A la différence du Pds et de l’opposition qui posent un bémol sur les consultations envisagées par le chef de l’Etat autour des réformes constitutionnelles, la société civile sénégalaise ne crache pas, elle, sur le gâteau. Appréciant vivement la démarche, elle plaide néanmoins pour que ces concertations soient inclusives et participatives en direction de l’opposition, de la société civile, des chefs religieux et coutumiers.
A l’instar d’Aboubacry Mbodj de la Raddho qui a tenu par ailleurs à faire savoir que «si ces consultations sont menées de façon transparente, nous allons tourner la page de la crispation de la situation ». Voire de Mouhamadou Mbodj du forum civil qui pointe du doigt la nécessité de « bâtir des consensus forts et transversaux» autour de cette révision. Quoiqu’il ne considère pas la réduction du mandat présidentiel comme « une réforme institutionnelle, mais un engagement personnel.
Sud Quotidien