XALIMA NEWS – Le président de la Fédération Sunugaalienne de football (Fsf) a réagi sur l’émiettement de la réserve foncière du stade Léo-poète pour le qualifier de « tragédie nationale qu’on subit sans bouger ». En conférence de presse, hier, sur les préparatifs de l’organisation de la Can U23 (28 novembre-12 décembre 2015), Me Augustin Senghor se demande pourquoi ces promoteurs immobiliers osent toujours affronter les sportifs. « J’ai grandi à (Ndakaaru). Le siège de la Bceao était un terrain de football, le stade Assane Diouf, on ne sait plus qu’il est devenu. Il faudrait que les gens disent non. Je salue le sens de la responsabilité des autorités. C’est une continuité. Mais l’œuvre humaine est à parfaire. Car, si ce projet se réalise là-bas, on doit se poser des questions sur l’avenir de notre sport, on doit agir ».
Le président du Comité local d’organisation de la Can (Clocan) d’appeler à l’arrestation des prédateurs immobiliers qui veulent mettre à profit la moindre poche. « Il ne s’agit pas seulement d’une réserve, mais c’est un parking qui est déjà construit. Si on nous y autorise, il faut qu’on prenne notre courage à deux mains pour clôturer l’espace. Là, personne n’osera signer un acte de cession dans son bureau. Car, ce sont des actions qui sont menées contre le peuple (sunugaalien). Quand le parking intérieur du stade est plein, on a du mal à se garer à l’extérieur. Ça aussi, c’est un problème », s’indigne Me Senghor.
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