Interrogé sur le cas de Lamine Diack ancien président de l’I.A.A.F, Abdourahmane Diouf dit avoir un sentiment ambivalent et s’empresse de soutenir : «il ne faut pas qu’on brûle nos icônes».
«Il (Lamine Diack) est mis en examen, il faut donc continuer à prier pour que les accusations contre lui ne correspondent pas à la réalité », a formulé Abdourahmane Diouf, porte-parole de Rewmi sur les antennes de Sud Fm.
«Cependant, tient-il à ajouter, il ne faut pas y aller avec des sentiments épidermiques en disant, c’est parce qu’il est noir qu’il est victime de ces genres d’allégations. Sepp Blatter qui a dirigé l’instance internationale de football a aussi des soucis avec la justice».
Abordant le sujet sur les imams arrêtés dans le cadre de l’enquête sur l’apologie du terrorisme, Abdourahmane Diouf le juge délicat. «Ce qui se passe avec les imams est délicat », souligne-t-il. Ce qui le pousse à inviter le gouvernement à trouver un équilibre.
« Le gouvernement est dans son droit de prendre le devant mais il doit exercer sa responsabilité tout en respectant le droit des prévenus qui bénéficient encore de la présomption d’innocence», déclare-t-il avant d’indiquer que « le Sénégal doit travailler pour sa stabilité ».
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