XALIMA NEWS – Luc Nicolaï sera édifié, ce mercredi 14 octobre, sur son sort dans l’affaire de la drogue du Lamantin Beach Hôtel. En effet, la Cour d’appel de Dakar va statuer sur son recours suite à la condamnation en première instance des différents prévenus.
A titre de rappel, en date du 21 janvier 2014, le jugement du Tribunal régional de Dakar avait condamné les prévenus. Le promoteur de lutte avait été condamné à 5 ans dont 2 ans ferme ainsi qu’une amende ferme de 6 millions de francs Cfa. L’un de ses co-prévenus, le douanier Abdou Khadir Kébé, avait écopé de la même peine. Il était reconnu coupable d’association de malfaiteur, de tentative d’extorsion de fonds et d’atteinte à l’administration de la justice et condamné à la même peine, mais avec une amende de 100.000 francs Cfa. Quant à Djibrine Diop, employé à l’hôtel Lamantin Beach au moment des faits, il a été condamné à 1 an et 6 mois ferme avec une amende de 6 millions de francs Cfa.
Cette affaire est partie de la drogue trouvée dans le bureau de Bertrand Touly, Président directeur général de l’hôtel Lamantin Beach à Saly. Selon les éléments de la procédure, Luc Nicolaï avait fait introduire la drogue avant de faire appel au douanier Abdou Khadir Kébé pour procéder à l’arrestation de Bertrand Touly. Sauf qu’à la place d’une arrestation, le douanier a suggéré à Touly de racheter sa liberté moyennant 100 millions de frs Cfa. Luc Nicolaï, qui bénéficie d’une libération conditionnelle après sa condamnation en première instance, a été reconnu coupable d’association malfaiteurs, de détention de drogue et de complicité de tentative d’extorsion de fonds.
Pour des faits aussi graves, le jugement avait ému plus d’un d’autant que certains délinquants consommateurs ou détenteurs de chanvre indien ont payé plus cher. Mais Luc Nicolaï, qui n’a pas apprécié cette décision, a interjeté appel pour « laver » son honneur. Ce, alors que les conclusions des réquisitions des opérateurs de téléphonie faites par les enquêteurs avaient relevé une connexion entre les différents prévenus.
Et tout porte à croire que le promoteur est optimiste quant à l’issue de son appel. il bénéficierait de solides soutiens en haut lieu. Ce qui avait amené les avocats de la partie civile à soulever une exception pour contester l’arrêté ministériel N° 3020 du ministre de la Justice qui avait accordé la liberté conditionnelle au promoteur de lutte. Au sein même de la magistrature, des voix s’étaient levées pour décrier cette décision.
Leral