XALIMA NEWS – La police a encore commis une bavure le jour du combat de lutte Zarco/Siteu, il y a de cela une semaine. Comme les agresseurs attendent la fin des combats de lutte pour entrer en action, la police redouble de vigilance pour déjouer leurs plans. Ce jour-là, c’est en pourchassant des agresseurs à la fin du combat Siteu/Zarco vers Liberté 5, qu’un policier a tiré une balle en caoutchouc qui a atteint dans le dos un jeune homme (étudiant à l’Ucad) qui sortait de son domicile. La balle l’a transpercé et le bonhomme s’est retrouvé par terre. Le policier est venu secourir la victime qu’il a évacuée d’abord à l’Hôpital général de Grand Yoff (Hoggy) d’où elle a été orientée vers la clinique de la Chirurgie cardiovasculaire l’hôpital de Fann. Car, à Hoggy, les médecins ont signifié au limier que la blessure est grave. Le jeune étudiant est interné depuis lors à Fann où le policier lui a rendu visite deux fois. Pourtant, le flic soutient qu’il est innocent dans cette affaire. Il jure qu’il n’a pas tiré la balle, il est tombé sur la scène et a juste agi pour porter assistance au jeune homme. Mais, il faut dire qu’il est trahi par sa conscience, car sa détermination à sauver le gosse en dit long sur son implication. On ne peut pas dire que la balle a été tirée par un agresseur. En plus au Sénégal, seules les forces de l’ordre détiennent des balles en caoutchouc qu’elles utilisent pendant les opérations de maintien de l’ordre. A ce qu’on sache, des agresseurs n’ont pas accès à des balles en caoutchouc.
L’As