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Nicolas Sarkozy mêle immigration et lutte contre l’insécurité

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par Emmanuel Jarry et Catherine Lagrange GRENOBLE (Reuters) – Le président Nicolas Sarkozy a imputé vendredi une partie des problèmes d’insécurité…

Par Emmanuel Jarry et Catherine Lagrange
GRENOBLE (Reuters) – Le président Nicolas Sarkozy a imputé vendredi une partie des problèmes d’insécurité de la France à une immigration « insuffisamment régulée », ce qu’il n’avait jamais fait jusqu’ici, du moins aussi nettement.
Lors d’un déplacement à Grenoble, il a notamment menacé de déchoir de la nationalité française toute personne d’origine étrangère qui porterait atteinte à la vie d’un policier, d’un gendarme ou de tout autre représentant de l’autorité publique.
Dans un discours à la préfecture de l’Isère, à l’occasion de l’installation du nouveau préfet, l’ex-policier Eric Le Douaron, il a mis en cause un échec du modèle français d’intégration de la population d’origine immigrée.
« Nous subissons les conséquences de 50 années d’immigration insuffisamment régulée, qui ont abouti à un échec de l’intégration », a déclaré le président de la République.
« Nous sommes si fiers de notre système d’intégration! Peut-être faut-il se réveiller pour voir ce qu’il a produit », a-t-il ajouté. « Il a marché. Il ne marche plus. »
En mêlant insécurité et immigration, Nicolas Sarkozy, au plus bas dans les sondages de popularité et en quête d’un nouveau souffle à 21 mois de l’élection présidentielle de 2012, a ainsi empiété sur un terrain qui est traditionnellement, en France, celui du Front national et de l’extrême droite.
« Je ne me suis jamais laissé intimider par la pensée unique », a souligné le chef de l’Etat.
Il a ainsi jugé « invraisemblable » que des jeunes de la deuxième ou troisième génération se sentent moins français que leurs parents ou que leurs grands-parents immigrés.
DES DROITS RÉÉVALUÉS
Il a déploré que le taux de chômage des « étrangers non communautaires », c’est-à-dire ne venant pas de pays de l’Union européenne, ait atteint 24% en 2009 contre un peu plus de 9% pour l’ensemble de la population française.
« Nous n’avons pas le droit à la complaisance en la matière. Pour réussir ce processus d’intégration, il faut impérativement maîtriser le flux migratoire », a poursuivi le chef de l’Etat.
Il a réaffirmé que tout clandestin devrait être reconduit dans son pays et annoncé que le gouvernement allait évaluer les droits et les prestations auxquels ont aujourd’hui accès les étrangers en situation irrégulière en France.
« Une situation irrégulière ne peut conférer plus de droits qu’une situation régulière et légale », a-t-il fait valoir.
Il a annoncé que le gouvernement allait aussi réévaluer les motifs pouvant donner lieu à la déchéance de la nationalité française, sans préciser jusqu’à quelle génération et pour quels pays d’origine cela pourrait s’appliquer.
« La nationalité française doit pouvoir être retirée à toute personne d’origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte à la vie d’un policier, d’un militaire de la gendarmerie ou de toute autre personne dépositaire de l’autorité publique », a-t-il dit. « La nationalité française se mérite et il faut pouvoir s’en montrer digne. »
Le chef de l’Etat a également souhaité que l’acquisition de la nationalité française pour un mineur délinquant ne soit plus automatique au moment de sa majorité.
DES PEINES PLANCHER ÉTENDUES
L’ex-préfet de l’Isère, Albert Dupuy, a été limogé après de violents incidents dans le quartier populaire de La Villeneuve, à Grenoble, au cours du week-end du 17 juillet, lors desquels des policiers ont été la cible de tirs à balles réelles que Nicolas Sarkozy a qualifiés de « tentatives de meurtre ».
Ces incidents ont éclaté à la suite de la mort d’un délinquant, abattu après s’être attaqué à un casino. Nicolas Sarkozy a estimé que les policiers n’avaient alors fait « que leur devoir » en tentant de l’arrêter et en se protégeant.
Ces policiers sont depuis lors menacés de mort et font l’objet d’une protection, ainsi que leurs familles.
Parmi d’autres mesures, Nicolas Sarkozy a annoncé que les peines plancher, jusqu’ici réservées aux multirécidivistes, seraient étendues à partir du 7 septembre à toutes les formes de violences aggravées, notamment contre les personnes dépositaires de l’autorité publique.
Il a souhaité le développement du champ d’application du bracelet électronique pour mieux contrôler et surveiller les délinquants quand ils ne sont pas en prison.
Il a rappelé qu’il avait demandé à la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie de préparer « sans tabou » une « réforme profonde » du droit pénal applicable aux mineurs.
Le gouvernement prépare déjà un texte qui permettra de mettre la responsabilité des parents en cause.
« Les parents manifestement négligents pourront voir leur responsabilité engagée sur le plan pénal », a précisé le président de la République.
Il était arrivé vendredi en fin de matinée à Grenoble où il a d’abord passé près d’une heure et demie à l’Hôtel de Police avec les policiers et leurs représentants syndicaux.
Edité par Sophie Louet
rmc.fr

1 COMMENTAIRE

  1. ahhaaa parfois cela prête à rigoler parfois aussi je me pose la question sur ce que les french ont fait à Dieu pour mériter ce nigaud de président l’un dans l’autre il faudrait que les french se penchent sur la santé mentale de leur président et mesurer son QI car s’il a un faciès de débile on doit voir combien mesure et pèse ses couilles et lui rappeler ses origines de putain de sa sale race

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