solution qui pourrait aider à éviter ce genre d’incident à l’Université ?

J’ai fréquenté l’Université Michigan mais eux, ils ont mis en place un bureau de gestion des étudiants. Un bureau composé de psychologues, sociologues et d’autres spécialistes et qui organisait les étudiants en des associations d’étudiants de minorités noires, d’origine latino-américaine, des étudiants homosexuels, des étudiantes lesbiennes…Tout cela, c’était pour permettre à ce bureau de pouvoir identifier les étudiants et d’apporter des solutions à leurs problèmes et peut-être même de limiter, quelquefois, les dégâts. Cela leur permettait aussi d’étudier les problèmes de compatibilité dans leur habitat. Je pense qu’il faut que l’on ait un bureau de ce genre ici. On ne peut pas demander aux étudiants de s’autogérer. Ce n’est pas possible.

‘Quand on leur offre la possibilité d’avoir des quotas qui leur permettent de négocier les chambres et des bourses, ils tiennent les étudiants en laisse. Ils discutent directement avec les autorités. Et maintenant, ils viennent apeurer le recteur parce que, pour eux, ils peuvent faire nommer un recteur ou le destituer’

Seriez-vous donc d’avis que le médiateur de l’Université ne peut pas prendre en charge ce problème ?

Il doit être secondé par des psychologues, des historiens… mais aussi amener les gens à travailler dans leurs recherches sur les problèmes de l’Université. Par exemple, pourquoi depuis plus de 15 ans, l’Université vit la même crise ? Heureusement, je touche du bois, l’Université de Dakar a été ‘immunisée’ parce que c’était une création française. Mais, ce qui m’inquiète, ce sont les universités qui sont nées avant-hier avec des diarrhées et des crises alors qu’elles viennent juste de naître. Il faut donc un bureau qui est là non pas en pompier pour venir après le feu, mais pour prévenir les risques, étudier à partir des comportements ou regarder la courbe des crises, les prévoir et essayer de les arrêter avant que cela n’explose.

Vous êtes par ailleurs l’administrateur du projet Aims Sénégal. En quoi consiste ce projet ?

D’abord, je vous dirai le pourquoi du projet. On constate que, dans les universités non africaines, ce que l’on appelle le Lmd est une autre vision tout à fait différente de la vision classique. Il ne s’agit pas seulement de changer la durée des études mais, c’est toute une philosophie. Par exemple, ce qu’ils appellent Licence et qui dure trois ans, c’est dans ces trois ans que l’on enseigne ce que l’on appelle les fondamentaux, c’est-à-dire ce que tout individu ayant fréquenté l’université doit savoir et que l’on partage avec tout le monde. C’est le socle. Ensuite, il y a deux années de Master. On doit d’abord créer leur parcours durant la licence et ce Master doit prendre en charge les préoccupations de développement du pays ou de la sous-région. Donc, ce sont les collègues qui doivent s’asseoir après enquête pour voir les domaines qu’il faut développer dans le pays ou dans la sous-région. Et puis, ils mettent en place un Master qui correspond et doit donner des réponses aux préoccupations précitées. Ce qui fait qu’après chaque promotion, on doit s’asseoir pour voir ce qui a été fait, ce qu’il faut corriger, voir si les objectifs ont été atteints. Sinon, on crée un autre Master.

Cette démarche, on ne la fait pas dans nos universités. Dans nos universités, nous avons hérité un programme confectionné par la France, c’est-à-dire que l’on vient, on enseigne jusqu’à midi et on jette la craie sans se poser de questions. Il faut rompre avec cette pratique et savoir que le monde a évolué. Ce qui fait que quand on parle de fuite de cerveaux, je dis que les cerveaux n’ont pas fui. Ils ont été chassés. Vous prenez un jeune Sénégalais que vous envoyez hors du pays, il fréquente un Master dont le contenu était confectionné pour répondre à des préoccupations d’ordre industriel, social ou économique d’une région donnée, il fait des stages puisque la formation est en alternative. Quand il finit ses études, il ne reviendra pas puisqu’étant modelé pour servir dans cette région donnée.

De quoi s’agit-il concrètement ?

Ce que nous voulons, c’est former en Afrique un réseau de quinze instituts que l’on appelle Institut africain de sciences mathématiques. Mais en fait, c’est de sciences en mathématiques au sens anglo-saxon. Ce ne sont pas uniquement les mathématiques mais, l’on considère que la mathématique est un langage pour toutes les sciences. C’est le rationalisme que l’on apprend. Que ce soit en agriculture, en politique, il faut rationaliser les choses pour obtenir le meilleur résultat à un prix modéré. C’est tout cela que nous entendons par les mathématiques. Il reste que la mathématique se fera peut-être dans un centre de recherche mais, le socle c’est les mathématiques et après, les étudiants vont être orientés vers l’environnement, la gestion, les mathématiques financières, l’économie…

Et quel est l’avantage de cette démarche ?

L’avantage est que l’étudiant est formé dans un Master qui a été élaboré à partir de données économiques, sociales, industrielles du pays et de la sous-région. Le recrutement est panafricain. On ne recrute que des Africains. Les cours seront dispensés en français et en anglais. Le Sénégal doit reprendre sa diplomatie académique.

Qu’est-ce que vous entendez par diplomatie académique ?

Pourquoi le Sénégal ne peut pas prendre en charge la formation des cadres gambiens ? Est-ce que le français doit être un obstacle pour un pays constitué de même ethnie que le peuple sénégambien ? Le Gambien n’a pas les moyens de former des professeurs de mathématiques, pourquoi le Sénégal ne prend pas cela en charge ? Nous avons également la Guinée-Bissau et tous ces pays. L’avantage est que quand ils sont formés ensemble, ils pourront se connaître et quand ils auront des responsabilités, le courant pourra passer très rapidement. Le problème d’aujourd’hui est que nous appartenons à des écoles différentes. Ce qui fait que quand, par exemple, les chefs d’Etat se trouvent dans l’Union africaine avec toutes ces contradictions de ces différentes écoles, ils vont mettre du temps avant de se connaître. Ainsi, nous voulons que nos futurs cadres soient formés sur place.

Mais, cette logique peut-elle faire mouche quand on sait les choses que personne ne semble détenir le monopole de la science ?

Moi, je suis à l’Université de Dakar. Je sais qu’il y manque beaucoup de choses. Je connais bien l’Université de Dakar et je sais qu’il y manque beaucoup de choses. Quand je parle de l’Université de Dakar, c’est la meilleure université africaine, je ne dis pas sénégalaise mais bien africaine. J’ai tous les rapports d’évaluation mais, jusqu’à présent, les enseignants n’ont pas cette culture de professionnalisme. Pour mettre un Master, il ne s’agit pas d’aller sur Google (moteur de recherche) et faire copier coller. Il faut les faire avec d’études statistiques…

‘… Non, non, Saint-Louis, c’est de la propagande (…) L’excellence ne se décrète pas. L’excellence, ce n’est pas à partir d’une auto-audition. C’est à partir de l’audition de l’extérieur (…) Ce n’est pas aussi parce que l’on ne recrute qu’à partir d’une bonne mention que l’on est excellent, non ! Une bonne université pour moi, c’est l’université qui prend un cancre et en fait un génie’

Vous semblez dénoncer la manière dont les Masters sont ficelés…

Je dénonce. Que ce soit à Dakar, à Saint-Louis et partout en Afrique. Je connais ce que je dis. Qui parmi eux, avant de mettre en place un Master, a consulté le patronat ?

Mais, si nous prenons l’exemple de Saint-Louis…

… Non, non, Saint-Louis, c’est de la propagande. Quand l’Université de Saint-Louis était en création, celui qui s’occupait de l’Ufr Mathématiques était chef de département ici et il s’appelle Pr Galaye Dia. Moi, j’ai participé à la confection du programme de Saint-Louis. Donc, je connais Saint-Louis mieux que les enseignants qui sont actuellement à Saint-Louis, sauf Galaye Dia. Ce que je veux dire, c’est que l’excellence ne se décrète pas.

L’excellence, ce n’est pas à partir d’une auto-audition. C’est à partir de l’audition de l’extérieur. J’ai un rapport de la Fondation Jontan Bloton rédigé par l’Union mathématique internationale sur l’enseignement des mathématiques et science en Afrique de novembre 2009, qui ne cite pas ces universités. Ensuite, il y a le classement de Shingan de toutes les universités. Sur les cent top universités africaines citées, il n’y a qu’une seule université africaine et c’est l’Université de Dakar. Il y a que l’Université de Mauritanie y figure, mais pas Saint-Louis… Et c’est cela que l’on appelle des indicateurs fiables. Maintenant, quand je suis à l’Université de Dakar et je donne des points à l’Université de Dakar, c’est très subjectif. Ce n’est pas aussi parce que l’on ne recrute qu’à partir d’une bonne mention que l’on est excellent, non ! Une bonne université pour moi, c’est l’université qui prend un cancre et en fait un génie.

Une université d’Etat, ce n’est pas une université publique. L’Etat qui investit des milliards dans les universités en terme de bourses des étudiants, de salaires, de confection des salles… doit incorporer les programmes de l’Université dans ses plans quinquennaux ou autres. Les offres de formation doivent se faire suivant les besoins des gouvernants. Il nous manque des médecins, que l’Etat fasse la demande auprès de la Fac de médecine. Il nous manque des ingénieurs et l’Etat doit dire : ‘Je veux des ingénieurs pendant un nombre d’années.’ Mais, avec le système actuel, nous ne formons que des chômeurs parce que les personnes que nous formons ne répondent pas à des commandes. L’Etat doit nous faire passer des commandes. L’Etat ne peut pas injecter des milliards dans des Universités sans que ces universités lui règlent ses problèmes.

Proposeriez-vous une harmonisation entre les besoins des populations et les offres en formation ?

Une harmonisation, d’abord, entre les universités où ensuite l’Université reçoit des commandes. C’est-à-dire que des études doivent être faites pour déterminer les besoins en formation pour ce qui est des maîtrises et autres masters. Le patronat peut jouer un rôle déterminant. Moi, j’avais consulté le patronat du temps où on m’avait confié la coordination de l’Université virtuelle africaine. La première chose que j’avais faite, c’était de prendre contact avec eux. Ils étaient enthousiasmes et m’ont dit qu’il y a dix ans, ils avaient pris contact avec l’Université mais sans succès. Ils m’ont sorti les documents qui s’appellent ‘Jonction Université-Entreprise’. Malheureusement, cela n’a jamais été exploité.

C’est peut-être là l’avantage des écoles de formation ?

Justement ! Nous avons fait, ici à l’Université de Dakar, l’expérience et c’était très concluant.

Maintenant, peut-on revenir sur le projet…

L’idée du projet, c’est cela. Nous l’avons mis en place et nous voulons en créer quinze. Et le Sénégal a été identifié comme un futur hôte d’un de ces centres. Il s’appelle Institut africain des sciences mathématiques. J’ai assisté à deux réunions. La dernière, c’était en Afrique du Sud. Il y avait au moins dix-huit pays candidats au futur centre et la concurrence était serrée. Nous avions bien défendu la position du Sénégal. Et puis le Sénégal, c’est comme Cap Town, vu la situation géographique, politique… Et à l’unanimité, ils ont dit que le Sénégal abritera le prochain centre. Mais ce qu’il fallait faire, c’est avoir l’engagement des autorités.

Qu’en est-il maintenant de l’engagement du gouvernement ?

Nous avons l’engagement du gouvernement. Le président de la République nous a reçu tout dernièrement et nous a donné un million d’euros. Ensuite, il nous a donné une surface de 3,4 ha. C’est à Mbour, à côté de la mer et à côté du site écologique de l’Institut de recherche pour le développement (Ird). Et puis, nous sommes en train de mettre en place le conseil scientifique pour le programme. D’ailleurs, toujours dans ce projet, nous sommes dans une sorte de consortium. Un consortium qui s’appelle Centre international de recherche et d’enseignement de Mbour (Cirem). Dans ce consortium, l’on retrouve Aims Sénégal, l’école de pêche et d’aquaculture de l’Université de Dakar, il y a une école de santé et l’Ird. Nous allons construire l’établissement dans le site de l’Ird. Nous voulons laisser l’autre côté pour prolonger le site écologique.

En principe, la construction devait se faire cette année.

Nous allons démarrer cette année. Nous n’avions pas fixé de date. Ce que nous avons fait, est quelque chose de modulable. On ne peut pas terminer toute la construction. Nous allons construire pour accueillir 35 étudiants, 25 enseignants et des bureaux et puis démarrer le Master I à la rentrée 2011-2012 et le reste suivra.

Voulez-vous dire qu’il n’y aura pas de retard ?

Il n’y a pas de retard. Nous allons commencer dans trois mois. Mais vous savez, il y a toujours des problèmes de papier, de faisabilité… De notre côté, l’architecte a tout fait. Nous n’attendons que le papier de propriété du terrain que le gouvernement nous a donné. Nous avons espoir que nous l’aurons dans un mois et aussitôt après, nous allons entamer la construction.

Combien de temps la construction va-t-elle prendre ?

Ce qui est sûr, c’est que dès la rentrée 2011-2012, tout sera fonctionnel.

Mais comment se fera l’enseignement ? Est-ce que ce sont les enseignants de Cap town qui viendront dispenser les cours ?

Non, pas du tout. C’est un réseau et chaque centre est autonome. Nous avons, d’ailleurs, un partenariat avec beaucoup d’universités françaises dont Paris VI, Paris XI et l’Ecole normale supérieure de Paris. En plus, nous allons employer des professeurs locaux. Donc, ce n’est pas exclusivement des professeurs étrangers qui vont venir. Il y aura aussi des professeurs locaux. Les étudiants seront internés et seront boursiers.

Le financement devait venir des autorités canadiennes…

Le Canada a donné au réseau 20 millions $ canadien. Une bonne partie de cette somme reviendra à Aims Sénégal. Parce que le Canada trouve que l’Afrique ne peut sortir de son sous-développement que par la science et que la paix ne peut être garantie que grâce à la science. C’est cela qui fait que le Canada est convaincu qu’il est mieux d’investir dans la science que dans les autres secteurs de développement. C’est pourquoi il a investi dans le projet Aims. Mais, le Canada n’a pas posé de conditions. Nous allons travailler avec des universités françaises, africaines, canadiennes… Tout est laissé à l’initiative du Conseil scientifique. Nous allons également travailler avec l’Allemagne.

Propos recueillis par Elh Saidou Nourou DIA
walf.sn

1 COMMENTAIRE

  1. Bien dit Mr sankharé, mais touis ces étudiants bordeliques sont avec le pouvoir qui les soutiennent..Le recteur est de meche avec eux c’est pourquoi il ne se passera rien .peut etre avec toi les chosesx peuvent changer.

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