Conseiller spécial du Président Macky Sall, Abdoul Aziz Diop s’est défoulé, hier, sur le Fonds monétaire international (Fmi) qui a classé le Sénégal au 25e rang des pays les plus pauvres au monde.
Venu présider, hier, la rencontre initiée, hier, par les jeunesses républicaines au Cices, en prélude à leur université d’été, Abdoul Aziz Diop, Conseiller spécial du président de la République, a fait le procès du Fmi, coupable d’avoir classé le Sénégal au 25e rang des pays les plus pauvres au monde.
«Le Fonds monétaire international qui est l’auteur de ce classement n’a jamais, dans l’histoire, après les indépendances, été pris au sérieux par les intellectuels africains. Jamais dans la période post-indépendance, le Fonds monétaire international, dans sa vision du monde, dans sa manière de présenter l’économie mondiale, n’a rencontré l’adhésion des intellectuels africains.
En Afrique, au Sud du Sahara, ça n’a jamais été le cas. Pourquoi subitement les intellectuels africains donneraient du crédit au classement du Fmi ? Il faut que le Fmi sache ce qu’il veut», a asséné M. Diop. Le Conseiller spécial du chef de l’Etat d’ajouter : «Lorsqu’il s’est agi au Sénégal du lancement et de la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (Pse), le Fmi a émis des réserves, en incriminant la masse salariale. Mais, ce que le Fonds monétaire international ne dit pas dans ses documents-informations, c’est que le Sénégal, en matière de masse salariale, est tenu de respecter les critères de convergence de l’Uemoa)».
Or, a-t-il souligné: «Il se trouve que l’Uemoa plafonne la masse salariale à 35% du produit intérieur brut. Le Sénégal est nettement en deçà du plafond. Et pourtant, pour la réussite du Pse, le Fmi a incriminé la masse salariale qui est nettement en deçà du taux et édicté par des critères de convergence de l’Uemoa».
Toutes choses qui ont fait dire à Abdoul Aziz Diop que «le Fmi ne sait pas ce qu’il veut».
«Cela veut dire que dans la zone économique africaine, le Fmi ne dit la même chose que ces pays membres de cette Union économique et monétaire. Cela veut dire que le Fmi, soit ne sait pas ce dont il parle, ou ne sait pas ce qu’il veut», a conclu le Conseiller spécial du président de la République.
Le Populaire via Seneplus
ton argumentaire me semble simpliste, pourquoi leurs accordez vous de l’importance (je vous rappelle que votre patron en l’occurence macky sall a écourté la réunion de l’union africain l’été 2015 à Addis Abeba pour accueillir la présidente du FMI madame Lagarde. donc dire que les intellectuel africains ne prennent pas au sérieux cet institue me semble incohérent à la limite caricaturale.
Les arguments de Abdoul Aziz Diop sont indignes d’un conseiller du president de la republique. Il raisonne comme l’idiot a qui on designe le soleil et qui regarde le doigt.
1) Dans ce précis, il est moins question du FMI que de la place occupee par le Senegal. Que l’on utilise le classement du FMI, l’indice de developement humain (IDH) du PNUD, le Senegal est mal classe.
2) les standards du FMI ne sont pas ceux de l’UEMOA.
Nos problemes, ce n’est pas le FMI, c’est cette race de predateurs qu’on met a la tete de nos etats comme ce chef d’etat qui a un patrimoine au moins 10 fois plus eleve que ses revenus legaux apres ses postes etatiques. Ce sont ces incompetents qui appliquent les programmes proposes par ces institutions comme si nous n’avions pas des economistes capables d’en proposer. Ces soit disant conseillers ou ministres intellectuellement et moralement limites a qui ont Donne des avantages exhorbitants compare a leurs homologues des pays riches. Abdoul Aziz etait jadis tres vocal sur les question de bonne gouvernance, aujourd’hui il est tres a l’aise pour defendre son bienfaiteur qui etait dans le systeme de predation qu’il condamnait hier et ne se pose meme pas de question sur l’origine de sa fortune.
En continuant sur cette voie, le Senegal ne sera meme pas emergent a l’horizon 2050 et on sera encore la a blablater sur le FMI et la banque mondiale.