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Le jeune marabout viole les conditions de sa Lp – Le malaise de Assane Mbacké: Le juge d’instruction et le procureur de Diourbel croisent les bras

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Assane Mbacké, qui a violé certaines conditions de sa liberté provisoire, semble narguer la justice qui hésite encore à aller le cueillir. Attendu dans le cabinet du Doyen des juges du Diourbel depuis lundi, le marabout n’a pas respecté cette obligation. Pourtant, il lui a été signifié,  lors de sa libération, que la violation de l’une des mesures entraînera la révocation du contrôle judiciaire et son placement sous mandat de dépôt.

L’affaire Assane Mbacké devient un cas au Tribunal régional de grande instance de Diourbel. Le jeune marabout devait se rendre lundi dans le cabinet du juge d’instruction comme le stipulent les conditions de sa liberté provisoire. Dès sa sortie de prison, il est fait obligation au marabout de se déplacer tous les 21 jours chez le Doyen des juges. Mais, il a décidé de «violer» cette obligation en continuant à vaquer à ses occupations. Cela rassemble à un défi lancé à la justice. Jusqu’ici, le procureur de la République et le magistrat instructeur n’ont pas encore posé d’actes pour le rappeler à l’ordre et à ses obligations.
Pourtant, le juge avait écourté ses vacances pour faire le suivi du dossier de Assane Mbacké. Mais, il a constaté que le marabout ne s’est pas pointé à l’heure du rendez-vous. Cependant, le juge, qui aurait pu révoquer le contrôle judiciaire, n’a pas encore réagi pour relever le défi lancé par l’ami de Karim.
Par ailleurs, le procureur de la République, qui a la possibilité de requérir le mandat d’amener, n’a pas voulu mettre les mains dans le cambouis. En partance pour Thiès où il a été affecté par le dernier Conseil supérieur de la magistrature, le patron du ministère public à Diourbel ne voudrait pas entamer une procédure qu’il ne pourra pas conduire à son terme. Il veut laisser la patate chaude à son successeur.
Cette situation assimilée à une «bravade» n’est pas la première «violation» des conditions de la liberté provisoire accordée à Assane Mbacké.  Le fils de Serigne Atekh Mbacké avait fait face à la presse à Mbacké le 29 septembre dernier, parce que coïncidant avec la plainte contre la première Dame, Marième Faye Sall, qui avait été brandie l’année dernière à la même date. Durant ce point de presse, l‘ami de Karim Wade avait formulé des menaces à l’endroit du régime actuel et soutenu que «personne ne peut m’empêcher de mener mes activités politiques, et ne peut me museler».
Il a fait cette sortie en connaissance de cause. Après 166 jours à la Maison d’arrêt et de correction de Diourbel, Assane Mbacké, poursuivi pour incendie volontaire, a bénéficié d’une liberté provisoire assortie de conditions draconiennes. Il lui est formellement interdit de prendre la parole dans la presse, il ne devra pas aussi participer à une manifestation publique «au cours de laquelle cette affaire sera évoquée sous quelque forme que ce soit». En plus, le jeune marabout est aussi frappé d’interdiction de sortie du territoire sauf sous l’autorisation du juge. Il lui a été signifié que la violation de l’une de ces mesures entraînera la révocation du contrôle judiciaire et son placement sous mandat de dépôt. Et ces mesures restent valables tant que l’instruction est en cours sauf modification.
Assane Mbacké était en détention préventive à la Maison d’arrêt et de correction de Diourbel depuis le 16 mars 2015 après l’incendie des domiciles du député Mous­tapha Cissé Lô qu’il avait revendiqué.

Le Quotidien

4 Commentaires

  1. Simplement le Quotidien excite le tribunal de Diourbel, le procureur et autres pour mettre Assane Mbacké en prison. C’est tout le souhait de ce journal.
    C’est un journal que je vous ai décrit comme pouvant s’afficher en pire ennemi du Sénégal lorsque son combat y gagne. Pour en donner un exemple j’ai rappelé que lors de la folie collective « Barça ou Barzac », c’est ce même journal qui encourageait les jeunes à aller se suicider en mer, simplement parce que Wade était contre ce suicide en mer et que le journal combat Wade. Il avait alors titré:
    « Mieux vaut une fin atroce qu’une atrocité sans fin ».

  2. Ce tocard de marabout s’enfonce de plus en plus. Ce n’est pas parce qu’il se considere cpmme petit fils de serigne touba (ce dont je dpute) qu;il se croit permis de faire ce qu’il veut dans ce pays. Il respecte la loi si non sa place est en taule

  3. Voila le Senegal , la justice est faite pour les Badolos . Les marabouts sont entreint d instaurer au Senegal quelque chose de tres grave . Eux ils sont au Dessus de la loi sans autre forme de proces . Nos dirgeants ont la trouille de les interpeller malgres toutes les betises qu ils font .

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