XALIMA NEWS – Alain Khassim Ndoye, professeur d’urologie à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), est au cœur de l’équipe qui a réalisé le traitement curatif du cancer de la prostatectomie radicale. Mais, entretemps, il a diversifié son champ de compétence par d’autres formations. Le titulaire des diplômes de transplantations rénales, se désole que des pays comme la Côte d’Ivoire, qui étaient en retard dans ce domaine, puisse réaliser leur première transplantation rénale alors que le Sénégal, avec sa Faculté de médecine de notoriété mondiale, n’a pas encore franchi le pas en dépit des besoins des malades.
Le ton du professeur Alain Ndoye n’est pas solennel lors de la cérémonie d’ouverture des journées de la chirurgie de la Faculté de médecine. En présence d’autres universitaires, il dénonce le manque de soutien dont souffrent ces journées de chirurgie.
L’animation scientifique, reconnaissent les intervenants, revêt plusieurs enjeux dans le domaine de la médecine où les connaissances et les techniques évoluent à une vitesse fulgurante. Alain Ndoye ne veut pas faire partie de la génération des universitaires qui ne rempliraient pas leur mission : celle de conserver la place prestigieuse de la Faculté de médecine de Dakar dans l’échiquier de l’enseignement supérieur en Afrique.
S’il lui arrivait de faillir à sa mission, il nourrirait des regrets durant le reste de sa vie. « La chose la plus triste qui puisse nous arriver, c’est de ne pas pouvoir un tant soit peu rendre à l’Université ce qu’elle nous a donné », déclare le chef de département de Chirurgie et de Spécialités chirurgicales de l’Université Cheikh Anta Diop.
L’enseignant-chercheur est un pur produit du système éducatif sénégalais. Il a passé tous ses cycles dans le pays : primaire, secondaire et universitaire. Ainsi, il affiche la volonté de fournir l’énergie nécessaire pour conserver ce lourd héritage.
Alain ne souhaiterait pas non plus regarder ses aînés la tête baissée. « Comme tous ceux qui ont été formés dans cette université, j’y suis particulièrement attaché. Il y a un lien très important qui nous lie à l’Université de Dakar », confie le chirurgien.
Il exprime avec fierté son appartenance à l’une des plus vieilles Faculté de médecine de l’Afrique. « L’enseignement de la chirurgie est une tradition au Sénégal. Il y a des mutations avec l’apparition de nouvelles filières et de nouvelles méthodes d’enseignement. C’est une Faculté qui continue d’attirer des étudiants africains de diverses nationalités », se félicite M. Ndoye.
L’urologie étant son domaine, il sert cette spécialité aussi bien dans des amphithéâtres que dans des salles de consultations en passant par des blocs opératoires des hôpitaux. Interne des hôpitaux de Dakar, il passe au grade de Professeur Titulaire en urologie en 2006 alors qu’en 2000, il était déjà Maître de Conférences agrégé.
Traitement curatif du cancer de la prostate
L’universitaire qui a obtenu son Doctorat d’Etat en 1998 jette un regard positif sur la formation des ressources humaines et la prise en charge des malades.
« Nous sommes à la pointe de la technique en Afrique dans le traitement du cancer de la prostate. On est l’un des rares pays au Sud du Sahara qui a réalisé le traitement curatif du cancer de la prostatectomie radicale. Nous avons les ressources humaines qui ont été formés au Sénégal et qui ont suivi d’autres formations en Europe. Elles sont rentrés et comptent donner un coup de fouet à cette spécialité », note-t-il.
Cette technique médicale repose sur l’ablation totale de la prostate et des vésicules séminales. Elle est souvent couplée à l’ablation des ganglions satellites. Pour la réaliser, il y a deux options, soit par une ouverture de la paroi, soit par la paroscopie.
Un matin du mois de novembre 2014, dans les couloirs du service de l’urologie de l’hôpital Aristide Le Dantec, nous avions admiré la sérénité de l’urologue. Il accorde une oreille attentive aux sujets âgés et à leurs accompagnants aussi bien dans les couloirs que dans son bureau. Les jeunes médecins entraient et recueillaient ses avis. Il fait pourtant 9 heures audit service.
Mais, la médecine rimant avec humanisme, il fallait alors qu’il soit modeste, humble et affiche une compréhension totale, malgré une file longue de malades âgés attendant qui au rez-de-chaussée, qui au premier étage de l’imposant bâtiment.Alain Ndoye n’aime pas trop parler de lui.
De cette façon de faire découle une démarche holistique de la santé dans laquelle la personne est considérée dans son ensemble, dans sa globalité. L’universitaire et ses collègues de service donneront bientôt une nouvelle dimension à la prise en charge du cancer de la prostate au Sénégal. « Nous allons ouvrir une unité de cancérologie au service d’urologie de l’hôpital Aristide Le Dantec », révèle-t-il.
Même pour son Cv, l’enseignant-chercheur nous a envoyé moins de feuillets. Or, il a fait des formations dans d’autres disciplines, telles que la chirurgie de la transplantation dont il est titulaire de plusieurs diplômes. Comme un soldat sur le pied de guerre, en attente d’un feu vert, le chirurgien, lui, attend le vote de la loi sur la transplantation rénale pour réaliser cet acte chirurgical attendu par des insuffisants rénaux au Sénégal.
La Tunisie et la Côte d’Ivoire y sont de plain-pied. « Je pense que ce sera un échec de notre vie d’arriver à la fin de notre carrière sans réaliser la transplantation rénale. Nous avons été formés, avec d’autres collègues, pendant plus d’un an, à la transplantation rénale. Nous avons participé à des équipes de transplantation rénale. Aujourd’hui, nous sommes un peu frustrés, parce que des pays comme la Côte d’Ivoire qui étaient beaucoup moins avancés, ont réalisé leur première transplantation », se désole le chirurgien qui était aussi assistant associé à l’Université Claude Bernard de Lyon, service d’urologie et de chirurgie de la transplantation.
C’est à Lyon même qu’il a décroché son Diu de transplantation d’organes. Le Sénégal, sur le plan des ressources humaines, est prêt à réaliser la greffe rénale, avaient assuré d’autres néphrologues. C’est vrai. La balle est toujours dans le camp des députés.
Le Soleil
Pourquoi ce qui se fait en Amérique Latine, au Maghreb, en Europe depuis des décennies de façon presque banale, ne peut l’être au Sénégal ? Quelle différence entre un diplômé de médecine d’un pays où la greffe est banale, et celui du Sénégal pour que cette opération ne puisse être réalisée chez-nous ? Combien de membres de familles de malades attendent de donner un rein à leur malades si tenté qu’il ait compatibilité ? Ce n’est pa&s juste de les laisser mourir parce que la loi ne permet pas encore que des greffes soient réalisées au Sénégal ! Le Président Macky Sall sait-il seulement que ça bloque ? Et qui bloque ? Et pourquoi ?
Le service de référence en urologie au Sénégal est sans doute le service d’urologie de l hopital grand Yoff qui assure des interventions modernes , avancées et a jour pour l intérêt et le confort des malades ,tandis que le service de Dantec est une honte pour la médecine au Sénégal , je parle par expériance , car j ai été opéré pour pierre du rein à dantec et apres une année j ai eu une autre pierre et la un parent m a conseillé de changer d hopital , comme j ai gardé les copies des analyses , à ma surprise on m a expliqué a l hopital grand yoff que la charcuterie que j ai subi a dantec n etait pas necessaire et ils ont à grand yoff un lazere pour extraire la pierre ! , je pense que chaque malade a le droit d’etre informer de toutes les possibilités de traitemant , chose qu’on m a pas expliqué a Dantec , service nul….