Lignedirecte-sn- Nommé président du Conseil Constitutionnel en juin dernier, Pape Omar Sakho a prêté serment ce vendredi 10 juillet 2015. Il a promis de « mettre l’éthique au cœur de ses actions » tout en se fixant comme première mission, « le renforcement de la confiance du peuple sénégalais vis-à-vis de l’institution ».
« Notre première mission en tant que Président du Conseil constitutionnel, consistera à renforcer davantage la confiance du peuple envers l’institution », s’est engagé Pape Oumar Sakho après avoir juré de remplir sa mission en toute impartialité.
Le successeur de Cheikh Tidiane Diakhaté nommé en juin dernier, trouve sa mission certes difficile, mais il se dit « résolument optimiste » à l’assurer surtout en toute responsabilité et impartialité.
Revenant sur le rôle du Conseil constitutionnel surtout en matière électorale, Pape Oumar Sakho dira que la juridiction a « une lourde responsabilité » du fait que ses décisions ne sont pas susceptibles.
De ce fait, une grande responsabilité s’impose au Conseil constitutionnel. Et cette responsabilité ne peut se faire sans certaines valeurs. « Vous conviendrez avec moi qu’une responsabilité doit aller de pair avec l’éthique. Ce qui suppose de notre part la défense de l’intérêt général, la rigueur, la vérité, l’équité, l’impartialité, l’intégrité, le respect des règles », a soutenu Pape Oumar Sakho.
Et de poursuivre : « c’est une éthique de la responsable et elle sera au cœur de nos actions ».
Sur sa lancée, le magistrat à la retraite a indiqué que les membres du Conseil, « serviront de manière digne, avec loyauté et rendront les décisions dans le respect de leur serment et du contrat social qui constitue le socle de la commune volonté de vouloir vivre ensemble en tant que Sénégalais ».
Pour rappel, durant le règne libéral, le Conseil constitutionnel était fortement décrié. L’opposition d’alors réunie au sein de la coalition Bennoo siggil Sénégal en était arrivée à contester l’impartialité des membres du Conseil constitutionnel appelés « Sages ».
La colère envers l’institution a atteint son summum lorsque celle-ci avait validé la 3ème candidature controversée de Me Abdoulaye Wade lors de la Présidentielle de 2012.
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