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[Audio] Praying for peace in Senegal! avec Samba Kara Ndiaye

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Praying for peace in Senegal!

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2 Commentaires

  1. Les fautes de toute la chaîne, depuis l’importation du fuel, sa réception au port, sa mise en machine, doivent être situées et assumées. La justice a été saisie. Sans la clameur publique, l’aurait-elle été ? Combien de cas qui auraient dû aboutir devant elle n’y sont pas arrivés et pourquoi ? Puisqu’elle est saisie, alors que le parquet aurait dû ou pu entrer immédiatement en mouvement, elle doit aller jusqu’au bout sans épargner personne dont la responsabilité serait engagée. La justice a un rôle de stabilisation sociale en droit, qu’elle doit complètement et pleinement assumer. Les amputations soporifiques sont inadéquates aux crimes économique, social et politique commis et aux conséquences loin d’être apparues. Les véritables responsables et non les lampistes doivent être démasqués et sanctionnés à la hauteur du forfait commis.

  2. La population sénégalaise condamne, en majorité (80%), la mendicité des enfants qualifiée d’anormal. Malgré la condamnation de principe du phénomène, la quasi-totalité (97%) des Sénégalais donne la charité aux enfants mendiants et 78,5% régulièrement au moins une fois par semaine. Ces enseignements sont contenus dans un sondage d’opinion sur le phénomène de la mendicité des enfants dans la région de Dakar commandité par l’Unicef (Fonds des Nations Unies pour l’enfance).

    80% de la population sénégalaise condamnent la mendicité des enfants. Malgré cette condamnation de principe du phénomène, 97% des Sénégalais donnent la charité aux enfants mendiants. C’est le résultat d’un sondage d’opinion sur le phénomène de la mendicité des enfants intitulée “Perception du phénomène de la mendicité dans la région de Dakar” dont la Note d’information nous est parvenue. Le sondage commandité par l’Unicef (Fonds des Nations Unies pour l’enfance) a recueilli l’opinion de 1 073 personnes vivant dans la région de Dakar, âgées de 18 ans et plus.

    Cette enquête réalisée en mai 2010 par l’Institut de sondage et d’études de marché (Bda) révèle que 78,5% de la population donnent “régulièrement, au moins une fois par semaine, de l’argent, du riz, du sucre, des biscuits ou du lait caillé aux enfants mendiants”. Interrogés sur les principales raisons qui expliquent cette attitude, 59,5% des personnes sondées ont répondu qu’ils donnent de la charité aux enfants mendiants par compassion, humanisme et en guise d’aide alors que les “raisons religieuses n’interviennent que pour 36% des sondés”.

    Selon l’enquête, “44% du public ignore l’existence de la loi qui interdit l’exploitation économique et la mendicité des enfants”. Pis, une très large majorité de la population de la région de Dakar pense que le phénomène de la mendicité des enfants s’est aggravé au cours de dernières années : “83% des sondés estiment que le phénomène s’amplifie”. Cette amplification de la pratique est due, de l’avis des personnes interrogées, à “une sorte de négligence et de démission de la part des parents” (18,7% des sondés). Elle est la “conséquence de l’augmentation de la pauvreté”. Toute fois, plus de la moitié des sondés, soit “66,6%, considèrent que la mendicité ne fait pas partie de l’enseignement religieux de ces enfants”.

    Ce sondage a pour objectif de cerner la perception du phénomène de la mendicité des enfants par le grand public, d’appréhender l’opinion sur l’évolution du phénomène ainsi que les raisons qui fondent cette opinion et de jauger l’ampleur de la pratique de l’aumône à l’endroit des enfants. Il vise également à appréhender les attitudes en matière de pratique de l’aumône à l’endroit des enfants, à mettre en exergue les motivations à la pratique de l’aumône, à mesurer le degré de connaissance de la loi sur la mendicité des enfants et à recueillir les solutions préconisées par le grand public de la région de Dakar pour réduire la mendicité des enfants.

    Il arrive dans un contexte où une enquête de la Banque mondiale intitulée “Mobilité des enfants et vulnérabilité rurale au Sénégal” estime que, dans l’ensemble du pays, “72135 enfants ruraux – sans compter les enfants d’origine étrangère- quittent leur famille pour étudier le Coran et que la région de Dakar attire environ 10 % de ces enfants”. Auparavant, le rapport “Enfants mendiants dans la région de Dakar” de l’UCW publié en novembre 2007 notait que le phénomène de la mendicité des enfants touche environ “7600 individus dans la région de Dakar”. Et, “près de la moitié de ces enfants mendiants” rencontrés dans la région de Dakar “sont d’origine étrangère, natifs de pays limitrophes pour la plupart”.

    sudonlione.sn

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