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Affaire Bassirou Faye: Le père de Boughaleb dit ses vérités et fait de grosses révélations

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Omar Boughaleb est le père de Sidy Mohammed, policier renvoyé devant les Chambres criminelles dans l’enquête sur le meurtre de Bassirou Faye, tué le 14 août 2014, au campus de l’Université de Dakar. Sidy M. Boughaleb a été désigné présumé coupable de l’assassinat du défunt étudiant suite à l’ordonnance de renvoi délivrée par le Doyen des juges qui, par la même occasion, a disculpé les policiers Tombon Oualy et Saliou Ndao. Dans un entretien accordé à L’Observateur, Oumar Boughaleb crie sa colère, dénonces les « failles » de l’enquête et fait d’énormes révélations sur le dossier.

« Dans cette affaire, on ne parle que du témoignage de Sette Diagne. On oublie les autres témoignages faits par Doudou Faye et Guedj Dione. Tous ces trois étudiants sont unanimes pour dire qu’ils ont vu un groupe de cinq éléments du Gmi qui s’était détaché des autres. D’après eux, celui qui a tiré avait un talkie-walkie à la main. Il s’en est servi à deux reprises, sûrement pour recevoir des instructions qui le conduiront à tirer à bout portant sur Bassirou Faye. Pourquoi ces policiers éléments du Gmi de qui le tir est vraisemblablement parti n’ont pas été convoqués ? Ou du moins, s’ils l’avaient été, ils auraient confirmé que Sidy Mouhamed qui, je le rappelle, à cette heure-là, avait un pansement à la tête et son doigt majeur gauche fracturé, n’est pas l’auteur du tir. En outre, pourquoi la Sonatel n’a pas été saisie pour identifier l’auteur et le destinataire de cet appel émis par le présumé meurtrier. Ce détail sur le groupe des cinq policiers a été rapporté par le journal L’Observateur. Il s’y ajoute que les deux autres témoins ont bien dit qu’ils ne pouvaient pas identifier le policier tireur, contrairement à Sette Diagne. (…) Par ailleurs, on veut prospérer la thèse de la préméditation. Si c’est le cas avec quelle arme ? Puisque l’armurier de l’Ecole de police a confirmé devant le juge que l’arme de Sidy Mouhamed n’a pas tiré. A ma connaissance, les agents non gradés ont l’obligation de faire, après chaque opération, un rapport sur leurs armes et les munitions qu’ils ont reçues. L’armurier a certifié que mon fils a rendu son arme et les munitions au complet. Il faut signaler que cette mesure ne touche pas les gradés qui possèdent des armes de fonction. Par conséquent, l’arme qui a tiré et dont on refuse de parler à toutes les occasions, n’est pas celle de mon fils. Elle doit être celle d’une personne non assujettie à cette obligation. Je demande au juge de bien vouloir édifier l’opinion sur l’arme qui a tué Bassirou Faye. Voilà une arme qui, subitement, est introuvable ? », a expliqué Omar Boughaleb.

L’Observateur via Leral

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