Les «Samueleries», c’est-à-dire les coupures d’électricité intempestives mais longues, sont devenues monnaie courante.
Le ras-le-bol des consommateurs est à son paroxysme. Les familles, les entreprises et les institutions ne savent plus à quel saint se vouer. Le quotidien du citoyen est devenu un véritable enfer. L’insécurité, n’en parlons pas ! Elle est devenue galopante et la police est débordée.
Certains quartiers sont pris en otage par des agresseurs en roue libre. On n’ose plus sortir, on se barricade à partir de 20h.
La pauvre ménagère n’ose plus faire son marché hebdomadaire et elle est en proie au stress. Le chef d’entreprise est déconcerté, car ne pouvant plus donner de délai et à plus forte raison les respecter. Bref, l’économie est en panne et la précarité se profile à l’horizon.
Et qu’est-ce que fait notre Samuel, grand manitou de «Coupelec» ? Il prévoit la fin des délestages pour le mois d’Octobre 2006. C’est-à-dire que nous devons endurer un été chaud, insupportable et plein de moustiques.
La population de Galsen sera donc à la merci du palu et d’autres petites maladies de saison. Mais ce qui est plus grave, c’est que SDE, l’autre sœur, menace de s’en mêler, car elle est tributaire des caprices et des carences de sa jumelle. Pauvres de nous !
Ma che fare ? Qu’allons nous faire ? Comme diraient les Italiens.
Une idée nous trotte dans la tête ! Et si, au lieu de brassards rouges ou même bleus, on décidait carrément d’allumer un bûcher et d’y jeter Samuel ? Un bûcher parce que si on lui faisait du «masse courant», il serait capable d’ordonner un délestage continu pour s’en sortir. Alors le bûcher, rien que le bûcher pour le prétendu «golden boy», «manager hors pair».
Et ça se passerait devant les délégations de tous les consommateurs au stade Léopold Sédar Senghor, là où le Prési Wade avait prêté serment à l’aube de l’Alternance devant toutes les délégations du monde entier.
Sus Sur Samuel !
NDLR
Faut-il brûler Samuel ? Ce «beetwen us» que vous venez de lire a été publié dans notre numéro 08 du mois d’avril 2006. Comme vous avez dû le constater, il est toujours actuel, car rien n’a changé par rapport à la situation dramatique que le «Sénégal qui souffre» est en train de vivre.
Qui plus est, les promesses de Samuel, alors Dg de la Sénelec, et qui a bénéficié entre temps d’une grande promotion, n’ont pas été tenues. Car il prévoyait la fin des délestages et du calvaire des Sénégalais pour le mois d’octobre 2006.
Nous sommes en août 2010, et cela a expiré. Le remède semble pire que le mal : Et il ose nous promettre encore pour le 15 août 2010.
A quand la fin du calvaire ? On attend le grand soir ?