XALIMA NEWS – Neuf ressortissants mauritaniens arrêtés, il y a une semaine dans des hôtels à Saint-Louis, au nord du Sénégal, ont été transférés vendredi dernier à Dakar. Leur interpellation est en relation avec leur implication présumée dans l’évasion de la prison centrale de Nouakchott de l’islamiste mauritanien Cheikh Ould Saleck, condamné à mort dans son pays pour activité terroriste au nom d’AlQaïda. L’évasion de Cheikh Ould Saleck a provoqué une chasse à l’homme en Mauritanie et au Sénégal. D’où l’interpellation à Saint-Louis de ces neuf ressortissants mauritaniens soupçonnés de l’avoir aidé dans sa fuite. Mis à la disposition du parquet de Dakar, ils ont tous été placés en détention au commissariat du Port, en attendant de connaitre la suite de leur dossier. Aux dernières nouvelles, ils devraient tous être libérés aujourd’hui.
Il faut dire qu’en Mauritanie, cette évasion tient le pays en haleine. A Nouakchott, l’épouse et la sœur de l’islamiste en fuite ont été arrêtés. Ce dimanche, les médias du pays ont annoncé que la police a intercepté, dans l’après-midi de vendredi, un appel téléphonique émis par Cheikh Ould Saleck vers une personne localisée dans le quartier Eïn-Telha, au nord de la capitale Nouakchott. Un périmètre de sécurité dressé le même jour a seulement permis de mettre la main sur une femme intégralement voilée dont on ignore si elle est la réceptrice de l’appel suspect. A souligner que dans le cadre de l’enquête en cours en Mauritanie, Cherif Ould Hassen (Alias Ould Abeihim), le régisseur de la prison centrale de Nouakchott, qui s’est absenté une semaine avant l’évasion de Cheikh Ould Salek, a été entendu puis relâché par la gendarmerie de la capitale mauritanienne. Pour rappel, Cheikh Ould Saleck est condamné à mort en Mauritanie pour tentative d’assassinat du président Mohamed Ould Abdel Aziz. L’islamiste avait avoué, en février 2011, son implication dans l’attentat manqué à la voiture piégée à Nouakchott qui « visait à assassiner » le président mauritanien, selon Al-Qaïda au Maghreb islamique qui l’avait revendiqué.
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