Les derniers événements malheureux qui se sont déroulés au sein de l’Assemblée Nationale ont choqué plus d’un sénégalais. La violence avec laquelle mes collègues parlementaires, aussi bien du groupe majoritaire que celui de l’opposition, ont fait montre pour régler leurs différends. Cette situation n’est que l’aboutissement d’un processus enclenché depuis l’élection du Président Macky Sall avec la violence verbale qui est devenue une caractéristique de note Assemble. Pourtant cette grande Institution, deuxième de notre Républiques, se veut, par essence, être un cadre institutionnel de dialogue entre les forces politiques nationales. Il est donc incompréhension et inadmissibles qu’on y supporte pas la contradiction.
Mais ce qui se passe à l’Assemblée n’est que le reflet de la situation dans tout le pays où il n’existe plus de débat politique. Nous vivons une cacophonie politique totale avec des acteurs politiques qui ne s’écoutent pas et ne se parlent pas.
Ma conviction est qu’on ne peut considérer un pays comme une démocratie que lorsqu’elle dispose d’une opposition et que sans dialogue entre les acteurs politiques on va tout droit vers l’impasse.
Malheureusement, aujourd’hui dans notre pays, fondés sur une tradition de dialogue et de « Maslakha », on n’arrive plus à ce parler du fait notamment des faucons qui ont pris des places centrales dans les partis politiques qui mènent les différents leaders vers des positions dogmatiques et radicales.
S’agissant, des faits déclencheurs des récents événements à savoir l’installation du bureau et des commissions de notre troisième session parlementaire, je pense qu’il est de la responsabilité des autorités du pays de prendre toutes les mesures idoines pour mettre de l’ordre, dans le respect des règles de droits et avec neutralité. Il est temps de remettre de l’ordre dans l’espace politique.