La Banque ouest-africaine de développement (Boad) s’est félicitée d’être dans de bonnes dispositions en terme de respect d’engagements pris, vis à vis de l’Etat du Sénégal dans le cadre du financement du Plan Sénégal Emergent (PSE). C’est ce qu’a indiqué hier mardi, Eric Bio, représentant résident de cette Institution financière, au deuxième et dernier jour d’un séminaire de formation, à l’intention des journalistes sénégalais sur le cycle de financement des projets financés par ladite Banque.
Sur les 350 milliards de F. Cfa engagés en 5 ans par la Banque ouest-africaine de développement (Boad), 140 milliards ont été livrés en un an, soit plus du tiers des engagements pris lors de la table ronde de Paris avec les bailleurs de fonds et investisseurs internationaux.
C’est ce qu’a informé hier mardi, le chef de la mission résident de la Boad au Sénégal, Eric Bio, au deuxième et dernier jour d’un séminaire de formation à l’intention des journalistes sénégalais sur le cycle de financement des projets financés par la Boad.
«Ceci, fait de nous le 4ème bailleur de fonds toutes institutions confondues. Et ce niveau d’intervention appuyé, témoigne notre engagement dans la prise en compte de certaines préoccupations», s’est-il réjoui.
Kiéma Alexis, chef de la division du contrôle des marchés a laissé entendre que les marchés de gré à gré existent, mais qu’ils sont bien encadrés. Dans ses explications, il soutient que lesdits marchés obéissent à des critères et procédures normaux très bien encadrés. D’ailleurs, ils représentent seulement «5% des opérations», a-t-il précisé. Selon lui: «le gré à gré est inévitable par ce que les parties contractantes peuvent, à un moment de leur collaboration être dans l’obligation de se séparer et dans le cas d’espèce, le gré à gré s’impose pour ne pas trop impacter sur la rentabilité du projet. Toutefois, nous (Boad) travaillons à amoindrir les risques», a-t-il expliqué.
Abondant dans le même sens Moustapha Diao, ingénieur agronome sénior, soutient que «la Boad suit tous les projets qu’elle a financés, partant de l’étude du projet (étude de faisabilité) jusqu’au l’étude de rentabilité, y compris l’étude d’impact environnemental».
Tout ceci pour s’assurer que les engagements pris ont été respectés. Pour ce faire, un cabinet externe est commis pour auditer les réalisations, en collaboration avec le gouvernement. Et mieux poursuit-il, «le chef du projet ne peut être gommé ou licencié sans l’aval de la Boad, puisse qu’il a été retenu sur la base des critères de compétences avérés après un appel d’offres lancé par le gouvernement», a-t-il développé.
Sud Quotidien
Mais où sont les plus de 200% de ce qui était recherché en milliards du Club de Paris ? On se souvient que le ministre des finances nous avait entraîné dans une série de « mobilisés ». Ce fut une succession de « 27% mobilisés », « 32% mobilisés », et puis le silence. Un silence comblé par des emprunts obligataires, et maintenant les milliards de la BOAD. Qu’est ce qu’ont est loin du jour quand on avait « vidé la banque de Pékin ».