Iyann Thiam a embrayé sur l’affaire des imams avec Macky Sall qui a parlé de leur nécessaire formation. A ce propos, il a lancé : « Les imams sont des humains, ce sont des élèves, des étudiants. Des fois, on enseigne aux élèves et étudiants, mais il y a toujours des imbéciles qui ne comprennent rien à rien, alors que d’autres maîtrisent bien les choses ». Seulement, poursuivra t-il: « la posture de l’imam doit être celle du Prophète Mouhammed (Psl) prêcher le bien, la paix, l’entente et la cohésion ».
Selon lui, « il urge que les imams se concertent pour se doter d’une ligne directrice et faire face à ceux qui promeuvent des pratiques contraires à ce que Dieu nous a recommandé et ce que le Prophète nous a donné en guise d’exemples et les enseignements de nos vénérés guides religieux. Et cela, doit passer à travers les sermons des imams, les discussions lors des cérémonies familiales, entre autres.»
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Voici le type de réponse du sénégalais lisse , des faux culs comme il en pleut dans ce pays !!! Jamais ils ne trancheront un débat , toujours à la périphérie , histoire de ne pas perdre les privilèges qui les corrompt !!! Que des crapules , pourquoi ne pas dire la vérité sur le débat qui agite notre landerneau politique . Un imam innocent se fait emprisonner par la justice de maky sall et ce type n’arrive même pas à en parler de peur de se retrouver sans l’argent corrupteur de ce grassouillet qui excelle en la matière : ou il te corrompt pour que tu sois avec lui , ou il te met en prison avec la complicité de sa justice , voilà ses faits d’arme .
A chaque musulman guidé par son cœur, Macky offrira l’occasion de jeter la pierre qu’il gardait depuis qu’il eut une dent contre son voisin musulman. C’est la aussi l’un des objectifs de la diabolisation par groupes successifs.
Marabouts citoyens ordinaires, les uns ont dit blasphème, d’autres musulmans ont dit qu’il a raison. Chapelets qui ne développent rien, certains musulmans ont approuvé d’autres ont rugi. Imams barbus, prêcheurs venus de l’étranger,certains se sont tus, d’autres ont musulmans ont jubilé. Imams liés au terrorisme, Bravo ou merde, selon. Voile intégral ne faisant pas parti de nos traditions, bravo ou merde, selon.
Et personne ne voit de divisions. Chacun trouve que c’est la faute du voisin qui a mal compris le Coran. Et l’ennemi jubile.
Et de lancement de thème diviseur en lancement de thème diviseur le débat enfle, les esprits s’échauffent. Et « Je vais te casser la gueule mauvais musulman. Le président a raison de s’attaquer à votre mauvais Islam. Nous les vrais musulmans nous allons le soutenir pour vous mettre hors d’état de nuire. Et « c’est moi qui vais te casser la gueule ennemi de l’Islam. C’est hier que le président avait raison de s’attaquer à votre mauvais Islam. Nous les vrais musulmans nous allons le soutenir pour vous casser la gueule. »
Et vous savez ce que les musulmans ont oublié pour en arriver là ?
Abou Hourayra rapporte avoir entendu de Rassouloullah (SAS): « Il n’est pas permis à un musulman d’être fâché contre son frère musulman plus de trois jours. Celui qui meurt dans ces mauvaises dispositions entrera au feu. » (Abou Daoud, conformé par l’exégèse de Bukhârî).
Je me rappelle,encore enfant dans le Fouta, la chanson que nous aimions fredonner dans ce sens:
« Tikkere juuldho ko baldhe tati.
Soko tikkere 6urtii baldhe tati.
Kay wontii ngañgu e ngañanaagu »
Voltaire, abordant ce thème, donne l’exemple de l’origine de la division des chrétiens en orthodoxes et catholiques, en axant qu’à l’origine était un problème de recette. En fait dans le pain de l’eucharistie, fallait-il y mettre du levain (levure) ou non ? Et c’est de ce débat que les nerfs se sont échauffés jusqu’au schisme.
Le processus menant à cet état de fait en est que lorsqu’on garde une dent contre quelqu’un on a tendance à chercher des raisons pour justifier l’opposition à lui. Et plus on met du temps à chercher, et plus on trouve des quantité énormes, jusqu’à des raisons de haïr. L’interdiction, par le hadith, du froid de plus de trois jours a cet avantage de couper le temps de recherche de raisons de haïr. Puisque quand on les cherche, on les trouve.
Et pendant tout ce temps, je répète que l’ennemi commun jubile.