Barack Obama a été le premier président américain à prononcer, ce mardi, un discours depuis le siège de l’Union africaine (UA) à Addis Abeba, la capitale éthiopienne.
C’était le point d’orgue de sa deuxième tournée africaine en tant que président des États-Unis. Pour sa quatrième visite officielle en Afrique, après les discours d’Accra et du Caire en 2009, et sa première tournée de 2013, Barack Obama est devenu le premier président américain à s’exprimer au siège de l’Union africaine, ce mardi 28 juillet. Il y a rappelé les grands axes de sa politique africaine : démocratie, droits humains, respect des Constitutions, sécurité, lutte contre le terrorisme et investissements dans un contexte largement dominé par les Chinois.
Comme attendu, son message pour l’Afrique ne comportait rien de fondamentalement neuf, à moins de deux ans de la fin de son mandat à la Maison Blanche. Pas de quoi réjouir, donc, tous ceux (et ils sont nombreux) qui ont été déçus par la politique africaine du premier président noir des États-Unis. Il faut dire que les enjeux sécuritaires sont prégnants sur le continent – du groupe Boko Haram en Afrique de l’Ouest à celui des Shebab dans la Corne de l’Afrique – et qu’ils influencent l’action de Washington dans un sens pour le moins pragmatique
Retrouver le discours de Barack Obama au siège de l’Union africaine, mardi 28 juillet (à partir de 1h05) :
ccc