Le bilan fait état d’une vingtaine de morts et d’une centaine de blessés.
Les kamikazes sont arrivés à moto lundi 15 juin, dans un quartier pourtant très sécurisé de la capitale tchadienne. Leurs cibles pour ce double attentat-suicide quasiment simultané : le commissariat central et l’école de police. Le bilan provisoire est lourd : 23 morts et une centaine de blessés. « On a entendu un bruit énorme puis on a vu beaucoup de poussière à travers les fenêtres. Quand on est sortis, il y avait plein de corps sur le sol et tous ces blessés qui criaient », témoigne un homme au micro de France 3.
Boko Haram incriminé
Il s’agit de la première fois que N’Djamena est visée par une attaque terroriste. Les deux attentats-suicides n’ont pas été revendiqués, mais les autorités tchadiennes ont immédiatement incriminé Boko Haram, l’organisation terroriste qui sévit dans la région. N’Djamena ne se trouve qu’à une cinquantaine de kilomètres du nord-est du Nigéria, là où est implanté Boko Haram. Dans une vidéo de propagande, diffusée il y a quelques semaines, l’organisation terroriste menaçait le Tchad d’attentat. Depuis février, l’armée est en première ligne dans le combat contre les jihadistes. Elle avait réussi à reprendre des territoires totalement contrôlés par l’organisation terroriste. Aujourd’hui, 5 000 soldats tchadiens sont engagés dans cette lutte, devenue une priorité régionale.
Francetv.info