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Budget, indemnités, carburant… : Seck sur un département de polémiques

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Au Conseil département de Thiès, c’est une bataille «de budget» qui se mène entre les conseillers et le bureau exécutif. Accusé d’avoir tripatouillé le budget de l’institution, le premier vice-président du Conseil départemental nie en bloc. Il explique que l’exécution d’un budget incombe aussi bien aux responsables de l’institution que ceux qui sont chargés de son exécution, à savoir le préfet du département et le trésorier-payeur régional. Yankhoba Diattara en profite pour recadrer les détracteurs du bureau exécutif que dirige Idrissa Seck.

Guéguerre au Conseil départemental de Thiès. Idrissa Seck est assis sur un département de polémiques. Depuis quelques jours, le bureau exécutif du Conseil département de Thiès dirigé par Idrissa Seck est accusé par des conseillers d’avoir «tripatouillé le budget voté et adopté par le conseil». Et pis encore, «l’ex maire de Thiès perçoit indûment des émoluments. Aussi ses indemnités et avantages», accuse Abdoulaye Sow, président de la Commission de l’aménagement du territoire et des domaines. Les conseillers de réclamer tout simplement la révocation du bureau de l’institution. Ce dernier d’expliquer que «les indemnités de représentation du président du conseil d’un montant de 1,250 million de F Cfa par mois soit 15 millions par an visés par le décret et voté par le conseil lors de la session budgétaire, sont augmentées à 21,6 millions». Comble, après 6 mois, «les conseillers n’avaient toujours perçu leurs indemnités de session et leurs frais de déplacement». Abdoulaye Sow d’expliquer «après enquête, nous nous sommes rendu compte que le budget que nous avions adopté au mois de janvier a connu six modifications qui sont à l’origine du non-paiement de ces indemnités. C’est après avoir dénoncé cela que nous avons été payés». Entre autres manquements, «les rémunérations diverses à hauteur de plus de 20 millions de F Cfa et qui ne figuraient pas dans le budget initial». Plus grave encore, dit-il, «lors de la session du 4 juillet dernier, le bureau a soumis au conseil un rapport de présentation sur les autorisations spéciales de recettes et de dépenses d’un montant de plus de 15,6 millions reçus en complément du budget de 2014», poursuit le président de la Commission de l’aménagement du territoire et des domaines qui ajoute que «chaque membre du bureau a reçu 1 500 litres de carburant à raison de 300 litres par mois, entre les mois d’août, septembre, octobre, novembre et décembre 2014, soit un volume de 7 500 litres de carburant. Or, le carburant est bien réglementé et destiné aux véhicules de fonction et de service. La loi attribue 300 litres de carburant par mois à chaque véhicule de fonction et pour les véhicules de service, il est prévu 10 litres par jour ouvrable soit 200 litres pour les 20 jours ouvrables du mois». Or, déclare Abdoulaye Sow, le Conseil départemental de Thiès n’a qu’un seul véhicule de fonction et deux de service soit une consommation possible de 800 litres contre les 1 500 annoncés. Pour dire tout le fondé de leur demande de révocation du bureau puisque la loi préconise clairement «la révocation des auteurs de l’utilisation des deniers publics à des fins privées ou individuelles et de la perte de leur éligibilité sur une période de 10 ans».

Yankhoba Diattara, premier vice-président du Conseil départemental de Thiès
«C’est une accusation grave»
Les accusations du président de la Commission de l’aménagement du territoire et des domaines sont battues en brèche par le premier vice-président du Conseil départemental de Thiès. A la faveur d’un point de presse, Yankhoba Diattara de regretter «le manque de culture institutionnelle de certains responsables qui prétendent maîtriser la procédure budgétaire sans en avoir aucune connaissance et qui peuvent se permettre de porter des jugements sur des personnes responsables. Aujourd’hui, prétendre qu’un budget a été tripatouillé c’est porter une accusation grave aussi bien sur le responsable du Conseil départemental, mais aussi sur le préfet et le trésorier payeur régional. Parce que l’exécution d’un budget incombe aussi bien aux responsables moraux de l’institution, mais également à ceux qui sont chargés de son exécution comme le payeur et le préfet du département qui représente l’Etat et est chargé du contrôle de légalité.» Il explique : «Un budget est une prévision votée par un organe délibérant et soumis à l’approbation de l’autorité administrative en l’occurrence le préfet. Ce qu’ils confondent, c’est le projet de budget qui a été soumis aux conseillers pour examen de vote et qui a connu quelques réaménagements et réajustements suite à l’intervention de certains conseils et qui a été mis au propre avant d’être transmis au préfet du département et qui l’a approuvé. C’est après approbation que ce budget est aussi bien transmis au président du conseil qu’au payeur trésorier régional qui est chargé de son exécution. C’est ce budget approuvé par le préfet le 4 mars qui est en train d’être exécuté.» Pour dire, selon lui, que «ce qu’ils disent est grave et ils ne savent même pas les termes qu’ils utilisent». Estimés à 668 millions F Cfa, le budget du Conseil départemental de Thiès est en train, selon Yankhoba Diattara, d’être exécuté en fonction de la délibération du Conseil départemental. S’agissant des indemnités des conseillers qui ont été payées suite à plusieurs démarches, l’élu d’expliquer que le Conseil départemental de Thiès n’a pas les ressources nécessaires pour assurer de manière correcte ses engagements. Diattara de tancer : «Face à une situation difficile, j’attendais de ces conseillers qui sont des élus le sens du sacrifice à la place d’une demande de privilèges. Le payeur leur a dit clairement qu’il avait bloqué les indemnités parce que voulant sécuriser les salaires des travailleurs. Nous avons dit s’il y a un sacrifice à concéder c’est à nous élus d’accepter ce sacrifice en lieu et place des travailleurs. La fonction de conseiller étant bénévole en principe on ne devrait même pas payer des indemnités, mais l’Etat a pensé qu’on pouvait accorder un avantage aux conseillers départementaux surtout ceux qui viennent des terroirs éloignés du chef-lieu de département. C’est pourquoi des indemnités leur sont accordées.» De son avis, s’il y a une difficulté financière, la meilleure solution serait que ces conseillers puissent accepter de se sacrifier le temps que l’Etat réajuste l’Acte 3 de la décentralisation en envoyant plus de moyens. Surtout quand on sait que «ce qu’il nous a envoyé n’est pas suffisant pour assurer les salaires des travailleurs et les indemnités des membres du bureau et le fonctionnement régulier de l’institution. Nous pensons qu’ils devraient mieux s’attaquer au gouvernement pour qu’il donne plus de moyens aux départements que de s’en prendre à nous. En tout cas, ce que nous avons ici, nous allons le gérer de manière rationnelle et sur la base de la réglementation en vigueur et aucune pression ne nous fera reculer». Dans la même lancée, il souligne : «Nous avons privé le président du conseil, Idrissa Seck, de son salaire et de ses indemnités pour mettre à l’aise tout le monde.» Concluant sur la distribution de carburant dans les institutions publiques, Yankhoba Diattara fera savoir qu’elle est réglementée par des textes. «Ce que nous donnons ici au conseil c’est 300 litres par membre de bureau par mois. C’est en deçà même de la réglementation qui stipule 400 litres pour un véhicule de fonction. Nous avons des dotations en deçà étant donné que nous n’avons pas de moyens», a-t-il dit.

lequotidien.sn

7 Commentaires

  1. Mais Idrissa Seck ressemble trop à un niak de la Guinée forestiére ou au pigmée du Gabon à moins que les wolofs ne soient de cette origine.

    • VOICI LE DISCOURS D’UN APRISTE ,vraiment nul et rien d’instructif vraiment triste commo mentalité,il sont à l’image de leur baleine de leader,Macky

  2. Pauvre Macky Sall et Marième grand cul Faye ils ont dèpensè 400 millions pour un conseil ministèriel bruyant et vide à Thiès plus autres 400 millions pour la campagne des locales ils ont mobilisè les plus grands bavards et nuls Thierno Sall,Abdou Oudè Mbow,le directeur de la poste,le directeur du Port le ministre Tine None,Hèlène Yobalè Tine,Abdou Tokh Yamba Fall,Ndèye diaga Mbackè ect… ils ont ètè laminès par Seck qui a dèpensè 4 millions car il est dans le coeur des thièssois
    Aujourd’hui ce couple malèfique qui dirige mal ce pays cherche par tous les moyens d’èliminer celui qui les empeche de dormir on va nous chercher une minoritè de corrompus qui avait tentè avec Cheikh Kantè d’èliminer Idy sans rèussite aujourd’hui on nous sort des questions de budget c’est nul
    Macky Sall travaille si tu es capable de travailler sinon abrège la souffrance des sènègalais en dèmissionant car tu as montrè tes limites

  3. Vous n’y pourriez rien c’est l’homme qui va abattre ce régime fantoche et décadent conduit par le plus MÉDIOCRE de la classe politique de ce pays !! Quelle nausée que de savoir ce type trôner aux destinées de ce pays qu’il déconstruit chaque jour que dieu fait . Rien qu’en pensant à son criminel acte 3 de la décentralisation emprunté à la France , on est abasourdis part son manque de vision et d’initiative . Toute sa politique est la pâle copie des projets socialistes en France : c’est la CMU ( couverture maladie universelle ) , le RMI ou RSA bourse de séciurité familiale . Idrissa est la personne qu’il faut pour sortir ce pays des griffes empoisonnées de ces prédateurs , l’espoir de Sénégal repose sur la personne de ce thiessois bon teint .

  4. tant que nous continuerons à nommer des conseillers municipaux ou départementaux ignares nous aurons de telles réactions: on croit rendre service au président en critiquant maladroitement d’honorables citoyens. Mon DIEU QUE mACKY EST MALHEUREUX: cheminer avec des ignorants est tout simplement dangereux! si vous voulez aider le président vous devez SAVOIR. SAVOIR c’est la seule chose qu’on vous demande.

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