Finie l’époque où l’on théorisait les fameux pôles urbains à chaque rencontre publique. Si d’aucuns prenaient les promesses pour des éléphants blancs, l’état d’avancement des travaux à Diamniadio montre à suffisance que la période théorique est bien derrière nous.
A près de 500 mètres du pôle, un imposant bâtiment pointe le bout du nez. Ici, la hauteur dépasse les 10 mètres. Présents sur place, les ouvriers ne font pas attention aux visiteurs, le rythme de travail est intense. Le lieu va abriter le futur parc industriel. Ah oui, il faut suivre le tempo du gouvernement. « Le gouvernement a la pression du résultat. Il travaille à accélérer le rythme pour la finalisation du projet de Plateforme industrielle intégrée de Diamniadio, un des projets phare du PSE », avait déclaré le Premier ministre Mouhamad Dionne à l’occasion d’une visite sur le site.
Non loin du parc, de grosses feuilles de zinc clôture une grande surface, et il faut montrer patte blanche pour accéder. Nous sommes au cœur du chantier de Teyliom Properties. En fait, il s’agit d’un projet immobilier qui va tenir sur 300 ha et qui à terme, va développer quelque 1.120 appartements de standings différents, allant du haut de gamme au logement social. Et à voir la hauteur des fondations, on constate aisément que la dimension sécuritaire est de rigueur.
Guide d’un jour, M. Saliou Sow, Chargé de Communication de la Délégation Générale aux Pôles Urbains explique avec beaucoup de maitrise ce qui est en train de se faire dans cette localité. «Regardez la profondeur des fondations, ça prend énormément de temps cela montre que nous veillons sur la sécurité »,explique-t-il.
Les routes, l’université, les pôles ministériels…tout a commencé
Au sortir du chantier de Teyliom, de loin, des grues de couleurs jaunes, des camions font des va-et-vient sur une grande surface. «C’est la deuxième université de Dakar, ils ont fini de délimiter l’espace et les travaux sont très avancés », indique Sow. Il s’agit à terme, de décongestionner l’université Cheikh Anta Diop. Selon le ministre Mary Teuw Niane, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, 65 milliards de Francs CFA vont être investis dans cette université qui va ouvrir ses portes en octobre 2016 et pourra accueillir en cinq ans 30 mille étudiants.
Mais si la vue est difficile sur cet axe, c’est que les camions qui transportent la latérite sont très actifs. Rien de plus normal si on doit construire une route d’envergure. Sur place, les pistes sont dégagées, la route est déjà couverte de latérite. Si construire des infrastructures est une chose, faire des routes en est une autre. Et les autorités y accordent une importance capitale. «C’est cette route qui va relier le Pôle urbain au prolongement de la VDN », révèle M. Sow. Sur place, il ne reste qu’à mettre les couches de goudron.
Et soucieux de mettre un accent particulier sur la dimension sociale, la DGPU a mis des gardes fous dès le début. Selon M. Sow, aujourd’hui, aucun promoteur ne peut spéculer. «Par exemple, quelque soit le standing, le prix ne doit pas dépasser 20 millions de FCFA », assure-t-il.
Bientôt une école des BTP…
Si le dynamisme ne fait l’ombre d’aucun doute, force est de préciser que le Sénégal dans sa volonté de faire de Diamniadio une nouvelle ville aura besoin d’une main-d’œuvre de qualité notamment dans les BTP. C’est tout le sens de la visite du Cluster polonais dans ce site. Selon M. Abdoulaye Mbodji, Chef du Bureau Economique de l’Ambassade du Sénégal à Paris, c’est au cours d’une rencontre que le cluster a découvert l’intérêt qu’il y avait à accompagner le Sénégal dans ses projets immobiliers. «Le cluster est composé de grandes structures spécialisées dans les différents du bâtiment. Elles viennent ici pour nouer des partenariats mais en s’inscrivant dans la durée », explique-t-il.
Pour la responsable du Cluster Polonais, Mme Hanna Goutiere, il ne s’agit pas d’investisseurs, mais d’un regroupement d’entreprises prêtent à partager leur expertise. «C’est dans ce sens que nous allons créer une école des BTP à Diamniadio avec l’aval du gouvernement sénégalais. Nous voulons former les professionnels du BTP », explique-t-elle. Non sans préciser que si le Sénégal a été choisi, c’est grâce à sa stabilité politique et de son ouverture.
reussirbusiness.com
çà c’est du concret. Voilà pourquoi certains s’agitent c’est qu’ils savent Macky est sur une bonne trajectoire et qu’il faut le dévier pour éviter que ses réalisations soient visibles.
Extraordinaire bon vent, ,surtout pas de répit. Ni de triomphalisme. Du sérieux encore et encore
Que du vent ! J’étais là-bas récemment mais je n’ai vu que de la poussière. Ce régime est dangereux.
ce que tu dois être aveugle. Quelle mauvaise foi!