XALIMA NEWS – Le Conseil des organisations non gouvernementales d’appui au développement (Congad), qui était sceptique quant au choix du Programme des Nations unies (Pnud) pour l’exécution du Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc), applaudit la création d’un secrétariat d’Etat chargé du suivi dudit programme. Toutefois, dans un communiqué parvenu à notre rédaction hier, mercredi 26 août, Amacodou Diouf et compagnie ont appelé le chef de l’Etat à ne pas en faire une «coquille vide».
La polémique suscitée par la création d’un secrétariat d’Etat chargé du suivi du Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc), à sa tête Souleymane Jules Diop, enfle toujours. En atteste le communiqué rendu public hier, mercredi 26 août, par le Conseil des organisations non gouvernementales d’appui au développement (Congad). Dans la note, Amacodou Diouf, président du conseil d’administration, et compagnie (Congad) ont applaudit la création dudit secrétariat.
«Suite à ce changement majeur dans l’exécution du Pudc, le Congad note avec satisfaction l’importance que le gouvernement accorde à ce programme», peut-t-on lire dans le communiqué. A en croire la note, «cette mesure corrective va accentuer davantage la démarche d’appropriation à laquelle nous appelions précédemment les autorités étatiques, en lieu et place de ce qui nous semble être un déshabillage consistant à écarter les Directions et agences nationales de l’exécution d’un programme aussi important, estimé à 113 milliards de FCFA, de surcroît financé sur fonds propres». Mieux, ils estiment que «la création de ce secrétariat d’Etat va mieux institutionnaliser le Pudc en matière d’organisation de sa gestion et de mobilisation des ressources».
Par conséquent, l’organisation non gouvernementale trouve logique que «les 3% des ressources financières du programme initialement destinés au Pnud devraient être affectés à ce nouvel organe, à défaut d’une dotation spéciale qui lui permettrait de bien mener sa mission». Pour cause, elle pense qu’en faisant revenir ces fonds dans le giron de l’Etat, «les Sénégalais pourraient être assurés d’un contrôle a posteriori de son usage par les corps de contrôle de l’Etat». Ce qui est, à leur avis, impossible si ces ressources financières sont exécutées par le Pnud.
Toutefois, Amacodou et cie, qui ont par ailleurs, félicité le chef de l’Etat, Macky Sall, pour son courage politique, lui ont appelé «à ne pas faire du secrétariat d’Etat chargé du suivi du Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc) une coquille vide».
Sud Quotidien