Si le projet du Père avait réussi, le fils serait peut-être notre Président, à la faveur d’un ‘’nouvel..article 35’’ réinventé pour succéder au Président élu. L’histoire en a décidé autrement. Et le verdict du procès de Karim Wade, au-delà des controverses doctrinales largement documentées sur la légalité constitutionnelle et la légitimité de la CREI, est surtout la phase ultime de l’échec du projet de dévolution monarchique du régime. Le 23 juin en fut la première phase et la 2e alternance du 25 mars 2012, la deuxième phase. J’entends que le projet n’est pas totalement abandonné, d’abord parce que Karim Wade est investi pour la prochaine présidentielle comme candidat du PDS (ou du moins ce qu’il en reste, une génération spontanée sans passé ni culture politiques et autoproclamée concrète), ensuite parce que l’arrêt de la CREI ne se prononce pas sur la déchéance des droits civiques de l’accusé. Mais la réalité est que se prononcer sur l’inéligibilité de l’accusé, à la suite de sa condamnation à une peine de 6 ans de prison ferme, aurait revêtu un caractère superflu. Tant il est vrai que les dispositions pertinentes du code électoral règlent cette question dès lors que l’accusé est condamné à une peine d’emprisonnement ferme de plus de 6 mois. Qui plus est, on ne saurait jamais opposer à une loi une omission volontaire résultant d’une décision jurisprudentielle. Par ailleurs, ce faisant, l’option de la CREI de ne pas se prononcer sur une éventuelle perte des droits civiques de l’accusé a deux conséquences : d’abord, la juridiction se donne un parapluie pour se protéger des soupçons d’une justice politique instrumentalisée ; ensuite, elle lui permet de sauvegarder une apparence de légalité, parce que la loi instituant cette juridiction ne prévoit pas textuellement une telle possibilité. Condition insérée dans le dispositif de l’article 35 du code pénal.
Tout compte fait, c’est la fin définitive du projet de dévolution monarchique ‘’wadienne’’.
Pour saper les fondements de son parti et s’attirer la haine du peuple, Wade n’avait pas cherché loin. Ce qui avait fait vraiment mal, c’est que le Sénégal, en dépit de son histoire politique singulière fût ramené, par la honte d’un projet de dévolution monarchique du pouvoir, à être comparé au Togo d’Eyadéma et au Gabon de Bongo. Wade ne conseillait-il pas d’ailleurs au fils d’Eyadama de se présenter à une élection qu’il ‘’était sûr de gagner’’, lui disait-il, parce qu’il ‘’contrôlait l’armée et avait de l’argent’’ ? Comme charité bien ordonnée commence par soi-même, sans doute, le projet fut déjà mûri avant d’être partagé avec le voisin ouest-africain. C’était ne pas prendre en estime les Sénégalais, de n’avoir aucune considération pour la qualité singulière de leur legs historique et politique que d’avoir penser un seul instant se faire remplacer par son fils à la tête de l’Etat. Abdoulaye Wade avait combattu, humilié et brimé ses compagnons de parti (Idrissa Seck, Macky Sall, Pape diop…) pour le seul plaisir de son fils et à la grande satisfaction de la première dame comblée du résultat de son enfant ‘’ingénieux, intelligent et travailleur’’ selon les qualificatifs du père. Amour du fils contre désamour de son parti et mépris du peuple, la coupe était pleine.
Quant au principal bénéficiaire de ce projet, le fils de son père, Karim Wade, il était et reste de toutes les façons son propre adversaire. Son équation était et reste à tous les points de vue insoluble : comment se faire aimer et élire par des Sénégalais quand on ne leur ressemble pas culturellement, qu’on ne parle aucune de leurs langues et qu’on est obligé de s’adresser à eux par le médium naturel de l’ancien colonisateur avec la même attitude hautaine et méprisante qui renvoie à celle du chef des indigènes ? J’entends encore son lamentable numéro de communication imaginé par des amis circonstanciels invités à la curée : “Le pouvoir ne s’hérite pas, il se mérite. » Mais le charisme d’antan du père ne s’hérite pas, sa proximité culturelle avec les votants, non plus.
Le verdict des attitudes méprisantes, de l’ignorance sociale et de l’irrévérence
En voulant imposer son fils, Wade n’a pas seulement perdu le pouvoir. Il a aussi perdu la raison. Ses propos, hors de toute rationalité, en attestent de façon incontestable : .le ‘’sacrifice des albinos’’ attribué à l’ancien compagnon (Pape Diop), le ‘’passé esclave et anthropophage des parents de Macky Sall’’. Propos irrévérencieux auxquels il faut ajouter les prétentions suicidaires attestées par le passage en force du barrage des forces des l’ordre. Au mépris et à la condescendance du père, la seule réponse du fils pour consacrer les fruits d’une éducation (pardon, perversion !) réussie furent : l’arrogance, la gabegie, points d’orgue d’une immaturité construite dans le temps et dans l’espace. Un temps politique non maîtrisé et un espace sociologique tant ignoré. Où est passé le génie politique de Wade, me demandait un ami diplomate affecté à Dakar et pressé de s’y rendre pour admirer les prouesses du maestro machiavélien de l’Afrique Noire ? Ce génie éprouvé dans l’opposition durant 26 années s’est perdu dans la mégalomanie et l’ivresse du pouvoir depuis 2000 et pendant 12 ans. Ce qu’il en reste, c’est la nostalgie d’un passé glorieux et la compassion pour les ‘’victimes’’ d’aujourd’hui. Laquelle compassion ne devrait se confondre ni avec la sympathie, ni avec le militantisme, ni avec le vote. La meilleure des preuves dans l’absence de causalité entre ces termes est le calme relatif consécutif à l’annonce du verdict du procès de Karim Wade. Il ne s’est rien passé. Il ne pouvait d’ailleurs rien se passer, disais-je ! Dans l’histoire de ce pays, des hommes ne souffrant d’aucun déficit de légitimité sociologique, ayant une base sentimentale largement plus épaisse que celle de Karim Wade, ont été emprisonnés sans réelle conséquence pour l’ordre public et la stabilité sociale : Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy (sous Senghor), Serigne Moustapaha Sy (sous Diouf) et Serigne Bethio Thioune (sous Macky). Ce verdict est finalement celui de la longanimité, de la modestie et de l’humilité. Il consacre le déclin de la puissance incarnée, des héritages indus, des injustices sociales.
Il reste ce que le verdict n’est pas encore et qu’il devrait être : la fin de l’impunité.
La fin de l’impunité ! Oui, mais pour tous ! Pour qu’il en soit ainsi, la transhumance ne devrait plus offrir des refuges à ceux qui veulent échapper aux jugements de la CREI. Pour qu’il en soit ainsi, il faut que la CREI demeure en l’état, en dépit du faux débat sur son caractère exceptionnel. Ou l’on opte pour le maintien du délit spécial qu’est l’enrichissement illicite et l’on prône alors le maintien d’une juridiction spécialisée pour instruire et juger à cet effet. Ou l’on opte pour la disparition du délit d’enrichissement illicite et la Cour créée pour l’instruire et le juger n’aurait de fait plus de pertinence. Cette deuxième option serait catastrophique dans un contexte africain particulier, où les tenants du pouvoir ont acquis l’expertise unique de dérober les fonds à eux confiés, tout en respectant toutes les procédures qui leur font échapper à une inculpation et au jugement éventuels d’une juridiction ordinaire. Pour qu’il en soit ainsi, il faudrait aussi éviter que l’onde de choc produite par la condamnation du fils d’un ancien chef d’État ressuscite l’idée désastreuse d’une médiation pénale dans la traque des biens mal acquis. Dans le cas d’espèce, celui des biens mal acquis, la personne qui accepte de transiger avoue quelque part avoir fauté. Or, donc, l’argent retourné n’efface pas la faute. Symboliquement, c’est cette faute (s’enrichir illicitement) qui est censée être juridiquement sanctionnée parce que d’abord moralement réprimée. C’est cette morale, socle du droit qui s’en inspire pour légaliser des règles partagées dans une société, qui légitime la traque des biens mal acquis et qui donne un supplément de crédibilité aux institutions créées à cette fin. Quand ce droit prend du temps à se former, l’éthique, c’est ce qui vient d’urgence en zone sinistrée pour apporter les premiers secours. La médiation pénale ou tout autre procédé de transaction convoqué dans le cadre de la traque des biens mal acquis rompt le pacte moral et éthique qui est sa source première de légitimité. Sinon, il faudrait dès demain inviter tous les locataires de la célèbre prison de Rebeus, leur demander de transiger pour obtenir leur liberté. Voilà le message aux conséquences morales désastreuses que l’on lancerait aux populations sénégalaises en cas de médiation: l’on a plus de chance de s’en sortir en volant des milliards qu’en commettant des peccadilles. Si la poursuite des personnes présumées s’être enrichis illicitement est devenue une demande sociale fortement exprimée, c’est que dans la perspective d’une nouvelle citoyenneté, elle devrait participer de la moralisation de la vie politique. En privilégiant la voie de la médiation pénale, on tuerait le symbole de la démarche. La pédagogie de l’exemple recherchée dans la traque des biens mal acquis en souffrirait et notre pays raterait un nouveau tournant historique après celui des années 2000 qui devaient normalement consacrer le règne des nouveaux symboles de la citoyenneté. On n’aurait alors pas eu besoin aujourd’hui de parler de rupture !
Pr Ndiaga Loum, dpt des sciences sociales, UQO
Manchalaaaaa Loum bi safna!
Excellente analyse Professeur.
L’affaire Karim Wade et autres doit servir d’exemple. Pas de médiation pénale, ni de remise en cause de la loi sur l’enrichissement illicite.
Il y a une désolation, une grande désolation, au Sénégal. Que de pareilles gens qui se veulent intellectuels et veulent qu’on les prenne comme tels aient de pareilles audiences.
« Si le projet du Père avait réussi, le fils serait peut-être notre Président », et c’est un professeur qui le dit. Le petit paysan de Boky Diawé (non classé dans la liste des intellectuels) lui aurait rappelé;
« Woowi ko piyee mo, won ko o wadhi; kono mbaree mo won ko o miijii ». C’est à dire: on peut comprendre « Frappez le, il a fait quelque chose », mais « Tuez le il a pensé à quelque chose », non. Et mesurez cette sagesse du paysan de Boki Diawé face à la littérature de nos grands professeurs depuis 15 longues années. Le Sénégal à Feu et Sang ? Normal dit le professeur, parce que Wade a pensé. 14 morts au Sénégal ? Normal, dit le professeur, parce que Wade a pensé.
Aujourd’hui il tentait de justifier l’obsession de la dévolution monarchique par le choix de Karim comme candidat. De quoi s’agit-il ? Ces gens, qui se disent intellectuels et veulent qu’on les prennent pour tels, fabriquent un thème politique: la dévolution monarchique, à un moment où, scientifiquement, ils n’avaient d’éléments pour étayer que leur désir d’orienter l’opinion politique. Cette fabrique finit par devenir leur obsession. et aujourd’hui, pour guérir de leur maladie ils demandent à Wade d’interdire à Karim de jamais chercher à être président du Sénégal. Et, je rappelle, que c’est un grand professeur qui développe ainsi.
Verdict par l’exemple ? Pour être honnête avec l’opinion, le professeur ose-t-il revenir ici écrire que si Macky Sall perd le pouvoir, on lui ôte tout privilège que la république octroie à un ancien président, on le met en prison pour les besoins d’enquête, on paie ou on trouve du travail à des gens pour qu’ils l’accusent, et que si on ne trouve aucune preuve qu’on trouve quand même un juge qui, de son intime conviction, le déclarera coupable pour une prison à perpétuité ?
Si ce professeur revient écrire cela ici, je lui accorde du crédit sur ce qu’il dit. Sinon, il rejoint la masse qui peuple le bal masqué depuis que Macky Sall est au pouvoir. Une masse de faux intellectuels qui s’échine à nous faire croire que l’eau ne bout plus à 100°.
Xeme: Ce professeur n’est pas ton égal. Arrêtes de nous sortir des arguments à deux sous. La dévoluation monarchique a été théorisée pour la première fois par Idrissa Seck et peu de gens le croyaient en ce moment. Le Professeur a basé son analyse sur une observation des faits et des actes posés par Abdoulaye Wade. Le Sénégal n’est pas une monarchie constitutionnelle et ne le sera jamais. Cependant, les militants du Pds sont libres d’accepter d’être des militants de seconde zone ou d’être à la solde de la famille Wade. Ce verdict a une portée pédagogique pour toutes les personnes qui font de la politique un levier pour s’enrichir rapidement.
@Xeme
je suis vraiment désolé pour ton argumentaire pour quelqu’un qui aime tant soit peu son pays. Tu ne vas pas me dire que dans la cité tu pense que tout ceux qui pensent a la dévolution sont des pseudo intellectuels.
je te fais un rappel
Aujourd’hui, cette tendance à l’inversement de la charge de la preuve, notamment lorsque sont en cause des personnalités publiques, n’est en rien scandaleux. S’il en fallait une preuve supplémentaire, notons que la Suisse a adopté une loi fédérale sur la restitution des valeurs patrimoniales d’origine illicite de personnes politiquement exposées (Lrai), surnommée Lex Duvalier (du nom de l’ancien dictateur haïtien), entrée en vigueur le 1er février 2011, permettant la restitution à Haïti de quelque 5,7 millions de dollars déposés sur des comptes en Suisse suite à une décision du Tribunal fédéral suisse datant de décembre 2011 (cf. Cette loi consacre un renversement de la charge de la preuve de nature à faciliter la confiscation : c’est à la personne mise en cause de démontrer la licéité de l’acquisition des valeurs patrimoniales et non pas au juge de prouver son illicéité.
C’est exactement le même raisonnement qui est appliqué par la loi sur la Crei, pionnière en la matière.
Le problème est moins celui de renversement de la preuve que celui de la preuve de l’existence de l’accusation. Je t’accuse d’être le propriétaire d’une Pajero, tu exige d’abord que je prouve que la Pajero t’appartient avant que tu n’explique comment tu l’a eue. C’est aussi simple et aussi claire que ça. Et ceux qui tentent d’occulter cette aspect des choses ne le font pas parce qu’ils n’ont pas compris, mais parce qu’ils ont une coloration politique qu’ils veulent imposer. C’est parce que j’ai compris cela que je ne cesse de répéter que Macky Sall sera le président obligé de rester éternellement au pouvoir ou de s’assurer que celui qui le remplacera épargnera sa famille du même « droit » que celui qu’il est entrain d’appliquer. Et en langage simple cela veut dire qu’il est obligé d’être dictateur et de faire une dévolution monarchique au moment de quitter. C’est dommage pour le Sénégal, mais c’est comme ça. Parler de deuxième mandat n’est rien d’autre que penser déplacer le problème en espérant une solution avant la fin du deuxième mandat.
Les exemples que tu me donnes ne collent pas à ce qu’il y a au Sénégal. Là-bas, il s’agit de comptes réels, ici il s’agit de comptes inventés à Singapour. Les milliards de Karim n’existent que dans les médias des Madiambal. Et si le verdict du Grégoire ne vous a pas suffit comme preuve, je me demande où est ce que vous en trouverez. Le verdict n’a pas donné un seul milliard qu’il compte trouver quelque part sur la planète terre. Le verdict n’a de preuve que l’intime conviction du juge. On ne trouvera rien, il n’existe rien, mais le juge a dit qu’il est coupable et c’est le droit sous Macky Sall.
Malheureusement tu n’as rien compris. Le renversement de la charge de la preuve ne signifie pas qu’il faut prendre la Tour Eiffel, le monument de la renaissance, la statue de la liberté, les immeubles d’autres personnes pour demander à la personne accusée de justifier. NON
Il faut d’abord établir que la personne poursuivie est propriétaire de tel bien (obligation de l’accusateur) avant de demander à l’accusé de justifier.
Dans le cas de Karim Wade, on lui a demandé de justifier comment il a acquis les biens d’autres personnes et si je te demandais de justifier de l’origine licite de ma maison et que je ne suis pas ton prête nom, je te jure que tu n’y échapperas pas
Ne vous en faites pas pour XEME c’est un eternel wadistes il est payé pour ça c’est la période de vaches maigres a chacun de savoir comment se tirer d’affaire pour le dépense au quotidien
critiquer nos voisins et même à leur faire la leçon. D’autre part, il nous est plus facile de repérer les défauts des autres, même les plus petits, que d’admettre que nous en avons aussi et parfois de plus grands xeme est insatisfait a jamais
@Xeme de nouveau
Vraiment je vois ta malhonnêteté, j’en viens sur l’affaire Karim Wade. Je te fais savoir que je vis au Canada mais j’adore mon pays
il me semble que certains veulent faire croire, que le renversement de la charge de la preuve opérée dans la loi sur la Crei est une abomination juridique, un Ovni, qui serait synonyme de violation de la présomption d’innocence. Mais il est important de revenir sur cette technique juridique efficace, qui bien que discutable, est aussi précieux que le besoin, qu’ont toutes les Nations spoliées, (notamment les plus faibles), de mener une traque systématique des deniers confisquées par des dirigeants véreux.
«Il suffit de dix minutes pour transférer une somme d’argent d’une juridiction à une autre, mais trois à six mois sont nécessaires pour obtenir une entente d’assistance juridique mutuelle», un punchline aussi retentissant que pertinent qui décrit la réalité du voyage de l’argent sale à travers les chemins tortueux de la finance de l’ombre. Il apparaît dans un pays et s’évapore dans un autre (je vous conseille sur le sujet, l’excellent numéro 85 2012/1 de la revue internationale et stratégique, intitulé : L’argent des dictateurs).
Quel rapport avec les inventions portés sur le compte de Karim ? Expliques.
Encore un vacataire d’une université canadienne (ils sont nombreux dans ce cas) à vouloir se faire un nom sur le dos de la démocratie sénégalaise. Xeme a raison. Ne soyons pas partisans ! Comment quelqu’un qui se prétend Pr (prof.) peut il servir un tel simplisme sur la dévolution monarchique du pouvoir ? Aliou Sall parachuté par son frère président AMS, n’y voit il une dévolution monarchique du pouvoir ? Une question simple qu’un chercheur sérieux doit se poser : dévolution monarchique, ok mais comment ? Même si Wade voulait le faire (on en sait rien en vérité, si tout ce qui se dit des projets des gens était la vérité, le monde serait soit un Eldorado soi un enfer), il faut qu’un chercheur sérieux nous dise, même en scénario comment il allait procéder pour faire de Karim Wade le Président. On dit que les sénégalais sont intelligents, mais parfois j’en doute. Pour des motifs politiques, on peut leur faire gober n’importe quoi. Il y a des choses illogiques que seuls les esprits faibles peuvent croire. Qu’on se dise la vérité : qu’on le veuille ou non, y a trop d’esprits faibles dans ce pays, c’est pourquoi, l’élite politico-administratif va souevent réussir ces manipulations. Ce monsieur tente un supercherie pour se faire remarquer, comme d’autres nuls avant lui (Arona Coumba Ndofène Diouf, etc…)car la vie de ceux qui ont fait des études en Amérique du Nord est très dure. Qu’il essaye de sortir de sa condition autrement que par la politique de l’autruche !
@Diop
la vérité est dure: »un supercherie », « l’élite politico-administraf », avec ton niveau de français (autant de fautes dans ton petit paragraphe), c’est normal que tu ne puisses pas faire la différence entre un prof et un vacataire. Si tu n’es pas assez informé pour connaître ce prof (mon professeur) comme je l’appelle, fais une petite recherche sur Google et tu seras plus cultivé dans la vie
. Sinon tu vas juste demander des renseignements sur lui auprès de ceux que tu tentes de défendre si mal.
wasalam!
vos arguments sont impertinent lisez au moins le texte de ce professeur il n’a rien fait d’autre qu’analyser la vie politico-judiciaire sénégalaise vous êtes des mécontents et vous le serais toujours
Ne perdons pas de vue l’essntiel , notre argent doit nous etre retourne et les voleurs demasques . C’est ca le role de la CREI .
Deja AWA KOUDOU-USB et BAILA WANE semblent intouchables ( non-lieu ), bec de caille Diop , Kalidou Diallo ont rejoint la nouvelle ecurie APR .
Vivement que la CREI ne soit point supprimee ……
A l’anonyme qui me répond, sachez que j’ai écris très vite sans me relire.Si j’avais à préparer un texte croyez moi, il n’y aurait aucune faute. C’est ça que je dis du niveau des sénégalais, la médiocrité en norme. Il est Professeur avec le titre de professeur ? Je n’ai pas besoin de chercher pour savoir que c’est faux. Mais puisque c’est ton prof, je comprends pourquoi tu ne vois pas au-delà du bout de ton nez. Ce Pr. veut sa place au Soleil, au Sénégal évidemment. Un professeur sérieux ne parlerait jamais de la dévolution du pouvoir de manière aussi légère. Là il se contente de reprendre l’argument de politiques opposés à Wade sans critique. Les jaloux, vous devez en connaître pour en parler. Je n’ai pas votre temps. Continuez à vous abreuvez de n’importe quel charlatan. Demain s’il se retrouve au Sénégal, aux côté de Macky (je dis et je répète, ce genre d’individus, ne cherche qu’une chose : changer sa condition misérable au Canada, ça passe pour beaucoup par la case léchage du pouvoir…), vous ne prétendrez pas que vous n’avez pas été prévenu.
la phrase « Ce Pr. veut sa place au Soleil, au Sénégal évidemment. » décrédibilise!!! c’est la meme rengaine que les défenseurs de El Predator quand ils sont vite a court d’arguments.
en fait , Mr Diop comme disent les wolofs, « Kou wakh feegn », ie. tu te devoiles, tu projettes. Mais tout le monde n’est pas comme toi
Diop, tu fais pitié. « j’ai écris », « continuez à vous abreuvez », sa way yaw tamit do yereum sa bop. Si jamais tu écris un texte complet Senghor va se réveiller. toi, tu connais très très bien la médiocrité.
Ndiaye, je me suis dévoilé comment ? Arrête tes histoires. C’est toi et ton copain anonyme qui vous dévoilez. Répondez à la question ; comment un chercheur honnête peut reprendre sans remise en question l’argument des opposant à Wade ? Et surtout pourquoi un chercheur intelligent ne réfléchit pas au comment Wade installerait son fils. Qu’il nous le dise ! La propagande a assez duré. Je ne m’étends pas sur les fautes de français, je vous le répète, j’écris vite sans me retourner. Mais les idées sont là et vous êtes incapables de défendre votre copain objectivement. Répondez ! Les nuls restent des nuls quoi qu’on dise et cherchent toujours à ne pas répondre aux arguments qui leur sont opposés !
@Ndiaye,
T’inkiete, je ne m’attarde jamais sur les fautes de francais (j’en commets plus que tout le monde d’ailleurs)
Je dis que tu te devoiles quand tu pretes des supposees intentions (les tiennes) a cette personne, simplement parce que tu n’es pas en accord avec ses opinions. les wolofs disent « natali géntou djambour niémé Yalla la ».
C’est une « technique » tres usite par ceux qui sont a cour d’arguments pour deformer les propos de l’autre.
Je suis en accord avec toi sur certains questionnements (sur le fameux ticket presidentiel par exemple, l’elite politico-administrative, les esprits faibles) et je suis en accord avec le prof (pas mon copain et que je ne defends pas) sur d’autres. Mais je suis en desaccord total avec toi sur ta facon de lui preter des intentions (comme se faire remarquer, ou que sa vie est miserable chez les Canucks), demarche que je trouve ultra-partisane et donc puerile.
Mais bon….it is a free country after all
Mais justement c’est ce que fait le professeur, « Nettali géntou djambour », et c’est ce que tu sembles défendre. est ce que tu t’es relu ?
D’accord Ndiaye, j’ai suremement tord de lui prêter ces intentions à lui personnellement. Mais il se trouve que pour beaucoup le net est un tremplin pour sortir de leur situation. Certains sénégalais de la diaspora utilisent cette technique qui à mon avis mériterait d’être étudiée plus en profondeur. C’est un état de la société dont il s’agit. C’est comme ces gens qui créent des mouvements de soutien (y en a de toutes sortes, pour « accompagner » le chef de l’Etat). Les intentions de ce monsieur ne sont peut être pas a ce niveau. Je souligne simplement et je le dis en tant que citoyen, n’étant membre d’aucune formation politique comme la majorité des sénégalais, que l’argument souvent prête à Wade concernant sont fils Karim était une propagande de campagne de l’opposition pour faire partir Wade. Un intellectuel sérieux doit se méfier justement des intentions et juger les faits et surtout de manière lucide ce qui est possible ou non dans ce pays. Antoine Glaser et Vincent Hugeux qui connaissent certainement mieux les rouages de l’Etat sénégalais et les secrets les plus inavouables, puisque très proches des cercles de pouvoirs, dirigeants comme opposants, disent clairement que la question de la dévolution monarchique prêtée a Wade était un pur fantasme. Que même au sein de PDS cette idée n’allait pas passer si telle était son intention (on parle toujours de ce qui serait dans sa tête, donc on en sait rien). Alors à fortiori en faire le Président. Ce sont les sénégalais qui élisent dans ce pays et malgré le discours de mauvaise foi (jusqu’à la veille du 1er tour en 2012, des « spécialistes » nous avaient promis une fraude organisée à grande échelle, les résultats favorables au candidat de l’opposition et hop silence on n’évoque plus de fraude et depuis lors y a eu plusieurs élections mais personne n’en parle : c’était faux et ceux qui dénonçaient les tentatives de fraude sont de mauvaise foi), les élections sont transparentes dans ce pays. Depuis 1997 (élections locales) il est impossible de tricher massivement au point de gagner une élection présidentielle.
Un intellectuel ne doit pas se contenter de reprendre les arguments du pouvoir ou de l’opposition sans analyse critique. Je crois que c’est le problème dans ce pays. On parle beaucoup de l’indépendance de la justice, il serait aussi temps d’évoquer l’indépendance intellectuelle. On est ou on est pas des caisses de résonance !
Désolé si je vous ai blessé, je me suis laissé trop emporté. Salam jaam. Abaraka !
merci Diop ya wakh deug il ya bcp de manipulations mensongères dans ce pays par des personnes qui se disent intellectuelles. Rien que des nafekhs ils savent trés bien ce qu’ils disent car ils ne sont pas fous.
@@Diop
Je vous assure que vous ne m’avez aucunement blessé et vous faites montre de bcp de grandeur qui rencontre mon respect.
Je suis d’accord que cette « technique » a été abusée par des truands pour rentrer dans les bonnes graces du « pouvoir » en place. Wade en a bcp été abuse dans sa recherche de competences senegalaises meme si je le blame pour n’avoir pas été plus regardant.
Mais aussi il faut reconnaitre que cela ne veut point dire que tout ce qui noir est un chat. Il se pourrait que cette personne couche ses convictions propres a lui, en toute sincérité meme si vous et moi ne sommes pas en accord avec lui sur certains points.
Je ne fais point confiance a Glaser mais je ne voyais pas de lien opérationnel evident et direct entre le projet de ticket et ce fameux devolution monarchique. Meme si je suis ceux qui pense que l’idee fut probablement acceptée par Me Wade, je suis d’avis qu’il avait les moyens institutionnels de la matérialiser sans passer par un ticket. Donc je suis 1000% d’accord que l’opposition d’alors ne s’est point gene pour en faire une propagande sur la base d’un songe (pour ne pas dire mensonge).
Ndiaye, il n’y pas bcp d’intellectuels dans ce pays, vous êtes trop généreux: il ne suffit de savoir aligner des mots et puiser dans les dicos pour sortir des phrases grasseyees pour en être. Et certainement une personne qui ne fait pas montre d’humilité ne peut point pretendre a cette station de pouvoir produire et dispenser des pensées bénéfiques a ses semblables.
Ce qui a vicié le discours public c’est la partisanerie qui fait de nous moins que ces piètres supporters de lamb. Au moins eux leur inconsequence est circonscrite dans le temps et l’espace. Nous? c’est la course vers les bas-fonds de la médiocrité et tout moyen est bon pour enfoncer la partie adverse, meme au prix de notre moralité.
Ce fut un plaisir d’échanger avec vous.
Ndiaye ! Vous ne croyez pas si bien dire. Je suis parfaitement en accord avec vous. Je ne fais pas non plus totalement confiance ni à Antoine Glaser ni à Vincent Hugeux. Néanmoins, je pense qu’ils ont en général la bonne information, tout simplement parce que cette élite complexée est plus prompt à se confesser à des français même si ces derniers, à l’image de RFI et de France 24 qui nous prennent pour de grands enfants. Mais bon que faire pour changer la situation ? Ils ont la bonne information mais ce qu’ils en font (surtout Antoine Glaser que je trouve plein de préjugés malsaines sur l’Afrique et les Africains), est j’en conviens, discutable. Si ces personnes et ces médias français ont autant d’emprise (et de condescendance !)au point de connaître des secrets que parfois même nos Chefs d’Etat ignorent, c’est parce que nous n’avons pas encore acquis cette indépendance (politique, culturelle, mais aussi intellectuelle…)dont je parlais.
Nous ne pouvons pas être d’accord sur tout. Mais qu’on puisse au moins en débattre avec hauteur, c’est-à-dire, la distance et la critique indispensables.
Moi aussi je vous remercie d’avoir échangé avec moi avec respect, de m’avoir pudiquement rappelé à l’ordre, et surtout de m’avoir démontré que malgré le tintamarre habituel, beaucoup de citoyens ont le sens critique, vis à vis de nos médias, de nos chercheurs et intellectuels et vis à vis des « spécialistes » étrangers, français notamment.
Wa salam
@@Ndiaye
vous demandez « Mais bon que faire pour changer la situation? »,
ma response est toute trouvée dans votre post: promouvoir et élire des gens de-complexé!!! Vous avez vu juste: la France (pour ne pas dire les Occidentaux) n’ont de pouvoir que ce qu’on leur donne. Je prends pour preuve Paul Kagame qui a brisé bcp de soi-disant « tabous » et il est tjrs la dirigeant son pays vers de lendemains qui semblent meilleurs. Que Dieu renforce sa main et le garde sur la bonne voie!!!
1000% en accord sur notre supposée indépendance. Je pleure que le PSE profiterait bcp plus aux étrangers qui produisent 30% de notre PIB, surtout avec un president qui semble vouloir laisser les fonctionnaires (qui ont deja fait montre de preuves averees d’incompétence et de kleptocratie) piloter la chose. Echec garanti!!!
Croyez-moi j’ai été encore ravi de vous lire encore (surtout sur Glaser) et je m’incline sincèrement devant votre sens critique. Que Dieu vous accorde ses intarissables bienfaits.
fallait lire: @@Diop
A quoi cela sert de repondre a ce pitre de diop. Au lieu d’écrire un article pour repondre au professeur, il insulte les senegalais vivant en amerique du nord en disant que leur vie est dure.minable et enfantin. c’est cela la nouvelle jeunesse du PDS dont parle souleymane ndene ndiaye. pueril pitre. si on insultait ton papa et ta mere tu ne laisserais pas emporter mais comme il s’agit de karim wade et de son pere tu insultes les senegalais vivant en amerique du nord.