XALIMA NEWS – Toujours dans les développements bien sénégalais de l’affaire Lamine Diack, la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh), Article 19/Afrique et Amnesty international Sénégal) (Ais) regrettent que « l’utilisation récurrente du délit d’offense au chef de l’Etat, la criminalisation des expressions critiques et l’emprisonnement systématique d’opposants politiques remettent en cause les fondements démocratiques du système politique sénégalais ». C’est pourquoi ces trois organisations demandent « la garantie et le respect de la liberté d’expression, pilier de la société démocratique et un débat ouvert sur cette question d’intérêt public » qu’est l’affaire Lamine Diack. En effet, Me Assane Dioma Ndiaye, Seydi Gassama et Fatou Jagne senghor, appellent à « l’ouverture d’une information judiciaire afin de déterminer si les informations relatives au financement de l’opposition sénégalaise et autres segments de la société (sunugaalienne) lors de l’élection présidentielle de 2012 par le biais de M. Balakhnichev Président de la Fédération d’athlétisme russe et Massata Diack comme résultant des déclarations de Lamine Diack, rapportées par le journal le Monde sont avérées ou non ».
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