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Le défi Macky Sall, pour un Sénégal Debout !

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Sorti avec détermination des flancs du PDS, suite à de nombreuses obstructions systématiques  érigées à son encontre, après avoir été l’un des plus éminents Premiers Ministres du gouvernement du Président Maître Abdoulaye Wade,  qui a conduit les réalisations concrètes des grands chantiers de ce dernier, le jeune et ambitieux Macky Sall choisit de se déconnecter complètement de cette formation pour créer son propre parti l’APR, en 2009.

 

Sans tarder,  il fait quatre fois le tour du Sénégal à travers villes, villages et hameaux,  parcourt les grands pays de l’Afrique de l’ouest et du centre,  les grands pays d’Europe et d’Amérique, partout  où il y a une forte affluence des Sénégalais de la Diaspora, avec en bandoulière un Programme politique,  économique et social intitulé «  Yoonu Yokute »

 

En Mars 2012, il arrive à la deuxième place au premier tour des élections présidentielles. C’est là où il réussit la première prouesse politique  en réalisant une alliance large de toutes les formations qui s’opposaient à WADE et devient ainsi Président de la République du Sénégal, après seulement trois ans d’opposition,  une consécration  qu’on ne retrouve nulle part dans le Continent.

 

La deuxième prouesse sans précédent, est le partage démocratique de l’exercice du Pouvoir avec toutes les forces politiques qui l’avaient accompagné et maintenir cette alliance trois ans durant, malgré quelques divergences savamment contenues; ce qui ne manquera pas d’évoluer inexorablement vers un plus large rassemblement.

 

La troisième prouesse qui a surpris le monde entier, est l’engagement de Macky Sall de  ramener son mandat de 7 à 5 ans, une volonté clairement exprimée ; ce qui est encore inédit dans les anales du Continent et ailleurs.

 

La quatrième  prouesse est celle qui est relative à la fin tragique de l’ère Khadafi qui a entraîné des dérives qui se sont répandues au Mali, au Nigéria et dans toute l’étendue du Sahel où le Président Macky Sall a eu le courage retentissant devant ses pairs, lors de la dernière session de la Francophonie tenue à Dakar, de demander aux destructeurs occidentaux de l’Etat Lybien d’intervenir pour éteindre le feu qu’ils ont allumé en Lybie.

 

Tout cela, osons le dire, force l’admiration de tous les chefs d’Etat du Continent et du Monde… 

 

Le Plan Sénégal Emergent, une reformulation plus concrète et plus approfondie du « Yoonu Yokute » qu’il a soumis  dans un premier temps aux traditionnels bailleurs de fonds occidentaux, sans préjuger d’autres voies de recours vers les pays émergents du sud tels que les pays de Chine, de l’Inde, du Brésil, de la Corée du Sud et le Royaume d’Arabie Saoudite en particulier et j’en passe, est sur le point d’être une cinquième prouesse qui mènera le Sénégal vers son Emergence au grand bonheur des populations.

 

C’est l’évidence, nul ne saurait être Prophète chez soi !!!

 

Pendant que l’aura du Président de la République Macky SALL  se répand dans le Monde entier, une certaine opposition s’agite dans le pays. Mais la pire est celle qui pousse à l’organisation  d’un Référendum en 2016, des élections présidentielles et législatives en 2017, pour estime-t-elle   le respect de la parole donnée.

Dans un pays de grande pauvreté où tout est priorité que vaut la parole du politicien Macky SALL,  par rapport à l’intérêt du Sénégal ?

Trois grandes élections en deux ans, c’est en même temps des dépenses faramineuses pour le pays qui frisent à environ cinquante milliards de nos francs. Et tous les sénégalais patriotes ont fini de comprendre que l’état d’esprit de ces opposants qui poussent à ce que ces dépenses lourdes de conséquences soient engagées, le font pour le seul aboutissement de leur intérêt égoïste de  reconquérir le Pouvoir !

 

Au lieu de dépenser ces milliards pour un Référendum et une élection présidentielle anticipée, cette manne financière ne pourrait-elle pas servir à l’Etat pour atténuer les charges relatives aux impératifs de l’acre3 de la décentralisation qui peine à démarrer ses activités, à répondre des attentes du règlement des droits des enseignants, des étudiants, des travailleurs de la santé et le financement des agriculteurs en vue de l’autosuffisance en riz pour 2017 ?

 

Par conséquent, pousser le Président de la République vers ces élections est un acte antipatriotique !

 

Toute la classe politique, les leaders d’opinion et les populations doivent être sensibles  à cette situation pour dénoncer  ces velléités antinationales!

 

Je termine mon propos en abordant la lancinante question de l’Enrichissement illicite, qui me semble-t-il, doit normalement interpeler tous les acteurs  qui ont eu à assurer l’exercice du pouvoir de 1960 à nos jours.

Toutefois, je partage l’opinion assez répandue dans le pays qui recommande pardon et réconciliation sur l’essentiel pour préserver autant que possible cette denrée précieuse de PAIX CIVILE et de CONCORDE NATIONALE, indispensables pour conduire le Sénégal vers son EMERGENCE.

 

Richard-Toll, le 23 Juin 2015.

 

Issa SAM, Enseignant,

Chevalier de l’Ordre du Mérité/1999

 A Richard-Toll.

2 Commentaires

  1. Le seul défi de ce bonhomme est d’installer son oligarchie clanico-tribale partout au Sénégal. Le seul défi des Sénégalais est de le bouter hors du palais le plus vite possible

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