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Cité dans une affaire de Corruption – Moustapha Niasse dément et précise

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Le président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Moustapha Niasse a démenti dans un communiqué les informations parues le vendredi 18 décembre dans les éditions de Médiapart et repris par le site sénégalais Dakar Actu, l’accusant d’être « au cœur d’un scandale de corruption » au Burundi et en République Démocratique du Congo (RDC).

«Mes activités d’opérateur économique en tant que privé, entreprises depuis 1984, et d’homme d’Etat, quand mon pays a besoin de moi, se sont toujours déroulées dans la transparence et dans le strict respect des lois et règlements. Cette attitude repose sur une volonté constante de travailler avec rigueur et de cultiver l’effort, dans la persévérance», indique le président du Parlement sénégalais.

Moustapha Niasse a rappelé dans le document que SURESTREAM PETROLEUM est «une Société d’exploration créée en 2003 par un groupe d’actionnaires triés sur le volet, sérieux et compétents. Cette Société a été enregistrée à Londres selon la loi britannique».
«Sa mission, dans un cadre strictement privé, est de rechercher, d’identifier, de situer et d’évaluer des bassins pétroliers, par des sismiques et des équipements électromagnétiques. Les moyens mis en œuvre à cet effet sont considérables, car il s’agit, entre autres, d’un bateau de mesures sismiques et de recherches, dans le Lac Tanganyika », a-t-il poursuivi.

Ces mouvements de mesures, que seul un actionnariat de qualité « peut permettre de réaliser», selon Niasse, sont «accompagnés par des avions et des hélicoptères volant à basse altitude».

Selon le communiqué SURESTREAM PETROLEUM, depuis 11 années, «exécute deux contrats dûment» signés avec les Gouvernements de la République Démocratique du Congo et de la République du Burundi.

«Il y a quatre années, tout cela en parfaite légalité et conformément aux dispositions desdits contrats.

Il est connu que ce genre d’activités ne génère pas de retour sur investissement avant 25 ou 30 années», lit-on dans le document.

Moustapha Niasse a également expliqué que les actionnaires privés de SURESTREAM PETROLEUM sont de nationalités différentes.

«Ils sont français, anglais, américains, norvégiens, belges, canadiens et africains, dont moi-même. Cette Société n’est pas en contentieux ni en situation difficile avec la République Démocratique du Congo ni avec le Burundi, Etats avec lesquels elle exécute une mission de recherche et d’exploration de gisements pétroliers», a-t-il avancé.

D’après le chef des députés sénégalais, SURESTREAM PETROLEUM «n’exploite aucun gisement de pétrole et ne vend ni n’achète ce produit, directement ou indirectement. Du reste, aucun des gisements concernés n’est entré en exploitation, les recherches se poursuivent normalement».

«Personnellement, je détiens 6 % des actions dans le capital de cette Société, dont j’ai été Administrateur et Président du Conseil d’Administration jusqu’en 2012, date à laquelle j’ai présenté ma lettre de démission, qui a été lue et acceptée, lors d’une réunion de cet organe, après mon élection à la présidence de l’Assemblée nationale du Sénégal», a-t-il informé.
«Je veux préciser que pendant toute cette période, je n’ai jamais perçu de salaires et d’indemnités. Depuis 2012, je ne m’occupe ni de près ni de loin de cette société. Au demeurant, des actions dans une société privée constituent un élément de patrimoine organisé et protégé par la loi, sous tous les cieux », a ajouté Niasse.

Toutes ces données figurent, d’après le communiqué dans «sa Déclaration de patrimoine déposée, en bonne et due forme, auprès de l’OFNAC, avec les justificatifs nécessaires».

«Quant à la société BASIC INTERNATIONAL, il suffit d’aller chez le Notaire qui en a enregistré la création, pour savoir qui en est le propriétaire. Moi, Moustapha Niasse, je n’en suis pas le propriétaire », a-t-il recommandé.

Concernant la Société MUTEC qui s’occupe de microcrédit, au Burundi, elle appartient exclusivement à M. Jean-Marie Rurimirije, de nationalité burundaise, résidant à Bujumbura, selon le président de l’Assemblée nationale.

«En ce qui concerne la Société MAGINDUSTRIES, où je n’ai été jamais actionnaire, elle a eu recours à mes services de Consultant. Je n’ai nullement l’intention de polémiquer avec qui que ce soit. Je suis un citoyen sénégalais, respectueux de la loi, jouissant de droits et soumis aux obligations attachées à cette qualité», s’est justifié Moustapha dans le communiqué.

lignedirecte.sn

3 Commentaires

  1. Conflits d’intérêts quand tu nous tiens ! Dans un pays sérieux, Niass aurait immédiatement été mis à la disposition de la justice et poussé à la démission en attendant qu’on y voit plus clair dans ce soupçon de scandale. Aprés Macky et Diack, la coalition BBY de Macky Sall est vraiment dans de sales draps. La vérité finit toujours par triompher de l’hypocrisie et de la fausseté. Le temps de Dieu est le meilleur !

  2. Les occidentaux n aiment pas la concurrence. A chq fois qu un africain travaille, les journalistes et les espions lui tombent dessus. Ils ont gagne des marches devant total et les grands groupes et alors? soyons fiers de nos vaillants travailleurs er sachons lire entre les lignes. La politique c est en interne mais si des gens viennent chez nous pour nous diviser a affaiblir nos homems d affaires, alors laissons la politique de cote.

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