Putschistes et forces loyalistes semblent être dans une logique d’apaisement après des déclarations musclées les jours précédents.
Des rues vides, sans aucun passant ou presque. Le calme est revenu à Ouagadougou, mardi 22 septembre dans la soirée. Dans la journée, la capitale du Burkina Faso était déchirée entre l’armée et les putschistes. Mais ces derniers ont signé un accord prévoyant un retour dans leur caserne et accepté de « rétablir » dans ses fonctions le président renversé par un coup d’Etat. C’est ce que demandait la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Une délégation de la Cédéao attendue
Les chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao, réunis mardi en sommet extraordinaire au Nigeria, ont décidé de « dépêcher » mercredi une délégation de chefs d’Etat « pour rétablir Michel Kafando dans ses fonctions de président de la transition au Burkina Faso ».
En attendant, la situation s’apaise dans la capitale burkinabée. Plus tôt, la place de la Révolution avait été vidée sans incident par l’armée, après avoir été investie par des centaines de personnes venues soutenir les soldats loyalistes. Les manifestants les appelaient à faire « feu à volonté ». Les violences qui ont accompagné le coup d’Etat du 17 septembre ont fait au moins dix morts.
Francetv.info