Toubabou Dior n’a pas obtenu gain de cause dans le procès en appel qui l’oppose à Manga II. Non seulement le jugement de première instance a été confirmé, mais Manga II lui réclame désormais 150 millions F CFA.
Condamné en première instance à 6 mois de sursis et à allouer la somme de 4 millions F CFA à Manga II, Toubabou Dior avait fait appel. Loin de ses attentes, la Cour d’appel a maintenu hier la décision prononcée par le juge de première instance. Pire, jugeant dérisoire les 4 millions que Toubabou Dior devait lui payait, l’ancien roi des arènes a revu à la hausse ses prétentions. Désormais, Manga II réclame 150 millions de francs CFA. Pour justifier cette demande, Me Djibril Wellé a indiqué : ‘’L’image de mon client a été ternie.’’ Manga II s’est senti diffamé par les propos tenus par Toubabou Dior dans une interview parue dans « Sunu Lamb». Le lutteur y soutenait que Manga II avait détourné une subvention de 40 millions offerte, en 2010, par le président Wade à leur association dénommée Mbëri démb. Mais à la barre, le mis en cause avait nié avoir tenu de tels propos, en soutenant qu’il ne s’était jamais entretenu avec le journaliste de ‘’Sunu Lamb’’. Toutefois, le parquet général l’avait rectifié, en lui rappelant que le journaliste n’avait fait que relayer les propos qu’il a tenus à l’émission Confrontation diffusée sur la SEN TV. N’empêche que le prévenu avait persisté dans ses dénégations, en laissant entendre qu’il avait tout juste décrié la mauvaise gestion de Manga II.
L’ancien champion sérère avait contesté toute mauvaise gestion, en révélant que les 40 millions avaient été versés dans le compte de l’association des anciennes gloires logé au Crédit mutuel du Sénégal. D’ailleurs, pour étayer les propos de l’ancien roi des arènes, Me Wellé avait brandi un reçu de versement et un relevé de compte attestant que l’argent était dans le compte, à la date du 25 juin 2010. Des arguments qui n’avaient pas convaincu Me Ndiaga Sy qui soutenait que l’association ignorait ce qu’il était advenu de l’argent. Il disait que Toubabou Dior n’avait fait que rapporter des faits avérés.
Enquete