Nous citoyens sénégalais , rassemblés au sein de : ACTION POUR LA REFONDATION DE LA RÉPUBLIQUE ET DE LA CITOYENNETÉ / GUEM SA BOPP ( ARRC / GUEM SA BOPP ) , sommes un groupe de femmes et d’hommes de bonne volonté.
Nous sommes des artisans, artistes, agriculteurs, avocats, cadres, chefs d’entreprise, commerçants, étudiants, fonctionnaires, médecins, sportifs, travailleurs sociaux, responsables d’associations, femmes au foyers, sénégalais exilés de la diaspora et les exilés de l’intérieur nous nous réunissons au sein d’un mouvement citoyen pour exprimer notre frustration .
Devant l’incapacité des partis de gouvernement à faire entrer le Senegal dans le 21ème siècle et souhaitons mobiliser et rassembler le plus de Senegalais partageant notre désir de voir le Sénégal se relever de ses ruines et s’engager résolument dans la voie des réformes dont notre pays a besoin pour s’engager dans la voie de l’émergence.
Notre message est d’abord un message d’espoir, un message de paix, un message d’optimisme car nous sommes convaincus de l’immense potentiel de notre pays, des immenses ressources humaines qui font que notre pays ne devrait plus être livré aux mains inexpertes d’apprentis ou de novices en tout genre.
Nous avons des atouts considérables notre position géographique, l’exposition solaire faisant de notre pays un des plus enviés sur le plan du potentiel énergétique solaire, nos richesses halieutiques, et l’énorme potentiel touristique sans parler des nouvelles ressources pétrolières, sonnent la fin de l’ère du misérabilisme diplomatique et économique, et l’avènement d’un Senegal conscient de sa valeur, de ses potentialités, et qui se donne les moyens de se développer sur la base de rapports de coopération d’un nouveau genre, et d’une gestion autrement des affaires publiques.
Le Senegal est à la croisée des chemins , et a sa carte à jouer dans la mondialisation, il est grand temps de s’approprier cette place qui nous revient. Les senegalais possèdent des talents clés : ils font preuve d’une capacité de travail importante, et d’une ingéniosité qu’ils démontrent partout ailleurs dans le monde lorsque les conditions préalables sont mises en place, il faut créer ces mêmes conditions favorables à l’éclosion d’un nouvel élan dans notre pays . Nous avons tout pour tirer profit de toutes les révolutions technologiques et opportunités industrielles existantes
à l’heure actuelle dans le monde.
UN MODELE DEPASSE ET OBSOLETE
Cependant notre pays est bloqué, il vit sur un modèle archaïque , désuet souvent sans aucune prise avec nos réalités .
Nous subissons surtout les inconvénients de la mondialisation, nous ne tirons pas assez partie de ses avantages a l’instar de la plupart de nos freres africains.
Les injustices sociales sont de plus en plus nombreuses, notre système éducatif qui est devenu tres inégalitaire .
Le résultat , c’est un chômage de masse en constante augmentation en particulier pour les jeunes, les générations sacrifiées se succèdent les jeunes n’ont plus confiance en leurs représentants ni dans le système qu’ils incarnent.
En manque de repères et déçus par les partis politiques , et les hommes politiques qui les personnalisent. Certains n’ont d’autres choix que de prendre le chemin de l’immigration au péril de leurs vies .
Nous voulons ressusciter la société civile et redonner aux partis politiques leur souveraineté et travailler à créer un cadre sain et favorable à leur plein épanouissement.
Nous voulons construire avec l’ensemble des forces vives de la nation un Projet inter-actif , démocrate et social .
Ainsi , après avoir construit une plateforme digitale et participative RNS : RÉHABILITONS NOTRE SENEGAL autour de sujets touchant directement les Sénégalais comme l’emploi, l’éducation ou le logement, l’économie et le développement de notre pays, l’heure est aujourd’hui à l’action concrète sur le terrain , ensemble avec nos frères et sœurs du Senegal des profondeurs , et de la Diaspora.
Nous sommes guidés par le bon sens, notre amour de notre Patrie et les valeurs ancestrales de la société sénégalaise : DIOM, FOULAH, NGOR, GNIAKK DIARIGNIOU. TRAVAIL, HONNEUR, ET DIGNITE.
Nous croyons à l’egalite, l’équité , la democratie, la solidarité, la responsabilité, l’ethique au coeur de la vie politique, economique et sociale.
Nous prônons une vraie solidarité ciblant en priorité la lutte contre la pauvreté, et l’asservissement des couches vulnérables .
Nous agissons pour la réhabilitation du système éducatif qui doit être le pourvoyeur des competences prealables a l’emergence.
Nous oeuvrons pour le retour d’un Etat de droit avec une justice libre, souveraine.
Nous souhaitons un retour de l’éthique, de la morale et de la responsabilité dans la gestion des affaires publiques, à commencer par la tenue d’un budget qui tienne compte de nos besoins de developpement , un programme clair et précis de réformes indispensables a la REFONDATION de notre Republique.
Nous voulons enfin rétablir la confiance entre l’Etat et les citoyens par le respect de leurs urgences et une gestion sobre et juste des ressources communes.
Nous mènerons des actions concrètes dans les mois qui viennent pour mobiliser les citoyens et faire en sorte que le citoyen soit au cœur de la république .
Chers compatriotes, il est temps de passer de la réflexion à l’action, pour créer ensemble le Senegal nouveau le Senegal pour lequel nous nous battons depuis plusieurs décennies sans relâche, sans repos, le Senegal Émergent c’est toi c’est moi , c’est nous ensemble main dans la main pour la Republique.
Rejoignez nous : ACTION POUR LA REFONDATION DE LA RÉPUBLIQUE ET DE LA CITOYENNETÉ / GUEM SA BOPP
( ARRC / GUEM SA BOPP ) .
POUR LE COMITÉ AD HOC
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Il est clair qu’un gouvernement ne doit pas être un simple spectateur passif. Il doit être un acteur dynamique, prévoyant, attentif aux moindres faits sociaux et détails qui se manifestent dans le pays. Il doit être un veilleur vigilant, pour pouvoir déceler en amont les signes avant coureurs de ce qui ne va pas ou pourrait arriver dans le pays, afin de les analyser correctement et rectifier à temps le tir s’il y a lieu.
L’archaïsme et la routine, domaines de prédilection de nos gouvernants, sont des pratiques ou maladies graves, généralement propres aux dirigeants africains, qui pensent naïvement, qu’arriver au pouvoir est une fin en soi, et non, une simple étape. Au demeurant, ils s’accommodent sans honte de leurs échecs récurrents, et ne se remettent jamais en cause pour rompre avec de telles pratiques néfastes. Ainsi, ils se complaisent dans l’informel et la mal gouvernance, sans état d’âme. Ce qui les obnubile et les empêche de voir clairement leurs propres erreurs et les problèmes épineux de leurs pays. Et naturellement, ils sont alors incapables d’innover avec objectivité et clairvoyance, ce qui doit l’être, pour avancer avec succès. Cette maladie a, malheureusement, atteint bon nombre de nos chefs d’Etat africains qui estiment que l’essentiel, c’est simplement d’arriver au Pouvoir pour jouir de ses délices. Nos dirigeants manquent parfois d’éthique et grandeur d’âme. Et pourtant, il est conseillé et même fortement recommandé à tout être humain, à fortiori un homme d’Etat, d’avoir de l’humilité pour reconnaitre ses erreurs évidentes, ce qui en soi une grandeur. Bien entendu, si toutefois la personne concernée volontiers, acceptait de s’amender résolument et de s’engager à rectifier ses erreurs dans le sens bien indiqué.
Exigence pressante d’opérer les ruptures urgentes et indispensables.
Nous avons noté un fait bizarre et récurrent, mais qui est parfaitement un constat réel. Il est généralement vérifié aujourd’hui, que la plupart des hommes politiques, en particulier en Afrique sont faux, car, dès qu’ils accèdent au Pouvoir, semblent amnésiques et alors incapables de lire correctement les messages envoyés par leurs peuples ou mandants. Messages pourtant très clairs, qui ne sont parfois, que des rappels de leurs promesses. En fait, la vérité, c’est qu’ils deviennent sciemment amnésiques, pour des raisons inavouées liées à leurs engagements non tenus.
Mais pourquoi diantre, nos gouvernants se comportent-ils ainsi une fois au pouvoir ? Pourquoi n’écoutent-ils plus que leurs fans, qui les flattent plutôt que de leur dire la vérité objectivement ? Pourquoi sont-il si hostiles aux ruptures qui engendrent généralement le progrès économique, social, culturel, voire institutionnel? Pourquoi ont-ils tellement peur du changement, même qualitatif ? Et pourquoi le terme rupture crée-t-il chez eux, la méfiance voire la panique ? En vérité, pour eux la rupture, à savoir procéder autrement que ne le fût son prédécesseur défaillant, équivaudrait à aller à la perte éventuelle du Pouvoir.