SIGNATURES DE CONVENTIONS ENTRE LA MAIRIE ET LES HOPITAUX DE DAKAR
La ville de Dakar a procédé hier, mercredi à la cérémonie de signature d’une série de conventions avec les centres hospitaliers universitaires Aristide Le Dantec, Fann et Abass Ndao. Ces dites conventions visent à assurer par ces structures la prise en charge médicale totale des populations de la ville de Dakar. Particulièrement celles qui sont indigentes ainsi que tous les élèves des écoles élémentaires. Les responsables de la municipalité de Dakar ont signé également avec la mutuelle de Santé des travailleurs du nettoiement (Mstn), un protocole d’accord de prise en charge médicale des techniciens de surface affiliés
« Les trois conventions signées hier mercredi entre la Municipalité de Dakar et trois centres hospitaliers de Dakar visent à permettre aux populations indigentes et à l’ensemble des 82 000 élèves élémentaires et préscolaires de la ville, de pouvoir bénéficier du programme de santé à l’école et d’être pris en charge par ces différentes structures qui ont décidé de nous accompagner dans ce processus », a déclaré Khalifa Abacar Sall. Il a tenu ces propos hier mercredi, à la municipalité de Dakar où il a signé ces accords avec les responsables des Centres hospitaliers de Fann, Dantec et Abass Ndao.
Une nouvelle initiative qui entre dans le cadre de sa politique d’appui de la mairie à l’action de l’Etat dans le domaine social. La ville de Dakar va également signer avec la mutuelle de Santé des travailleurs du nettoiement, un protocole similaire. Celui-ci aura pour objet la prise en charge médicale des travailleurs du nettoiement affiliés à la mutuelle.
C’est parce que « Les techniciens de surface font face tous les jours à des désagréments marquées par des odeurs pestilentielles, et des maladies épidémiques », a déploré Madani sy, le Secrétaire générale du syndicat national des travailleurs du nettoiement. Selon lui, 2500 techniciens de surface vont être pris en charge grâce à cette mutuelle de Santé. Khalifa Sall a jugé que les dépenses de santé sont onéreuses pour les hommes et les femmes indigents. Selon Mme Adette Seck Ndiaye, les conséquences qui s’en suivent sont le phénomène d’exclusion, l’accroissement de la pauvreté. Et « dans ces cas là, les malades ont souvent recours aux soins traditionnels ou au fractionnement de leurs ordonnances ».
Pour pallier à ces difficultés, la municipalité va mettre à la disposition de la Division des Affaires Sociales et de l’action sanitaire (Das), une enveloppe d’au moins 5000.000 millions de franc cfa. Ainsi 300 à 400 personnes indigentes vont être prises en charge dans les trois CHU. La Das ou la préfecture, ont la charge de déterminer l’indigence de la personne apte à être soignée gratuitement. « Nous nous offrons des garanties et la sécurité, pour mener à bien cette opération dans la transparence. Nous ne choisirons pas une personne par des micmacs politiques », a assuré le maire.
Les conventions en question vont permettre à ces populations d’avoir accès à certaines prestations dont les consultations externes, les analyses en laboratoires, les hospitalisations, l’imagerie médicale, les interventions chirurgicales, et la réanimation. Une gamme de prestations telles que la chirurgie obstétricale, l’urologie, la chirurgie générale sont également prévues dans le cadre des services offerts gratuitement aux indigents. Le maire a annoncé, à l’occasion que des opérations seront désormais effectuées au niveau des trois blocs opératoires que sont Gaspard Kamara, Ouakam et Philipe Senghor. Ces hôpitaux viennent de démarrer leurs activités.
Par ailleurs, selon Abdoul Aziz Ndoye, malgré la performance de ces structures, il y a certains examens, complémentaires tels que le scanner, la mammographie, qui font toujours l’objet de beaucoup de demandes de prise en charge de la part des populations.
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